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Maîtres et Chevaliers des Ordres de l’Hôpital, Rhodes, Malte
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Chevaliers de Malte du Canton de Saint-Antonin

Le Rouergue possédait sept commanderies de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte, qui dépendaient toutes du grand prieuré de Saint-Gilles, langue de Provence.

1° Canabières, de tout temps à l’Ordre.
2° Millau, d’origine Templière.
3° Sainte Eulalie-du-Larzac, d’origine Templière.
4° Saint-Félix de Sorgues, de tout temps à l’Ordre.
5° La Selve, d’origine Templière.
6° Espalion, d’origine Templière.
7° Lugan, de tout temps à l’Ordre.

Une huitième commanderie était établie à Espinas, près de Ginals, canton de Saint-Antonin. Elle était affectée aux chapelains conventuels et servants d’armes.
Nous n’avons pas à retracer ici l’histoire de ces diverses commanderies. Notre but unique est de faire connaître les chevaliers que le canton de Saint-Antonin a produits et de donner la biographie de ceux d’entre eux qui se sont illustrés.

XIIIe SIÈCLE
— Gaillard de Valette, chevalier de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1216.
Il était fils de Fortuné Ier, seigneur de Valette, du Cusoul, de Saint-Igne, de Prévinquières, et d’Alixande de Najac.

XVe SIÈCLE
— Jourdain de La Valette-Parisot, chevalier de l’Ordre en 1409. Il était fils de La Valette 1er du nom, qui défendit vaillamment une des portes de la ville de Cahors contre les Anglais, en 1361, et de Louise de Vesins, fille de Déodat de Vesins, baron de Levezou.

XVIe SIÈCLE
— Jean de La Valette-Parisot, commandeur, en 1513, d’Espalion, de Limouse et de leurs dépendances, grand-croix de l’Ordre. Il était fils de Bernard II, capitaine de 50 hommes d’armes des ordonnances du roi, et de Gaillarde de Morlhon-Sanvensa, dame de Boismenon.
Jean de La Valette-Parisot, élu grand-maître de l’Ordre, le 21 août 1557.

— Bernard de Castanet fils de Guillot de Castanet et de Jeanne de Volaquier, fut reçu chevalier de l’ordre en 1515. Il figure sous le nom de Fra Bernardo Castagnet sur le rôle des revues passées, en 1522, pour se préparer au siège de Rhodes auquel il assista (1).
1. Bosio Dell’istoria della sacra religione, tome II, edition in-quarto page 640. — Roma, 1630.

— Guillot de Valette-Parisot, était fils de Pons de Valette et de Catherine de Tourlong. Il figure sous le nom de Fra Guiot Valetta detto Parisot (Lingua di Provenza) dans le même rôle que Bernard de Castanet.

— Jean de Valette-Labro, frère du précédent, était commandeur de Bellegarde et de Millau en 1501, 1502 et 1503.

— Henri de Valette-Parisot, chevalier de l’ordre, était fils de Jean II de Valette, seigneur de Parisot et de Cécile de Valette de Toulonjac.

— Henri de La Valette-Parisot, reçu chevalier de l’ordre, en 1554, commandeur de La Selve, tué en 1565, au siège de Malte.
Il était fils de Guillot de La Valette II du nom, baron de Cornusson, etc., et d’Antoinette de Nogaret, et neveu du grand maître Jean de La Valette.

— Jean de La Valette, frère d’Henri, fut reçu chevalier de l’ordre en 1554.

— Antoine de Valette-Labro, chevalier de l’ordre en 1556, était fils d’Arnaud de Valette-Parisot, seigneur de Labro et de Béatrix de Torciac, dont la famille était alliée aux Montecuculli.

— Bégot de La Valette-Parisot, neveu du grand maître Jean de La Valette et frère d’Henri de La Valette, commandeur de La Selve, fut reçu chevalier, en 1564, à Malte qu’il ne quitta pas.
On présume que Bégot mourut en combattant pour l’Ordre.

— François de Valette-Parisot, reçu chevalier de l’Ordre en 1565, était fils de Jean III de Valette, seigneur de Parisot et de Gabrielle de Murat-Lestang, fille de Jean de Murat et de Gabrielle d’Espagne de Montespan.

— Jean de La Valette, prieur de la Daurade, abbé commandeur de Beaulieu en Rouergue (canton de Saint-Antonin) fut reçu chevalier de Malte sous le magistère du cardinal Loubens de Verdalle, en 1588. Ayant été à Malte, il obtint, le 24 février 1603, du grand maître Alot de Vignacourt une bulle d’exemption du droit de passage pour tous ceux portant les noms et armes de la maison du grand maître, Jean de La Valette, et pour tous les descendants de cette maison en ligne directe et masculine. Il était fils de François de La Valette Ier du nom, baron de Cornusson, maréchal des camps et armées, etc., sénéchal et gouverneur de Toulouse, et de Gabrielle de Murat-Lestang, fille de Germain de Murat et de Jeanne de Lauzières-Thémines.

XVIIe SIÈCLE
— Jean de La Valette, reçu chevalier de Malte, au grand prieuré de Toulouse, en 1606, était fils de Jean de La Valette, baron de Cornusson, sénéchal de Toulouse, qui fut tué dans un combat sous Tonneins, en 1622, et d’Ursule de Loubens-Verdalle.
Sources : L. GUIRONDET. Société archéologique et historique de Tarn-et-Garonne. BNF

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