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Hôpitaux de l’Ordre de Malte par Départements
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Département de la Meuse

Braux   (55)

Commanderie de Braux
Département: Meuse, Arrondissement: Bar-le-Duc, Commune : Ancerville - 55


Braux
Domus Hospitalis Braux


En 1268, le comte Renauld de Bar, seigneur d’Ancerville et d’Aulnois, et Thibaut, comte de Bar, son frère, appelèrent dans le Barrois les hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, et leur donnèrent le petit hôpital de Braux, près de Roche-sur-Marne, avec quelques biens des seigneuries d’Ancerville et d’Aulnois (1).
1. Archives de la Haute-Marne. Cf. Diocèse ancien de Châlons, par Edouard de Barthélémy, tome 1, page 236. D’après plusieurs titres, Braux n’aurait jamais appartenu aux Templiers.

Cette maison hospitalière avait son église dédiée à sainte Madeleine. C’est là que fut enterré le comte Renauld, mort le 22 Juillet 1271 ; son tombeau formait un monument remarquable : c’était une statue de bronze couchée sur un socle supporté par quatre lions de même métal (2).
2. L’inventaire des biens nationaux lui donne un poids de 1,500 livres. Il fut enlevé en 1793 et servit à faire des canons ou de la monnaie.

Quand les religieux hospitaliers eurent hérité des biens de l’Ordre du Temple, leurs maisons devinrent plus importantes et reçurent une organisation nouvelle : le petit hôpital de Braux fut érigé en commanderie vers 1336 et réserve aux frères-servants ou religieux de l’Ordre (3).
3. D’autres commanderies, La Neuville, Maucourt et Ruetz, étaient donnés aux chevaliers.

L’église de la commanderie avait été réparée et reconstruite en partie en 1495 (4). Le retable de l’autel était un tableau de la Passion. Des caveaux funéraires servaient à la sépulture des commandeurs.
4. Don de bois pour aider à construire l’église de Braux, 1495-1196. (Archives Meuse, B. 2850)

La commanderie de Braux possédait des biens assez considérables, estimés en revenu, en 1648, à la somme de 4,000 livres, et loués par bail du 16 Avril 1784 « moyennant 3,700 livres. »
Elle payait des redevances annuelles au Chapitre de Toul, au prieur de Rupt-aux-Nonains, etc. (5).
5. Une note écrite le 6 Avril 1750 par Nicolas Le Masson, curé d’Aulnois, rappelle que la commanderie de Braux devait délivrer 32 muids moitange aux chanoines de Toul, 2 muids au prieur de Rupt, 2 muids au curé d’Aulnois ; celui-ci se plaint amèrement d’être frustré dans son droit provenant de la donation de Thibaut de Bar. — Le bail du 16 Avril 1784 obligeait le fermier à payer, outre son canon annuel, « 50 paires de septiers de bled et autant d’avoine dus annuellement sur la portion des dîmes du territoire d’Aulnois aux chanoines de la Cathédrale de Toul, par préciput, ainsi qu’un préciput annuel au sieur prieur de Rupt sur le gagnage d’Aulnois. »

« En 1786, la commanderie comprenait le château de Braux consistant en un beau pavillon avec cour, basse-cour, granges, écuries, la maison de ferme et ses dépendances, le colombier, la chapelle, un vaste jardin potager et un verger de la contenance de six arpents, entouré de larges fossés remplis d’eau (6). »
6. Notice sur Ancerville, par l’abbé Renard, page 84.

L’inventaire de la commanderie fut dressé par les commissaires nationaux, le 11 Janvier 1793 (7) ; le 23 Mars suivant, des experts évaluèrent les immeubles. Enfin, le sieur Notterel acheta les bâtiments et les dépendances, puis les revendit en détail en 1795. Les derniers édifices ont été démolis vers 1820.
7. Cet inventaire signale : le tombeau ou statue en cuivre de Renauld ; une cloche de 400 livres ; un calice d’argent pesant 22 onces et estimé 150 livres ; deux chasubles, etc.

Commandeurs de Braux
Guillaume Humbert, commandeur en 1540.
Jean Peron, commandeur, comparut en 1549 aux Etats du Barrais tenus pour la rédaction des Coutumes.
Jean Raulot, de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de 1609 à 1629 ; mort le 15 Janvier 1629 (8).
Jacquot, commandeur vers 1730.
Claude Gérardin, commandeur en 1747.
Augustin Surcemain, servant d’armes, commandeur, mort eu 1755 ; enterré dans le caveau de la chapelle.
Fulgence-Richard Belgrand, prêtre conventuel de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, prieur d’Orges, chancelier et vicaire-général au grand prieuré de Champagne, commandeur en 1784, 1786.
8. L’inscription tumulaire de Jean Raulot, provenant des démolitions de l’église, rapportée à Ancerville, a été encastrée au-dessus d’une porte d’une maison particulière. M. l’abbé Renard et M. Bonnabelle ont reproduit cette épitaphe dans leurs notices.
Sources : Pouillé du Diocèse de Verdun. [Volume 2] par l’abbé Robinet Nicolas, et continué par l’abbé J.-B.-A. Gillant. BNF


Saint-Jean-de-Laucourt   (55)

Commanderie Saint-Jean-de-Laucourt
Département: Meuse, Arrondissement: Commercy, Canton: Vaucouleurs, Commune: Pagny-la-Blanche-Côte — 55


Commanderie Saint-Jean-de-Laucourt
Commanderie Saint-Jean-de-Laucourt


— Saint-Jean-de-Laucourt, ferme, commune de Pagny-la-Blanche-Côte
— Laoiria, Lacuria, 1402 (Registre Tull.)
— Saint-Jean-de-la-Cour, 1700 (Carte d'Etats-Major)
— Laucourt, 1711 (Pouillé)
— Saint-Jean-de-Jérusalem-de-Laucourt, 1749 (Ibidem)
— Saint-Jean-de-Jérusalem-de-Laucourt, 1778 (Durival)
— Saint-Jean-de-Leucourt, 1760 (Cartes de cassini)
— Anciennement, cense, chapelle et prieuré à la commanderie de Robécourt de l'Ordre de Malte, dépendait du doyéné de Gondrecourt.
Sources: Dictionnaire topographique du département de la Meuse, rédigé par M. Félix Liénard. Paris Imprimerie Nationale M. DCCC. LXXII.


Saint-Jean-de-Rémé   (55)

Domus Hospitalis Saint-Jean-de-Ramez
Département: Meuse, Arrondissement: Verdun, Canton: Dun-sur-Meuse, Commune: Villers-devant-Dun — 55


Domus Hospitalis Saint-Jean-de-Ramez
Domus Hospitalis Saint-Jean-de-Ramez


La maison Saint-Jean-de-Ramez (Rémé), située à Villers-devant-Dun, sur le chemin conduisant à Dun, dont elle était distante d'environ une lieue, avait été donnée dans le XIIIe siècle aux Hospitaliers, par un seigneur, du nom d'Henri de Grand-Pré, « Grandis Prati. » Des lettres de ce personnage, de l'année 1202, nous font connaître que, pour le salut de son âme, il a délaissé en pure aumône aux frères de l'Hôpital de Jérusalem, sa maison de Ramez, « domum suam de Ramez », et 140 journaux de terre libres de tous droits et de charges quelconques. Il leur concédait, en outre, le droit d'usage dans son domaine, où ils pouvaient prendre tout le bois nécessaire à leur chauffage et à leurs constructions.

La même année, Joffroy, seigneur d'Apremont, « de Aspero monte », leur accordait, pour les besoins de leur maison de Ramez, « ad usum domus de Remez », 40 arpents de terre autour des Blanches-Voies, « circa albas vias », avec l'usage de ses bois et le droit d'y faire paître des bestiaux.

En 1242, Jean de Grand-Pré parent sans doute de Henri de Grand-Pré, abandonnait à l'Hôpital de Saint-Jean, c'est-à-dire à la maison appelée Ramez, « Hospitali Saneti Johannis videlicet domui dicti Remmes », tout ce qui lui appartenait à Encreville, « Vanteville (peut-être Bantheville) » et Bourrée, ainsi qu'il résulte des lettres de la même année, du prieur de Grand-Pré, du doyen de Saint-Jouvin et de celui de la chrétienté de Dun.

D'après un bail de 1256, la maison et les terres de Saint-Jehan de Rémé étaient affermées 15 livres tournois par an.

Un autre bail, fait en 1641, porte que la maison de l'Hôpital de Saint-Jean-de-Ramez, près Dun-le-Château, avec 170 arpents de terre et tous droits de justice et de seigneurie, était tenue par un fermier qui en rendait 120 livres par an, à la charge en outre de faire célébrer dans la chapelle de la dite maison, une messe le premier dimanche de chaque mois, ainsi qu'aux jours solennels et à la fête de saint Jean-Baptiste.

Nous lisons dans un procès-verbal d'arpentage fait en 1672, des biens qui composaient cette maison, « un terroir ban appellé Saint Jehan de Rémé, paroisse de Villers-devant-Dun, consistant en une chappelle, un encloux joignant ladite chappelle où il y eu anciennement des bâtimens. »

On voit qu'à cette époque la maison n'existait plus. La chapelle, à son tour, avait cessé d'exister en 1717. Les terres réunies au domaine de la commanderie étaient alors louées à l'épillé, et rapportaient environ 280 livres.

Le revenu général de la commanderie de Reims était, en 1495, de 345 livres; en 1583, de 1.500 livres; en 1618, de 3.000 livres; en 1692, de 4.100 livres; en 1733, de 10.410 livres; en 1757, de 15.480 livres; et en 1788, de 24.695 livres.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France — Eugène Mannier — Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


Saint-Jean-de-Rhodes   (55)

Domus Hospitalis Saint-Jean-de-Rhodes
Département: Meuse, Arrondissement: Verdun, Canton: Etain, Commune: Warcq — 55


Domus Hospitalis Saint-Jean-de-Rhodes
Domus Hospitalis Saint-Jean-de-Rhodes


Saint-Jean-de-Rhodes, ferme commune de Warcq
— Ecclesia Sancti-Johannis de Hospitali in territorio de Ware, 1179 (Charte d'Arnould de Chiny)
— Hôpital-Saint-Jean (L') ou L'Hôpital, ferme commune de Warcq.
— De hospitali juxta Ware, 1226 (Cartulaire de la cathédrale)
— In hospitali de Ware, 1241 (Ibidem)
— L'hospitaul de Warc, 1241 (Ibidem)
— Commanda de Sancti-Joannis prope Stannum, 1642 (Mâchon)
— Saint-Jean, 1656 (Carte de l'évêché)
— L'hopital Saint-Jean-de-Rhode, 1700 (Carte d'Etats)
— Saint-Jean-de-Rhode, 1749 (Pouillé)
— Acienne cense commanderie et léproserie appartenant à l'Ordre de Malte, ad provisionem magistri ordinis Equitum Jerosolimitanorum (Mâchon)
Sources: Dictionnaire topographique du département de la Meuse, rédigé par M. Félix Liénard. Paris Imprimerie Nationale M. DCCC. LXXII.


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