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Commanderies de l’Ordre de Malte
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Commanderie de Canabières

Département: Aveyron, Arrondissement: Millau, Canton: Salles-Curan - 12

Domus Hospitalis Canabières
Domus Hospitalis Canabières

Tome 1
Aimar, évêque de Rodez, donna à l’Ordre de Saint Jean et au grand maitre Géraud l’église de Sainte Marie des Canabières avec ses dimes. La donation est sans date ; elle fut acceptée par le grand prieur Pons. Aimar commença à siéger l’an 1099 et mourut vers l’an 1138.
Aldebert de Malvass qui avait des droits sur cette église, s’en départit dans le même temps en faveur de l’Ordre, du consentement de sa femme et de ses enfants. (2)
2. Chef des Canebières, n° 4. — Gallia christiana, tome I, colonne 206.

Frère Gaucelin du Tournel fut fait grand commandeur, environ l’année 1305. Le grand maître, qui était, comme lui, du pays de Gevaudan, lui procura cette charge. Il était probablement fils d’Odile Guerin, seigneur du Tournel, et de Miracle de Montlaur. Il avait assisté au chapitre du prieuré de Saint-Gilles, de l’an 1284, avec les chevaliers Pierre et Raimond du Tournel, ses frères. Il était, en 1293, commandeur de Gap. Ses frères furent aussi commandeurs, le premier le fut de Puisubran et le dernier des Canabières.

Le commandeur Raimond d’Olargues n’avait pas été oublié, dans la distribution des commanderies, qui avaient appartenu aux Templiers. Il avait été pourvu de celle de Sainte Eulalie en Rouergue, une des plus considérables de leur province de Provence. Il l’était encore, au mois de novembre 1314 ; il s’en démit alors, pour faire plaisir au grand maître, qui voulait la donner à frère Pierre de Chaudeyrac, commandeur de Saint Félix de Millau et des Canabières, qui était originaire du Gévaudan, comme lui, et peut-être son parent. On donna, en échange, Saint Félix à Olargues. Il paraît, par un titre du 29 décembre de cette année, qu’il possédait alors cette commanderie. Chaudeyrac était commandeur de Rouergue, du côté de Rodez, au-delà du Tarn. Le grand maître l’en fit aussi commandeur au-deçà de cette rivière.

Frère Raimond de Casillac
(D’or à deux lions léopardés, rampants de gueules à la bordure de sinople chargés de six besans d’argent)
Le grand maître Casillac, conféra, de l’avis de son conseil, au mois d’octobre 1384, le grand prieuré à frère Raimond de Casillac (2), commandeur de Canabières (3) et de Campagnoles, avec les chambres de Saint-Gilles, Sainte-Eulalie et Nébian. Il était sorti des seigneurs de Casillac en Quercy, lieu dont l’église dépend de la commanderie du Bastit. Cette maison s’est éteinte, depuis environ plus d’un siècle. Comme il avait résolu de résider à Avignon, il nomma, le 28 d’octobre, des procureurs, pour l’administration de son grand prieuré.
2. Cazilhac (Lot), arrondissement de Gourdon, canton de Martel.
3. Canabières sur la montagne du Levezou, dans le Rouergue, diocèse de Rodez, commanderie relevant du grand prieuré de Saint-Gilles.
4. Campagnolles, membre de la commanderie de Saint-Félix-de-Sorgues (Aveyron), arrondissement de Saint-Affrique, canton de Camarès

Sources : Raybaud, Jean. Histoire des grands prieurs et du prieuré de Saint-Gilles. Tome 1. Nîmes 1904 BNF

Tome 2
Commanderie de Camarès
Les habitants de Béziers s’étaient obligés, dans le traité qu’ils avaient fait avec les députés de l’Ordre, dont j’ai déjà parlé, de payer la somme qui avait été réglée pour le dédommagement de l’Ordre, lorsque le commandeur de Béziers ou le grand maître feraient bâtir une maison dans cette ville ou en dehors ; et conséquemment cette communauté prit une délibération conforme à cet accord, le 27 juin 1459.

Le grand commandeur Viel mourut, au commencement de l’année 1460. Son successeur fut frère Pierre Rafin, commandeur de Vaours (1). Il était natif de Rouergue.

Il fit unir à sa commanderie celle de Montricoux (2), par un décret du conseil. Le chapitre de cette année, qui se tint à Montfrin, détacha de la commanderie de Sainte-Eulalie, le membre de la Clau et l’unit à celle de Canabières.

Dans le même temps, le commandeur unit à Sainte-Eulalie la rente, que l’Ordre avait sur le péage du pont vieux de Millau, de la partie du vicomte de Cressel. Le chapitre unit ensuite la commanderie de Capestang à celle de Peyriès, celle de Laroque à celle de Domps, celle de Croussillon à Joucas. Mais la langue de Provence ne voulut point approuver l’union du membre de la Clau aux Canabières, ni celle de la pension du pont de Millau à Sainte-Eulalie ; et, bien loin de là, ses procureurs écrivirent au grand prieur d’unir la commanderie de Millau à celle de Canabières, et la pension du péage à Grésan.

Ricard en donna part au chapitre de l’année 1461. Le commandeur Jean de Castelnau, procureur de frère Guy de Montarnaud, commandeur de Grésan, ne voulut point accepter cette pension, dont on ne retirait plus rien, parce que le roi la disputait à la religion. Il déclara qu’il consentait que l’union, qui en aurait été faite à la commanderie de Grésan, fût de nulle valeur, le chapitre l’ordonna ainsi, et que celle, qu’on avait faite de la Clau aux Canabières, aurait son effet.

On avait résolu, dans une assemblée générale, tenue à Rhodes, le 6 de novembre de l’année-précédente, d’y appeler plusieurs grands prieurs et commandeurs, parce que le sultan d’Egypte menaçait de faire la guerre à l’Ordre. De ce nombre était le grand prieur Ricard, frère de Jean de Castelnau, commandeur de Douzain, Peyriès, Béziers, Espalion et Jalès, Honoré de Cucuron d’Avignon, Dalmas Brotin du Poët-Laval, Guillaume de la Borme de Reyssac et Espinas, et Georges Flote de Gap. Et pour survenir aux grandes dépenses que l’Ordre était obligé de faire, on avait imposé une responsion extraordinaire. On avait chargé Ricard de retirer celle de son prieuré, avec le commandeur de Castelnau et frère Jacques de Bourbon, commandeur de Boncourt, trésorier général de l’Ordre en France.

César de Villeneuve Thorenc
(De gueules frettés de six lances d’or, les interstices semés d’écussons de même, sur le tout un écu d’azur, chargé d’une fleur de lys d’or)

Le grand prieuré fut conféré, le 12 du même mois de mai 1714, au grand commandeur César de Villeneuve Thorenc, qui en prit possession par procureur, le 30 d’août suivant.
La maison de Villeneuve, qui tire son nom et son origine du lieu de Villeneuve, au diocèse de Vence, et qu’on croit être la même que celle des seigneurs de Trans et des Arcs, dont était issu le grand maître Hélion de Villeneuve, a pour tige le fameux Romieu de Villeneuve, qui fut le premier ministre de Raymond Béranger V, comte de Provence, son intendant de ses finances, et sénéchal de Provence. Il fit son testament, le 15 décembre 1550 ; il s’y voit qu’il était seigneur de la ville de Vence, et des lieux de la Grande Trignan, Saint-Jean le Castelet, Villeneuve, Cagnes et autres terres ; ses descendants se partagèrent en plusieurs branches. Notre grand prieur était fils de Claude de Villeneuve, seigneur de Thorenc, et d’Isabeau de Martin Puilobier. Il avait été reçu dans l’Ordre, le 30 avril 1639. Après sa promotion au grand prieuré, il nomma son lieutenant le commandeur Annibal de Seguiran, qui exerçait cette charge sous son prédécesseur. La grande commanderie fut donnée, le même jour 12 de mai 1714, à frère Richard de Sade Masan, commandeur de Jalès.
Les Turcs ayant, dans ce temps-là, levé une flotte considérable, on craignit qu’elle ne fût destinée contre Malte.

Le conseil délibéra, le 5 de janvier 1715, de citer tous ceux de l’habit, même les novices et ceux reçus de minorité, qui auraient atteint l’âge de 18 ans, à se rendre à Malte avec leurs armes par tout le mois de mars suivant.

On dispensa seulement ceux qui, par les faiblesses de leur grand âge et leurs incommodités, n’étaient pas en état de combattre. Le lieutenant de Séguiran, lieutenant du grand prieuré, envoya des copies de la citation à tous ceux qui résidaient dans les limites du grand prieuré. Ils se rendirent avec beaucoup de promptitude à Malte, même ceux qui, à cause de leur grand âge et de leurs infirmités, en étaient dispensés. Et, dans peu de mois, on vit arriver un grand nombre de chevaliers, même plusieurs gentilshommes laïques, qui voulurent avoir part à la gloire de défendre ce boulevard de la chrétienté ; mais ils n’eurent pas l’occasion de signaler leur courage, parce que le Turc ne fit aucun mouvement, apparemment parce qu’il fut informé du bon état où était l’ile, par les soins du grand maître, et du grand nombre de chevaliers qui s’y étaient rendus.

Le grand prieur de Thorenc étant tombé malade, nomma par son désappropriement le premier commandeur de la commanderie qu’il avait fondée, frère Pierre de Tibaud Saves, commandeur de Canabières. Les bulles ne lui furent pourtant expédiées que le 23 décembre de l’année d’après.
Thorenc mourut à Malte, le 24 octobre 1716.

Frère Octave de Galéan
(Bandé d’or et d’azur de six pièces, au chef de gueules, chargé d’un lion passant d’or) La nouvelle de la mort de frère Vincent Sauveur de Gaillard étant arrivée à Malte, on conféra, le 17 mars 1745, le grand prieuré au grand commandeur frère Octave de Galéan, qui en prit possession par procureur, le 5 de mai suivant. Il était fils d’André de Galéan, citoyen de Nice, et de Suzanne de Grimaldi du Bueil. Il avait été reçu dans la langue de Provence, le 15 décembre 1675.
Il fit son lieutenant frère Jacques-Armand de Vachon Belmont, commandeur de Trinquetaille et des Canabières.
Azémar dit Monis ou Mozier (Arnaud), commandeur des Canabières.
Tibaud Saves (Pierre de), commandeur de Canabières.
Laincel (Olivier de), commandeur de Canabières.
Lamassère (Pierre de), commandeur de Canabières.
Sources : Raybaud, Jean. Histoire des grands prieurs et du prieuré de Saint-Gilles. Tome 2. Nîmes 1905 BNF

Mairie de Canabières
La commanderie des hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem des Canabières est la plus ancienne fondation hospitalière en Rouergue. On ne peut la voir que de l’extérieur.
Fondée en 1120, il en subsiste l’église Sainte marie avec sa nef et son porche du XIIe siècle, son chœur et ses chapelles du XVe, la croix du cimetière du XVIe (sculptée sur les 4 faces) et le bâtiment carré de la commanderie en partie du XVe siècle. Propriété de plusieurs particuliers, elle ne se visite pas mais vous pouvez l’observer de l’extérieur.

Eglise Saint-Jean Baptiste
Située à un carrefour important, les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, créèrent au XIIe siècle un hôpital dédié au Saint-Sépulcre. De cet établissement, il ne reste que l’église avec sa nef du XIIe siècle et encore couverte d’une charpente du XVIIe siècle.
Sources : Tourisme en Aveyron

Affiches de Paris
Bois de l’Ordre de Malte à vendre, le Lundi 15 Novembre 1748, neuf heures du matin, du grand Prieuré de Saint Gilles, des Commanderies de Capere, de Monfrin, de Saint Cristol, de Sainte Anne, de Bézier, de Barbantane, de Cap-Francès, maitrie de Montpellier ; des Commanderies du Bastit, de la Tronquiere, de la Canabieres, de Millau, de Saint Félix, maitrie de Rhodes ; des Commanderies, de Jalès, de Palliers, maitrise de Villeneuve le Berg ; des Commanderies de Homps, de Grezans, maîtrise de Quillan etc.
Sources : Boudet, Antoine-Chrétien. Les Affiches de Paris. Paris le 14 novembre 1748 Suite

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