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Commanderie Saint-Félix-de-Sorgues

Saint-Félix-de-Sorgues
Commanderie Saint-Félix-de-Sorgues

A côté des Templiers, les Hospitaliers avaient de vastes domaines s’étendant sur une partie du Larzac et avaient établi le centre de cette circonscription dans la petite ville de Saint-Félix-de-Sorgues. Par suite d’événements que nous aurons l’occasion de mentionner dans la suite, la plus grande partie des archives de cette commanderie a disparu et nous sommes forcé de nous contenter des indications sommaires que nous trouvons dans quelques rares liasses de documents et dans les anciens inventaires.
Nous n’avons pas la charte de la donation primitive de Saint-Félix aux Hospitaliers; mais la commanderie existait au milieu du XIIe siècle, puisqu’on 1154 fut conclue une transaction au sujet de certaines terres entre l’hôpital de Saint-Félix et l’abbaye de Sylvanès.

En 1182, Pierre de Caylus donna, par son testament, à l’Ordre de Saint-Jeau tout ce qu’il avait au lieu de Moussac, ses droits sur la paroisse de Saint-Privat et la faculté de dépaissance pour les troupeaux du commandeur dans toute l’étendue de sa terre.

En 1203, Bernard Barnié, abbé de Joncels, fit cession au commandeur de tous les droits qu’il pouvait avoir à Saint-Félix et à Prugnes, moyennant 110 sols melgoriens.
Lubée de Brusque, on 1204, et Emeric d’Alaman, donnéront tous les droits que leurs familles avaient conservé sur la ville de Saint-Félix et le territoire compris outre Saint-Amans et Versols.

Les comtes de Rodez témoignèrent à plusieurs reprises leur bienveillance envers l’Ordre de Saint-Jean et la maison de Saint-Félix en particulier. Le comte Hugues avait accordé aux Hospitaliers l’exemption de leude et de péage dans tout le Rouergue.

En 1218, le comte Henri confirma par une charte les privilèges concédés par son prédécesseur. Nous avons vu plus haut comment en 1221, au moment de mourir dans la ville de Saint-Jean-d’Acre, il donna à l’Ordre, avec d’autres possessions, ses droits sur La Bastide-Pradines, pour la construction de laquelle les chevaliers avaient dû conclure un paréage avec les comtes de Rodez et leur abandonner une partie de la juridiction.

Contentons-nous d’enregistrer les donations principales faites à la commanderie de Saint-Félix :
Pons de Montlaur donna le mas Guibert (1238).
Pierre de Saint-Rome et, Bérenger son fils, le mas Hodounene, situé dans la paroisse de Saint-Jean-d’Alcapias (1247).
Déodal Guifre, ses possessions de Saint-Baulize et de Montagnol (1262).

Pendant ce temps les commandeurs avaient eu affaire en maintes circonstances avec les abbés des monastères voisins, de Joncels, de Nonenque et de Sylvanès.
Le 3 des ides de mai de l’année 1263, fut conclu un accord avec l’abbé de, Jancels qui céda à l’Ordre l’église, et la paroisse de Saint-Christophe de Druilhe et on reçut en échange celle du Clapier.
Une transaction vint terminer en 1268, les différends survenus entre le commandeur et l’abbesse de Nonenque au sujet du mas Raolzenc, situé dans la paroisse de Saint-Jean-del-Cassio ; la propriété de ce territoire fut reconnue à l’abbesse et le droit de dépaissance aux habitants do Saint-Félix.
Plusieurs litiges avec les moines de Sylvanès pour les limites de leurs territoires respectifs furent terminés par des arbitrages (1291, 1399).

Nous trouvons également dans les archives les traces des transactions que les commandeurs conclurent à différentes époques avec leurs vassaux.
En 1345, un accord signé par le syndic des habitants de Valzergues vint régler les redevances que ces derniers devaient aux chevaliers et qui consistaient en 35 setiers de blé, plus une géline et trois journées de travail par chaque habitant.

Le commandeur concéda en 1459 à ses vassaux de Saint-Félix une charte, par laquelle ces derniers étaient exempts des droits de leude et de péage ; les marchands ne devaient payer que 5 deniers tournois pour droit, de taulage ; le commandeur s’engageait à faire faire à ses dépens les sceaux pour la marque des draps fabriqués dans la localité et se réservait de percevoir 2 deniers comme droit de marque pour chaque sceau.

La Bastide-Pradines
Département: Aveyron, Arrondissement: Millau, Canton: Cornus - 12

La Bastide-Pradines
Domus Hospitalis La Bastide-Pradines

Ainsi que nous l’avons vu pour la commanderie de Sainte-Eulalie, la prospérité de celle de Saint-Félix ne manqua pas de lui susciter des ennemis et nous voyons se reproduire dans son histoire quelques-uns des épisodes qui abondent dans celle de sa voisine.
En 1438, Guillaume Eralh, chevalier de l’Ordre d’Aubrac, accompagné de son neveu et d’une bande d’hommes d’armes, s’empara par surprise de la place et du château de La Bastide-Pradines et s’y établit fortement. Le commandeur porta sa plainte au sénéchal du Rouergue et, les officiers royaux vinrent expulser les envahisseurs et remettre le château de La Bastide aux mains des chevaliers de Saint-Jean.

Mais ce fut surtout pendant la période des guerres religieuses que l’existence de la commanderie fut troublée. Favorisés par les habitants, qui, en grand nombre, avaient embrassé la Réforme et qui ne demandaient pas mieux que de se soustraire au pouvoir des commandeurs en pactisant avec les Huguenots, ces derniers s’emparèrent plusieurs fois de cette place. On lit dans les Manuscrits d’un Calviniste de Millau que ses corréligionnaires prirent en 1562 le château de Saint-Félix, après l’avoir pillé, s’y établirent et l’occuperont pondant plusieurs années.
Les catholiques finirent par reconquérir cette place ; mais les commandeurs n’en jouirent pas longtemps ; à la reprise des hostilités (mai 1577), les Calvinistes n’eurent qu’à se présenter devant les portes de Saint-Félix pour y pénétrer et n’eurent pas de peine à expulser le commandeur.

Après cette période désastreuse, les chevaliers rentrèrent enfin en possession de leur donjon dont il ne restait que quelques débris et se mirent avec activité à réparer ces ruines. Mais ils avaient pour cela à lutter contre les mauvais vouloir de leurs vassaux.
Le commandeur, pour en venir à bout, eut recours au Parlement de Toulouse qui, par un arrêt de l’année 1620, condamna les habitants de Saint-Félix à faire les manoeuvres pour la réparation du château. Ces réparations venaient à peine d’être terminées que, la guerre religieuse ayant recommencé et le le prince de Rohan s’étant mis à la tête des forces Calvinistes dans le Rouergue, Saint-Félix fut de nouveau pris par un de ses lieutenants et dévasté de fond en comble.

Mais cette dernière guerre fut de courte durée ; et, après le rétablissement de la paix, les commandeurs vinrent reprendre possession de la place de Saint-Félix. Cette fois les vassaux sentirent que le temps de la révolte était passé ; aussi les voyons-nous consentir à signer avec le commandeur, Jacques de Glandevès, une convention par laquelle ils s’obligeaient à lui payer 2,000 livres pour les détériorations causées à la commanderie par ceux de la Religion prétendue réformée et pareille somme destinée à remplacer les manoeuvres qu’ils auraient fournis pour la réparation du château.

La vaste commanderie de Saint-Félix dans laquelle étaient venues se fondre successivement d’autres circonscriptions, comprenaient les places de Saint-Félix-de-Sorgues, de La Bastide-Pradines, de Martrin, de Campagnolles (Bas-Languedoc), les paroisses de Saint-Caprais, de Montagnol, de Ferrayrolles et de Milhan, les domaines de Prugnes, de Camus, de Moussac, de Cazouls, de Cailhan et Cajous (ces derniers situés près de la ville
de Pezenas).
Son revenu, en 1777, était de 33,062 livres.

N° 1. — DONATION DE MAISONS SITUÉES DANS LA VILLE DE RODEZ A L’ORDRE DE SAINT-JEAN (1183) (1).
Anno ab Incarnatione M.C.LXXXIII.
Notum sit omnibus hominibus, tam presentibus quam futuris, quod ego, Berengarius Stephani et Bertrandus et Guillelmus fratres mei et Poncia soror nostra, quæ cognominatur Gaillarda, concilio et, voluntate atque affirmatione genetricis nostræ quæ vocatur Uga, vendimus et tradimus, sine aliqua retentione quicquid juris habemus, vel habere possumus in orto, in curte et in domo et in casalibus à muro civitatis.... Omnia ista supradicta vendimus et tradimus hierosolimitano hospitali et fratribus tam presentibus quam futuris in manu Geraldi de Montealæri, Magistri ejusdem hospitalis infra Ruthenicum.
Et idem Magister Geraldus et hospitalarii, pro honore supradicto, dederunt et solverunt nobis M. L. solidos ruth. sive equivalentes. Et, si res supradietæ ultra hanc summam nummorum valeant, amore Dei et pro sainte animarum nostrarum et parent um nostrorum, totum donamus et guerpimus et, tactis sacrosametis Evangeliis, jurejurando (promittimus) quod nos nec alius, consilio nostro, aut voluntate nostra, controversiam eis moveamus, nec aliquam retractationem faciamus.
Hoc totum factum est in presenti a Dni Ugonis, Ruthenensis Episcopi, et consilio ipsius et auctoritate, salvo tamen jure suo.
Et hoc totum ipse Episeopus concessit hospitalariis et donavit, ut facient quiequid voluerint, preter ecelesiam et cimiterium.
Hujus roi sunt testes rogati B. d’Arpaio, W. de Calmont, Aldigerius Barbaroia, B. del Bosc, W. de Paulet, P. del Pont, P. Stephani canonicus, Jordas de Segur.
1. Archives de Limouze.

N° II. — DONATION DE LA VILLE DE LUGAN A L’ORDRE DE SAINT-JEAN (1).
Département: Aveyron, Arrondissement: Villefranche-de-Rouergue, Canton: Montbazens - 12

Ville de Lugan
Domus Hospitalis Lugan

Conoguda causa sia que eu D. Baldois do a Deu e a l’ospital de Jerlm e a la maio d’Audiz, per sebultura e dom de karitat, totas las mias drechuras, las cals eu avia ela vila de Lugan, ni mos paire ni mos maire i agio, ni om, ni femena hi a de me. Aquest do faz per ma arma e de mo paire o de ma maire e de mo linnatge, elas mas Austore lo comandador de la maio d’Audiz e dels altres fraires que era i so ni per adevant hi seran.
Aquest do autorguet Nauga sa moller e ses efanz.
Austore :
— B. lo Capella
— Eu B. d’Abirac
— Eu Ugo de Maurlo
— Eu Oliver.
1. Archives de Lugan.

N° III. — DONATION DE LA SELVE A L’ORDRE DU TEMPLE (1162) (2).
Département: Aveyron, Arrondissement: Millau, Canton: Réquista - 12

La Sèlve
Domus Hospitalis La Sèlve

Conoguda causa sia a lotz homes que eu, Ademars de Kadars, e eu, Pons Ramon, e eu, Bernat Remeg, e eu, Arnal Arendiage, e eu, Ramon Pons, nos toig essems, per nos e per tots los nostres, donam e lauzam e guirpem, per aro e per totz temps, ses tota reteguda, que no i fam de re, ab aquest present carta, a Deu e a sancta Maria e alls cavaliers del Temple de Jhrlm, ad aquels que ara i so ni azenanti seran, e propriament a la maizo del Temple de la Selva, pro redempeio de nostres pecatz e de tot nostre linnatge, tot quant, avian affar, ni devian, a la Selva.... l’herm, el vestit, elz bosez, e las ginestas, els homes, ellas femnas, els rius, elas aiguas, e totas las cassas, els austorz, els esparviers, e tot aquo que poiretz conquerre de nostres feuzals.... Aisso avem jurat sobre IIII sanz Evangelis tocatz. Aquest do fo faigz ela ma N’helias de Montbru, que era Maëstre de las Maizos del Temple de Rozergue, e de N’hugo Guiral, que era comandaire de la Maizo del Temple de la Selva.
E els fetz lor no caritat de V cens sols de melgoires et de V ecus sols de rodanes.
Anno Domini M.C.LX.II.
Autor Nugo l’archipresteyre, é Bernat de Kastelpers, ou R. Guillem de Kassanhas, eu R. de Colnac, eu W. Peiro de la Gleiola, eu R. de Malvin, eu R. de Vilarzel, eu Durant de Balaster. E aisso fo faig en la gleia de Sta Maria de la Selva.
2. Archives La Selve.
La Sèlve

N° IV. — DONATION DE L’ÉGLISE DE RULHAC A L’ORDRE DU TEMPLE (1).
Département: Aveyron, Arrondissement: Millau, Canton: Réquista - 12

Rullac-Saint-Cirq
Domus Hospitalis Rullac

Conoguda causa sia a totz homes que eu Deusde Gat, e ou Estotz, donam a Deu e a Sta Maria e als cavalers del Temple de Jhrlm, ad aquels que ara i so ni azenant i seran, la gleiza de Ruitlac e tot quant avian ela parochia, ni om de noi e tot quant a la gleiza pertara, senes tota reteguda que no i fam de re, per l’arma de mo paire e de ma maire e per redempeio de nostres pecatz.
E deu no hom cantar mesa e matinas a la Selva e revider la cementeri, die Incentio Sanctæ Crucis
E si Deusde Gag morio en esta terra, deu lo sebelir a la Selva.
Aquest do feiro ela ma de Nugo Gairal ; el da lo ne LXXX sol. de caritat.
1. Archives La Selve.

N° V. — DONATION DE L’EGLISE SAINTE-MARIE DE CANABIÈRES A L’ORDRE DE SAINT-JEAN (2).
Commanderie de Canabières
Département: Aveyron, Arrondissement: Millau, Canton: Salles-Curan - 12

Canabières
Domus Hospitalis Canabières

Notum sit omnibus Sanctæ Dei Ecclesiæ filiis et fidelibus, tam presentibus quam futuris quod ego, Ademarius, Sanctæ Ruthenensis Episcopus Ecclesiæ, una cum consilio archidiaconorum et canonicorum ejusdem prædicatæ Ecclesiæ, condono et concedo Hospitali pauperum quod abetur in sancta civitate Jhrlm et Dno Geraldo, Dei servo et procuratori pauperum Christi, et successoribus ejus, in manibus Poncii, Prioris, et Ugonis Juliani, illam ecclesiam, quæ est constructa in honore beatæ Mariæ de las Canabieiras, quæ fuit antiquiter juris altaris nostræ sedis.
— Similiter ego Aldebertus de Malvass et uxor mea Ana et filii nostri Petrus et Bernardus et alii omnes, damus et relinquimus Dno Deo et Sancto Sepulcro et ad ospitale Jhrlm totum hoc quod nos habemus in ipsa ecclesia Sanctæ Mariæ de las Canabieiras, terram, feuum, mansiones, ortos, prata, vicarios, hommes, feminas, totum et ab integrum, sicut nos melius habemus, vel alii homines per manum nostram.
— Istud donum facimus pro redemptione animarum nostrarum et animabus patrum nostrorum, sine ulla retinencia quod non facimus.
— Et ego Ademarius, Ruthenensis Episcopus, eum consilio supradicto, condono et concedo Hospitali pauperum Jhrlm illam terram, quæ vocatur Pered et Peredet ad alode.
Ego Rannundus de Levedone hoc quod ab eo in Pered dono per ipsam convenienciam.....
2. Archives Canabières.

N° VI. — DONATION PAR LE COMTE DE RODEZ A L’ORDRE DE SAINT-JEAN (1221) (1).
Anno Dni M.CC.XXI, Indictione VIIIIa, XV kalend. Novembris. Manifestum sit cunctis quod ego, Henricus Dei gratia, cornes Ruthenensis, apud Acon, gravi detentus infirmitate, compos tamen mentis et ordinator, dono et in perpetuum irrevocabiliter trado in helemosinam Deo et domui Sancti Hospitalis Jhrlm, in manu fratris Garini de Monteacuto, ejusdem domus venerabilis Magistri, pro redempeione peccatorum meorum et antecessorum et successorum meorum, villam meam de Caneto, cum omnibus pertinenciis suis, sicut michi pertinet et pertinuit ; dono et in presenti trado eidem Hospitali omnes mansos meos de Frontignano et quicquid habeo vel habere debeo in Bastida de Sauvaterra et omnibus suis pertinenciis, ita quod de cetero dicta domus Hospitalis dictant Bastidam cum omnibus suis pertinenciis habeat libere et quiete.
Et dono eidem Hospitali omnes homines quos in eadem Bastida habeo et mansos omnes, quos circa et juxta eamdem Bastidam habeo, et mansos meos omnes, qui sunt circa et juxta Canabieiras et mansos omnes meos, qui sunt circa et juxta Bonum Locum.
Omnia prædicta, sicut michi et meis antecessoribus pertinent et pertinere debent aliquo modo, dono, laudo et concedo et perpetuo irrevocabiliter trado Deo et Sancte domui Hospitalis Jhrlm, ita quod habeant, teneant, possideant libere et quiete.
Et est sciendum quod de prædicta sancta domo multa et magna recepi servicia quamdiu moram in partibus Siriæ feci.
Volens et desiderans bonorum omnium, quæ fient et facta sunt, esse participent et consortem, in die obitus mei, volo suscipere habitum ejusdem domus et in suo cimiterio meam elegi sepulturam.
Unde rogo Dnam A. Comitissam, uxorem meam karissimam et W. filium meum karissimum, ut de prsedicta helemosina, sine omni contradictione, dictum investiant Hospitale, ad omnes suas voluntates faciendas.
Actum est Acon in domo Hospitalis.
Hujus rei sunt testes Guillelmus venerabilis Burdegalensis archiepiscopus, Magister Bertrandus et Petrus Maurini et Bertrandus de Mazeiolas, miles, Gribertus del Boi, Mironus de Ruppe, milites Et ego Bernardus de Villafranca, imperialis aulæ publicus notarius, interfui et, rogatus, scripsi et, ejus proeceptis, suis sigillis propriis roboravi etiam.
1. Archives de Canabières.

N° VII. — DONATION PAR VIRGILE DE VEZINS A L’ORDRE DU TEMPLE (1).
Donation au Temple des fiefs de Frontinet et d’Asnières (vers 1147)
Conoguda causa sia a totz homes quod ego Vergilis de Vezin, quant vole anar in Jhrlm, donei, e feitz o donar a Bego mo fraire, a Deu e alla maiso del Temple lo mas de Frontinet per alo e deman que faziam en Aseneiras ni far i podiam per nos o per Bermon de Vereiras, nostre cosi.
Aquest do fazem dal tal guisa : en Vergiles e Beg mos fraire nos ne despolem e revestim ne la maiso del Temple el mas d’Elias de Montbro, sas tot retenemenz, al seu entendement.
A Sancte Leoneio, al gimel de Sto Petro.
Hujus rei sunt testes Deuscle, capellanus Sancti Leoncii et Deusde Vergelis et Uc de Morers e Peyre Bernat de Vezin, en Guiral Gaucelin.
1. Archives de La Clau.

N° VIII. — DONATION PAR L’ABBÉ DE VABRES A L’ORDRE DU TEMPLE (1148) (1).
Département: Aveyron, Arrondissement: Millau, Canton: Pont-de-Salars, Commune: Prades-Salars - 12
Anno ab Incarnatione Domini MCXLVIII. Conoguda causa sia a toz ornes que en Peire, abbas da Vabre, ab cossel dels senhors de la maiso, do e ab aquesta present carta livri a Deu, et a te, Elias de Montbru, e alls cavaliers del Temple, ad aquel que ara isso ni que adevan isseran, la meitat del deime del mas ciel Bez que acaptez de Bernat de Nant.
Hujus rei sunt testes Bernatz de Rochafort, Prior de Condabriac et Guill. de Cervieras e Ramunz Guiffre de Vendelovas.
1. Archives de La Clau.

N° IX. — DONATION DE LA VILLE DE LA CLAU A L’ORDRE DU TEMPLE (1234) (2).
Département: Aveyron, Arrondissement: Millau, Canton: Salles-Curan, Commune: Vézins-de-Lévézou - 12

La Clau
Domus Hospitalis La Clau

In nomme Dni Nostri Jesu Christi.
— Anno Incarnationis ejusdem MCCXXXIX, VIII Idus septembris. Sit notum cunctis hoc scriptum audientibus, quod ego Grimaldus de Salis et ego Aiglina, uxor ipsius, filia quondam Begonis de Vezin, nos ambo insimul recepti in confratres et donatos domus milicias Templi per Guillelmum
Fulchonem, tenentem locum Magistri Majoris Provinciæ et Hispaniæ, videlicet Fulchonem de Montepesato, astantibus et consentientibus Guillelmo Arnaldo, Preceptore domus Sanctæ Eulaliæ, et Rostangno de Ayena, Preceptore de Pedenacio, et Bertrando de Salis, Preceptore domus Silvæ et Limozæ..... ; receptione supradicta facta, pure, libere et simpliciter, sine prece et precio, sponte, mera liberalitate, pro amore Dei et redempcione nostrarum animarum et parentum nostrorum et pro helemosina, damus et concedimus tibi præfato, Guillelmo, Fulchonis, recipienti nomine supradictæ domus miliciæ Templi, et dicte domui et fratribus ipsius domus presentibus et futuris villam et municionem seu bastidam, quæ dicitur Clavis, cum omnibus pertinenciis suis, sive sint homines, sive hedificia, sive terras heremæ vel culte, prata, vel nemora, vel aquæ, et quicquid aliud circa dictam villam seu forciam habebamus vel habere debemus.
Item donamus tibi, recipienti nomine ipsius domus, totam terram illam et honorem et quicquid emimus a Poncio de Petraval milite.
Supradictas donaciones ita facimus scilicet, retento nobis, quamdiu vixerimus, usufructum, ita quod, post utriusque nostrùm mortem, usufructus ad proprietatem libere revertantur ; promittentes firmiter et jurantes super Dei IIII Sancta Evangelia, a nobis corporaliter tacta, quod dictas donaciones ratas, firmas habebimus et quod nunquam contraveniemus.
Hæc omnia, prout superius dictum est, fuerunt acta apud supradictam bastidam, quæ dicitur Clavis, in presentia supradictorum Preceptorum et fratrum ipsius domus ; et interfuerunt testes, ad hoc vocati et rogati, Guillelmus Rostangni, miles, B. Aimerici, Steph. Poncii, Deodatus Peirola, miles de Boazo.
1. Archives de La Clau.

N° X. — DONATION PAR RAYMOND DE LUZENÇON A L’ORDRE DU TEMPLE (1140) (1).
Département: Aveyron, Arrondissement et Canton: Millau, Commune: Saint-Georges-de-Luzençon - 12
L’Eglise Saint-Georges-de-Luzençon
In nomine Dei omnipotentis. Ego Ramundus de Luzencione, abrenuncians seculo et propriis ejus, relinquens omnia, dono memetipsum Dno Deo et militæ Templi Salomonis Jhrosolimitani, ut quamdiu vixero, juxta meam possibilitatem, pro Deo et pauperibus effectius ibi serviam.
Dono igitur Deo et fratribus prædictæ milicæ, presentibus et futuris, cum consilio et voluntate fratrum meorum Willelmi de Luzencione, Petri atque Bermundi, in termino castelli de Luzencione, ipsam vineam, quæ vinea vetera appellatur.
Dono etiam Dno Deo et fratribus supra rneinorate miliciæ Templi, cum consilio et assensu Dni Ademarii, Ruthenensis Episcopi, ipsam vineam de Creissagueto et ipsam meam mansionem, cum orto, quant habeo et habere debeo, ad Ecclesiam Sti Georgii.
Prædictum honorem totum, cum omnibus sibi pertinentibus, donaverunt et tradiderunt Dno Deo et prædictis fratribus Templi, presentibus et futuris, in manu Poncii de Luzencione, ejusdem miliciæ fratris et ministri, Willelmus de Luzencione et fratres ejus Petrus atque Bermundus, qui ejusdem donationis laudatores et testes existunt.
Fuit autem hæc donatio facta in castello de Luzencione et laudata ad pedem turris, in mense Madio, feria VIa, anno Dnico MC.XL. Regnante Rege Lodoyco. Mandato Ramundi de Luzencione, Petrus scripsit.
1. Archives de Saint-Georges.

N° XI. — DONATION DE LA VILLE DE SAINTE-EULALIE-DU-LARZAC A L’ORDRE DU TEMPLE PAR LE COMTE DE BARCELONNE (1159) (1).
Département: Aveyron, Arrondissement: Millau, Canton: Cornus - 12

Sainte-Eulalie-de-Cernon
Domus Hospitalis Sainte-Eulalie

In Dei nomine. Ego Ramundus Beringarius, Comes Barchiniensis et, Dei gratia, Regni Aragononsis Princeps, pro remissione peccatorum meorum et salute animæ patris mei, qui fuit miles ac frater Sanctæ miliciæ Templi Salomonis, dono et concedo Deo et fratribus dicte miliciæ et tibi, fratri Heliæ de Montebruno, in partibus Ruthenensibus Magistro, villam Sanctæ Eulaliæ et terram, quæ dicitur Larzach, quæ sita est in comitatu meo Amilianensi, salvis tamen cunctis ibidem possessoribus suis possessionibus.
Et liceat vobis terram prædictam habere in perpetuum in alodium et adquirere ibi per empcionem, vel donacionem, vel alium modum.
Et possitis ibi facere villas et forcias et alias utilitates dictorum fratrum.
Nulla persona militaris, vel alia, presumat invadere seu molestare dictos fratres, vel eorum pecora, seu violare domos eorum.
Si quis autem contravenire presumpserit, iram omnipotentis Dei incurret.
Quod est actum apud Gerundam, anno Dominicæ Incarnationis MCLVIIII, mense Decembris.
— St RAIMDI COMES.
— St Bemardi Cesagustani Episcopi.
— S† Odonis Osceusis Episcopi.
— S† Arnaldi Mironis Comitis Palajensis.
— S† Bernardi de Cornigo Comitis.
— S† Gaucerandi de Pinos.
— S† Petri Bertrandi de Belloloco.
— S† de Mataplano.
— S Poncii, clerici Barchiniensis Ecclesæ, scriptoris Comitis, qui hoc scripsit.
1. Archives de Sainte-Eulalie.

N° XII. — PRIVILÈGES CONCÉDÉS A L’ORDRE DU TEMPLE PAR L’ÉVÊQUE DE RODEZ (1189) (1).
Anno Dominicæ Incarnationis MCLXXXIX, mense Aprili, Ego Ugo, divina dignatione Ruthenensis Episcopus, cum consensu et voluntate capituli Ruthenensis, dono et concedo et in perpetuum libere habere permitto fratribus miliciæ Templi, presentibus et futuris, in manu Bernardi Eschaffredi, gubernatoris ejusdem miliciæ infra Ruthenensium, omnia quæ possident, vel ex pristina adquisitione possidere debent, in parrochia Sancti Georgii, vel infra terminos ejusdem confirmo et eisdem fratribus omnia privilegia sua et Ecclesias quas in Ruthenensis Episcopatu possident. Remitto et illis omnes querclas, quas adversus eos habebam et nominatim relaxo eis quicquid ex occasione Decreti exigere poteram, de donis, vel legatis, sive helemosinis, quas parochiani mei ipsis fecerunt, vel de cetero facturi sunt.
— Ego quoque B. Eschafredi, cum consilio et voluntate mei (Magistri) R. de Caneto et tocius capituli Sanctæ Eulaliæ, remitto Dno Ugoni, Ruthenensi Episcopo, omnes querelas, quas domus Templi adversus eum habebat, vel habere poterat.
Hoc autem factum est in capitulo Ruthenensi, presentibus et partes suas interponentibus W. archidiacono, Aimerico, Præposito, W. de Vaureliis canonicis ; testibus quoque existentibus W. della Roqua, W. della Barreira, Rigaldo Amblardi, G. de Mercadil, R. de Tozena, G. d’Arpaio, et P. Bonecio, qui cartam scripsit.
1. Archives de Saint-Georges.
Sources : A. DU BOURG. Etablissements des chevaliers du Temple et de Saint-Jean-de-Jérusalem en Rouergue, avec pièces justificatives.Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de l’Aveyron. Rodez 1881.

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