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Commanderie du Mont-de-Soissons
Département: Aisne, Arrondissement: Soissons, Canton: Serches - 02

Domus Hospitalis Mont-de-Soissons
Domus Hospitalis Mont-de-Soissons

Mont-de-Soissons, est situé dans la paroisse de Serches, et était une commanderie du Temple.
Le nom de cette commanderie indique clairement qu'elle était formée des deux établissements distincts. En effet, le Mont-de-Soissons, situé dans la paroisse de Serches, était une commanderie du Temple ; et Maupas, à un quart de lieue de la ville de Soissons, en était une de L'Hôpital. A- la fin du XVe siècle, les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem jugèrent à propos de réunir, vu leur proximité, ces deux commanderies en une seule, et de fixer le siège de cette nouvelle baillie au Mont-de-Soissons.

On peut considérer le Mont-de-Soissons comme l'un des plus anciens établissements du Temple ; car il n'y avait pas quinze ans que l'Ordre était fondé ; que, déjà, il avait là des biens.
En 1133, Gauthier, évêque de Soissons, à cause du dévouement que les Templiers montraient à la religion, leur faisait donation des menues dîmes de sa cour ou ferme de Serches à la condition qu'ils lui paieraient un cens de douze deniers chaque année.
Des lettres de Anscufle, autre évêque de Soissons, de l'année 1157 portent que Eudes, seigneur de Saint-Médard, donnait alors aux frères du Temple, sa maison et ses terres censuelles et vinales avec son héritage mobile, pour en jouir seulement après sa mort.
Robert, comte de Braisne, et Agnès, sa femme leur accordaient, en 1158, tout ce qu'ils possédaient à Vauberlin.

En 1192, Nivelon, évêque de Soissons, confirma la donation faite par Emeline, femme de Thomas de Fismes, aux frères de la chevalerie du Temple, de la tierce partie de sa terre de Bucy sous réserve d'usufruit, mais en s'obligeant à payer chaque année à la maison du Temple, un cens de douze deniers. Cependant dans le cas où la donatrice viendrait plus tard à avoir un enfant, il était convenu que cette terre ferait retour à ce dernier, lors de sa majorité

Godefroy, abbé de Saint-Médard, donna, en 1200, aux Templiers pour obtenir en faveur de son église le bénéfice de leurs prières, un champ que son couvent avait à Serches, près de leur maison, sur le Mont-de-Soissons. Au XIIIe siècle, nous trouvons les seigneurs de Faveroles combler de leurs libéralités les chevaliers du Temple. En 1206, Landry de Faveroles leur accordait la libre possession de tout ce qu'ils avait dans sa mouvance au Mont-de-Soissons. En 1240, Gilbert de Faveroles leur donnait divers terrages. En 1247, c'était Robert de Faveroles qui leur amortissait des terres achetées par eux dans son domaine, au lieu dit Culeron. Le même seigneur leur accorda en en 1253, l'amortissement d'autres biens nouvellement acquis.

Les Templiers possédaient à Vilblain, paroisse de Chacrise, un moulin qui était grevé d'une rente de vingt essieus de blé envers Gérard, seigneur du lieu. Celui-ci voulut bien leur en faire l'abandon en 1269, par des lettres émanées de l'archidiacre de Soissons, du mois de décembre de la même année.
Après la chute des Templiers, la maison du Mont-de-Soissons ayant passé en la possession des Hospitaliers, le Grand-Prieur de France crut devoir faire dresser alors un état estimatif des biens et revenus de cette commanderie. Cet état écrit en latin porte la date du 10 mars 1309.

Nous voyons, par ce curieux document, qu'il appartenait alors à la maison du Mont-de-Soissons, ad domum de Monte Suessionensi, cinquante-cinq muids, modios, et quatre setiers de terre valant en revenu, année commune, pareil nombre de muids et de setiers de grains, nature de blé, au prix de 65 sols tournois le muid, contenant douze setiers.
Somme: CCVII livres X sols.
XXX arpents de pré, à raison de XXV sols l'arpent, XXXVII livres X sols tournois.
XIV arpents de vigne, à X sols l'arpent, VII livres tournois.
Blé de rente, VII muids IIII setiers et un esseu, à raison de V sols le setier, XXII livres II sols VI deniers.
Avoine de rente, II muids X setiers, et un esseu à III sols et IV deniers tournois le setier, XCV sols tournois.
En vinages à Soupir, upud S'oupy, dix tonneaux de vin à XV sols le tonneau, VII livres X sols.
A Cerseuil, apud Cersueil, un muid de vin, XV sols.
A Augy, aptcd Augis, et à Cerseuil, en menues dîmes, lots et ventes, XVI sols.
Le four et autres revenus de Serches, de Cherchiis, XII livres.
En terrages, à Cery, VI livres VIII sols tournois.
Pour un jardin à Dhuizy, apud Duisyy, XL, sols tournois.
Apud Chevagium, par an, X sols.
IIII marc d'argent, faisant VI livres tournois dus chaque année par le seigneur de Coucy, de Concieo
La valeur du revenu de la maison du Mont-de-Soissons, CCCXV livres VI sols VI deniers.
Les charges de la maison n'étaient par année, que de 29 livres 18 sols, 6 deniers tournois.

Les guerres du XVe siècle causèrent de grands dommages à la maison du Mont-de-Soissons, si l'on en juge d'après le rapport des commissaires délégués pour la visite prieurale de 1495, conçu en ces: termes :
« Avons visité la chapelle du Temple du dit lieu du Mont-de-Soissons ; laquelle est fort grande et de grant coust d'entretien, chargée de troys messes la sepmainne, bien entretenue et enverrinée, assez mal garnie d'ornements pour le service d'icelle. Auprès de la chappelle est la maison tout en ung clos ; la-dite maison souloit estre fort grande de ediffices, mais à présent est fort destruicte à cause des guerres des Angloys. Audit lieu, la religion a toute jurisdicion et y souloit avoir justice levée, qui est destruicte de XV ans en ça, car les pilliers vielz y apparent encore, et le commandeur a promis de la faire relever. »

Le Commandeur, seigneur et haut justicier du Mont-de-Soissons, percevait un assez grand nombre de cens et de rentes à Serches Nanteuil, Vasseny et autres lieux circonvoisins.
Les terres dépendant du Mont-de-Soissons montaient à plus de 500 arpents. Le domaine avec les revenus de la seigneurie, était loué en 1757, 2,800 livres ; et en 1783, 4,000 livres.
Beaucoup de membres ou maisons dépendaient du Temple de Mont-de-Soissons. Nous en donnons la liste d'après l'inventaire fait en 1309.
C'étaient :
La maison de Soissons, domus de Suessione
La maison d'Acy, près Soissons, domus de Aciaco prope Suessionem
La maison d'Ambrief, domus de Arabriers
La maison de Rosières, domus de Roseriis
La maison de Mont-Hussart, domus de Monthaussart
La maison de Vieil-Arcy, domus de Veteris Arceio
La maison de Chassemy, domus de Chasserai
La Maison de Vailly, domus de Valiaco
La maison de Chavonne, domus de Chavoniis
La grange d'Oulchy, grangia de Ulcheia
La maison de Billy-sur-Oureq, domus de Billy super Urcam
La maison de Vaux-Saint-Nicolas, domus de Vaus Sancti Nicolai
La maison de Mortefontaine, domus de Mortefontana
La maison de Fismes, domus de Fismis
Il y avait encore :
La maison de Passy-sous-Sainte-Gemme, domus de Pacy subtus sanctam Gemmam
La maison de Châtillon, domus apud Castellionem
Mais ces deux maisons furent détachées en 1470 de la commanderie du Mont-de-Soissons, pour être réunies à celle de Reims. Par compensation, on adjoignit au Mont-de-Soissons, Maupas, ancienne commanderie de l'Hôpital, près Soissons.

Soissons
Département: Aisne, Arrondissement et Canton: Soissons - 02

Domus Hospitalis Soissons
Domus Hospitalis Soissons

Les Templiers possédaient, au commencement du XIIIe siècle, une maison dans la ville de Soissons.
Par une déclaration du mois de janvier 1216, un nommé Ponçard Dupuis, de Puteo, reconnaissait tenir des frères de la chevalerie du Temple, une maison à Soissons, sise devant l'élise de Saint-André, au canon annuel de vingt sols, payable à la Noël, et de trente-deux deniers et une poule à rendre à la saint Remi.
Nous retrouvons dans un bail du mois d'août 1268, la même maison, appelée la Maison du Temple de Soissons, domus Templi apud Suessionem, louée à vie à un nommé Jacquemin, au cens de vingt sols par an.
Par une charte du mois de mai 1295, donnée en forme de vidimus, le chevalier Hugues de Paraut, commandeur des maisons de la chevalerie du Temple en France, déclara accorder à ses bons amis, Adam, dit Clairent de Corche, et à Guillaume, son fils, à titre de cens et pendant leur vie seulement, la maison du Temple, sise à Soissons, en la rue Saint-Martin, près de la chapelle de Saint-André, moyennant une redevance de cinq sols de petits tournois à payer chaque année aux frères du Mont-de-Soissorrs.
Pendant les guerres du XV, siècle, la maison de Soissons servait de refuge au Commandeur qui y avait retiré tout ce qu'il avait de plus précieux.
En 1757, la maison du Temple, située clans la rue, alors nommée rue de l'Échelle-du-Temple, fut reconstruite de fond en comble un sieur Leboeuf, à la condition que lui et sa femme en jouiraient viagèrement, en rendant chaque année au commandeur du Mont-de-Soissons une somme de 50 livres.

Acy
Département: Aisne, Arrondissement: Soissons, Canton: Acy - 02

Domus Hospitalis Acy
Domus Hospitalis Acy

La maison d'Acy, à une lieue de Soissons, parait n'avoir été qu'une simple métairie, dont une partie des terres aurait été donnée par un seigneur d'Ambrief, village voisin. Ce personnage, du nom de Robert d'Ambrief, par des lettres de l'official de Soissons du mois de janvier 1254, déclara faire donation aux Temple d'une pièce de terre arable qu'il avait sur le mont d'Acy, près de Soissons, au lieu dit, aux Coutures de Beaumont. Il leur accordait, en outre huit essieus de terre et un terrage dans les deux coutures du Temple dont une était située au Champ-des-Anes, l'autre à la Marlière, sur le chemin d'Ambrief.

En 1474, Mathieu de Sully, commandeur du Mont-de-Soissons accordait à bail emphytéotique à Jehan de Roussel, la maison Arcy avec vingt-quatre setiers de terre en labour et vignes, située au lieu dit La Couturelle, tenant au chemin de la de Vicomté, au canon annuel de 32 sols parisis, mais à la charge de faire édifier à ses frais, en dedans six ans, plusieurs bâtiments, et de mettre en culture de vigne vingt-quatre setiers de savarts qui appartenaient à la commanderie.
La maison d'Acy était affermée, en 1788, 160 livres.

Ambrief
Département: Aisne, Arrondissement: Soissons, Canton: Oulchy-le-Château - 02

Domus Hospitalis Ambrief
Domus Hospitalis Ambrief

A une demi-lieue du Mont-de-Soissons se trouvait domaine d'Ambrief, dont la maison était située dans la grande rue du village, presque à l'angle du chemin qui s'en détache pour aller à Mesmin.
Voici comment s'exprime sur ce membre de la commanderie le rapport de la visite prieurale de 1495 :
« A une lieue, près de la ville de Soissons, a ung villaige nommé Ambriers, environ de XL feuz, la moitié desquelz sont hommes de la commanderie a foute jurisdicion, et les aultres à ung seigneur de Paris. Audit villaige, le Commandeur prent aucunes censives et rentes, et a une ferme où il y a une maison et grange pour le mestayer. Y a environ CC arpens de terres labourables, et donne de pourfiet par an X muis de blé les deux pars froment, et l'aultre avoyne. »
Le revenu d'Ambrief était :
En 1309, de 67 livres et 19 sols tournois.
En 1757, de 700 livres.
En 1788, de 3,000 livres.

Rozières
Département: Aisne, Arrondissement: Soissons, Canton: Oulchy-le-Château, Coummune: Rozières-sur-Crise - 02

Domus Hospitalis Rozières
Domus Hospitalis Rozières

Cette maison était située dans la grande rue du village, tenant à une ruelle nommée Ruelle de l'Arbalète. C'est par des acquisitions successives que les Templiers formèrent leur terre et seigneurie de Rosières. Un seigneur des environs, Eloi de Maast, de maas, écuyer, donnait en avril 1233 aux frères du Temple, tout ce qu'il tenait d'eux en fief à Rosières.
D'autres seigneurs du pays, Gilles de Billy, de billiaco, écuyer, et sa femme Emeline, fille de Verrnond de Septmonts, Guillaume de Celles, et Alide, sa femme, leur vendirent en mars 1250 une vigne au terroir de Rosières, au lieu dit.
En 1262, Foucard, chapelain de Limé, par des lettres données sous le sceau de l'official de Soissons, fit don aux Templiers de tous ses acquêts, au nombre desquels il y avait une vigne à Rosières, au lieu dit Chevery.
On lit dans le rapport de la visite prieurale de 1495, au sujet desmembres qui composait la commanderie du Mont-de-Soissons « Ung villaige, nommé Rosières, auquel a VIII ou X feuz, hommes de ladite commanderie justiciables, où a une ferme, où a quelque peu de terres et de prez. Audit villaige, y a de censives et rentes qui vallent avec ladite mestayrie XII livres tournois. »
Le domaine de Rosières comprenait en terres à labour et prés, seulement, une cinquantaine d'arpents, affermés avec les droits de seigneurie: En 1757, 280 livres.
Et en 1788, 500 livres.

Le Mont Hussard
Département: Aisne, Arrondissement: Soissons, Canton: Courcelles-sur-Vesle - 02

Domus Hospitalis Mont Hussard
Domus Hospitalis Mont Hussard

La maison que les Templiers possédaient en ce lieu est mentionnée dans les archives de l'Ordre dès le milieu du XIIIe siècle. Des lettres de l'official de Soissons, du mois de juillet 1250, portent que Ancel de Bugnies, se disant chapelain de la maison du Temple de Monthaucart, au diocèse de Soissons, a abandonné aux maître et frères de la chevalerie du Temple tout ce qu'il avait acheté et pourrait acheter par la suite, en vignes ou autres choses, compris entre les rivières de l'Aisne et de la Vesle, inter ripariam Auxone et ripariam Vitule.

Un seigneur du pays, Lambert de Ciry, de Cyriaco, en vertu des lettres données sous le sceau de l'archidiacre de Soissons, du mois d'avril 1266, concéda aux Templiers plusieurs pièces de terre qu'il avait acquises sur le mont de Mont-Hussard, in monte de Monte Haucard, aux lieux dits à la Couture de Frambour, à la Maunière, à la Monioie, au chemin du Pont, contre les terres du Temple, dans la censive de Saint-Médard, etc.

De 1271 à 1290, on trouve plusieurs donations faites aux Templiers de Monthaussart, de terres à Boves, Bovis, à Cys, Ciis, à Chacemy, à Brenele, et sur d'autres villages circonvoisins.

La maison de Mont-HIussard avait sa chapelle, dont il est fait mention dans la visite prieurale de 1495 : Une cense ou mestayrie, nommée le Monthaussart où a une maison et grange pour le mestayer et une chappelle fondée de Sainte-Anne, servie de troys messes pour sepmaines par ung chappelain ou frère à voulenté du commandeur. Donne de pourffit ladite mestayrie VIIII muys ; IIII sestiers froment et IIII muys VIII sestiers d'avoyne.
La maison et la chapelle étaient situées sur le chemin de Courcelles à Vailly-sur-Aisne.
Les terres dépendant de Mont-Hussard contenaient en 1309, 54 muids de labour, valant en revenu, chaque muid, un demi-muid de blé ; quatre arpents de vigne, rapportant 20 sols par arpent ; six arpents de pré de pareil rapport ; le tout produisant, avec les droits de dîme et de seigneurie, une somme de 83 livres par an, déduction faite de toutes charges. Ce revenu était, en 1757, de 1,533 livres ; et en 1788, de 4,300 livres. Il y avait alors 445 arpents de terre en labour, bois, prés et friches.

Viel-Arcy
Département: Aisne, Arrondissement: Soissons, Canton: Presles-et-Boves - 02

Domus Hospitalis Viel-Arcy
Domus Hospitalis Viel-Arcy

Cette ancienne maison du Temple, qu'on a ensuite nommée l'Hôpital, était située sur le chemin conduisant de Vieil-Arcy au Pont-d'Arcy. Les terres qui en dépendaient provenaient en partie d'Aubert Giraut et de Thiery, fils de Pierre le Varenier, qui, par des lettres de l'official de Soissons, du mois d'août 1236, donnèrent aux frères de la chevalerie du Temple des terres sur divers territoires, à Vauberlin, au Bois-de-Vausere, devant le Pont-d'Arcy, ante Pontem Arsei, au moulin de Vieil-Arcy, ad molendinurn Veteri Arseio, au Gros-Aulne, ad grossum Alnetum, etc.
La maison de Vieil-Arcy avec ses terres, au nombre d'une centaine d'arpents, était d'un revend, en 1309, de 124 livres, réduit à cause des guerres, en 1495, à 20 livres seulement. Elle était affermée :
En 1757, 925 livres.
Et en 1788, 1,500 livres.

Chassemy
Département: Aisne, Arrondissement: Soissons, Canton: Presles-et-Boves - 02

Domus Hospitalis Chassemy
Domus Hospitalis Chassemy

Il est fait mention de la maison du Temple de Chassemy dans des lettres de l'official de Soissons, de l'année 1286, par lesquelles un sieur Menier, dit le Gai, dictus Gaudiens, et Alide, sa femme, à cause de l'affection qu'ils portaient aux Templiers du Mont-de-Soissons, et spécialement à ceux qui demeuraient dans la maison de Chassemy, ont déclaré leur donner une vigne au lieu dit Maillart.

Mais longtemps avant cela, les Templiers avaient des possessions à Chassemy. Dès 1253, la dîme de cette paroisse leur appartenait, et avait été donnée avec d'autres biens à leur Ordre par les frères Henri et Garin, ainsi que par Alain, leur petit-neveu, alors chapelain dans la maison du Temple du Mont-de-Soissons. Quelques années plus tard, Renier Mouchet de Chassemy, et Isabelle, sa femme, fille d'Ogier de Voisin, leur avaient fait don d'une maison à Chassemy, au lieu dit en Voisin, dans la censive du Temple, et, d'une vigne située au Mont-de-l'Olivier, ainsi qu'il résulte des lettres de l'official de Soissons, de l'année 1260.
Les acquisitions de biens sur Chassemy par les Templiers se succédèrent jusqu'au XIVe siècle. En 1309, la maison de Chassemy comptait 36 setiers de terre arable, 42 arpents et demi de vigne et II arpents de pré. Les terres arables rapportaient alors 2 sols le setier, les vignes 6 sols l'arpent, et les prés 30 sols. La dîme de Chassemy produisait trois muids d'avoine, deux muids de blé et sept muids et demi de vin ; l'avoine à !0 sols le muid ; le blé à 43 sols ; et le vin à 15 sols.
Il y avait une chapelle à Chassemy, mais elle fut détruite avec la maison pendant les guerres du XVe siècle. Les Hospitaliers n'y conservèrent qu'une grange pour renfermer leur dîme.
Cette dîme, avec la grange et les terres, était affermée, à la. fin du siècle dernier, 500 livres.

Vailly
Département: Aisne, Arrondissement: Soissons, Canton: Presles-et-Boves, Commune: Vailly-sur-Aisne - 02

Domus Hospitalis Vailly
Domus Hospitalis Vailly

La terre et seigneurie de Vailly fut une des dernières acquisitions des Templiers dans le Soissonais. Cette terre appartenait à la fin du XIIIe siècle à Pierre, sire de Chambly, chambellan du Roi, et à Marguerite, sa femme. Ceux-ci, par leurs lettres très remarquables, écrites en français, et portant la date du mois de mai 1293, vendirent aux frères de la chevalerie du Temple leur manoir seigneurial, comme il est pourcainz et enclos de murs, séant à Veesli, en la diocèse de Soissons, au dehors de ladite ville de Veesli, près de la rivière de Aisne par devers Soissons, avec 74 arpents de vigne, pré, bois, labour et les revenus seigneuriaux qui en dépendaient en divers lieux, savoir :
« Au Treffons Saint-Pierre de Corbie, au lieu dit à la Croix de Aisne, en Thorel, entre deux rues, au Chouquet, Aube Voie, en Josuet, à la Praele, à la Croisette. »
« Au Treffons le Roy à Veesli, au lieu dit Grimesson, au Lus, en FleuberL, as Noès, au Queminet, en Monceaus, à la Plante, au Roncoi. »
« Au Treffons Saint-Pierre, au lieu dit en la Prée desseur Ery, en Loisi, à l'Arbre-Vert, as Arbrisseaux. »
« Au Treffons le Roy à Veesli, au Champ le Roy, as Fosses, en Liémontay, en Ruelle Buigny. »
« Au Treffons Saint-Nicolas, à la Maresche, en Tiernant, en Vaus Liendine. »
« Au Treffons Notre-Dame d'Acy, à la Folie, au Val de Aisi. »
« Au Treffons Robert Lecomte. »
« Au Treffons Notre-Dame de Soissons, as Cuens, au Fay, en la Couturelle, dessous le Bos. »
« Au Treffons de Saint-Pierre de Corbie, en Couroi. »
« Au Treffons Saint-Pierre du Parvis de Soissons, au Sart. »
« Au Treffons Saint-Jean de Laon, en Filéniaus. »
Cette vente, qui s'était faite moyennant 5,000 livres parisis, fut approuvée et confirmée la même année par le Roi.
La maison de Vailly, sous les Hospitaliers, prit le nom de l'Hôpital de Mont-pigeon.
Nous avons trouvé un bail fait en 1545 par le commandeur du Mont-de-Soissons, par lequel il affermait pour dix-huit ans à Jean et Rotin Forée de Vailly, la maison et cense, nommée l' Hôpital de -Mont-Pigeon à Wailly, avec douze setiers de vigne près de Saint-Précord, au lieu dit en Chauderon, et trente-quatre arpents de terre à Laprée, sur la Rivière, à la Croix de Fust, au-delà de l'Aisne, en la Haye de Lymontois, en la Garenne de Chassemy, à Vailly, en la rue des Charliers, au Chêne, etc.
Le fermage était de douze livres tournois et de quatre chapons, mais les preneurs devaient reconstruire, dans les six premières années leur bail, une partie de la maison et des granges. Il parait que, condition ne fut pas remplie ; car, à la fin du XVIe siècle, tous les bâtiments se trouvaient en ruines, et on ne songeait plus à les relever.
Les terres de Vailly, avec les cens et rentes seigneuriales, louées en 1788, à diverses personnes, 44O livres.

Chavonne
Département: Aisne, Arrondissement: Soissons, Canton: Presles-et-Boves - 02

Domus Hospitalis Chavonne
Domus Hospitalis Chavonne

Le plus ancien document où il est question de la maison du Temple de Chavonne, est une charte de l'archidiacre de Soissons, du mois de janvier 1234, portant que Richer, mayeur de Chavonne, et Roche, sa femme, ont donné à Dieu, à la sainte Vierge et aux frères du Temple, un pichet et demi de terre, situé près de l'Aisne, en la Garenne, contre le champ des Frères et leur part dans une vigne, située en Chancisois, avec une pièce de terre touchant à la maison du Temple de Chavonne, juxta Templi de Chavunes.
Cette maison provenait d'une donation qu'un chevalier, du nom de frère Gillon, avait faite aux Templiers, comme on le voit dans des lettres de Carnier, archidiacre de Soissons, du mois de décembre 1230, par lesquelles Robert, commandeur du Temple du Mont-de-Soissons, avait, du consentement du Grand-Maître de l'Ordre, cédé à Etienne de Bray, charpentier, à sa femme et à ses héritiers, une maison, et une vigne sises à la Ruelle, ad Ruellam, avec un champ situé à la Carrière, ad Quarreriam, touchant au chemin d'Ostel, juxta viam de Ostel, quatre setiers et demi de vinage et la douzième partie du four de Chavones. lesquels objets avaient été concédés aux Templiers par le dit Gillon, frère de l'Ordre. Cette cession eu lieu moyennant une rente ou pension de trente sols payable chaque année à la Saint-Martin d'hiver, et à la charge d'employer dans les deux premières années une somme de vingt livres aux réparations de la maison.

En 1249, un seigneur, du nom de Raoul de Chavonne, et Lucie, sa femme, donnèrent aux frères de la chevalerie du Temple trois vignes au territoire de Chavonne, in territorio de Chavoniis, aux lieux dits le Tertre et la vallée de la Mère-Lucie. Il est dit dans l'acte de donation que les donataires cultiveront ces vignes, et y mettront deux cents boitelées de fumier, ducentas boutalas fimi. Raoul et Lucie devaient en fournir cent, et partager aussi longtemps qu'ils vivraient les fruits de ces vignes avec les Templiers.
Il n'était pas rare de voir les Templiers pratiquer les prêts d'argent, surtout lorsqu'ils pouvaient tourner à leur profit. C'est ainsi qu'en 1257, un chanoine de Soissons, Gauthier Bouclenay, avait eu besoin d'une somme de 300 livres qu'il avait empruntée au trésorier de l'Ordre du Temple. N'ayant pu remettre cette somme à son échéance, il avait dû, à la demande des Templiers, hypothéquer en garantie de son obligation sa terre et seigneurie de Chavonne, et leur en avait délégué les revenus jusqu'à parfaite libération. A sa mort, arrivée en 1286, son neveu et héritier Jérôme Bouclenay, écuyer, se vit forcé, pour acquitter les 250 livres que son oncle restait devoir, d'abandonner aux Templiers la terre et seigneurie qui avait été donnée en garantie.
Nous trouvons dans un terrier de 1392, cette seigneurie ainsi décrite : « Chest che que nous avons à Chavonnez et au terrouer de ladite ville :
Prismes une maison ainsi comme elle se comporte et avoec che nous sommez viscomte de ladite ville et povons surcheminer en ladite ville et au terroer, jusquez au terroer de Souspy (Soupir) »
D'un costé jusquez au terroer de Velli (Vailly).
D'autre costé jusquez au terroer d'Autels (Ostel) jusquez à la rivière d'Enne (Aisne).
Et aussi nous povons un jour en l'an, faire adjourner tous lez habitanz.
Et à ce jour nous faisons maire et eschevins, s'il nous plaist.
Et au cas qu'aucun desdits habitant deffauroit d'estre audit jour, il seroit queux en amende de XLV deniers s'il nous plaist.
Lesquelz deniers sont partis en trois si nous nous plaignons, che est assavoir: à nous, XV deniers ; à nos eschevins, XV deniers ; et au prévôt de Velly, XV deniers, et se nous ne nous plaignons, à nous les deux pars, et à nos eschevins le tiers.
Et quant on vent auscune chose en la ville ou terroer, nous en faisons les uez et les desuez, et avoec ce avons en ladite ville rentes, que on appelle petits vignages, lesquelz sont abrégez à VI deniers le sestier, et aussi avons en ladite ville sousvaignages qui se paient en vendanges, à prendre en la cuve, et le nous doit-on en apporter, et monte en somme environ III tonnaux.

La maison de Chavonne était en ruines au commencement du XVIe siècle ; car nous voyons le commandeur Nicole de Melun faire un bail à vie en 1517, à Raoul Lecomte, curé de Chavonne, d'une masure située dans ce village, et nommée le Temple, tenant à une ruelle, et aboutissant au cimetière, avec deux arpents de terre et vingt-cinq setiers de vigne pour en jouir par lui, son neveu et les enfants de ce dernier, pendant leur vie, au canon annuel de 60 sols tournois, et à la charge de reconstruire la maison avec une couverture de tuiles dans les six premières années du bail.
Cette maison, si elle fut rebâtie, n'existait déjà plus vingt-cinq ans après, où nous trouvons les terres qui en dépendaient réunies à la commanderie, et affèrmées à diverses personnes.

Oulchy-le-Château
Département: Aisne, Arrondissement: Soissons, Canton: Oulchy-le-Château - 02

Domus Hospitalis Oulchy-le-Château
Domus Hospitalis Oulchy-le-Château

Il y avait à Oulchy, sous le château même, une grange qui servait aux Templiers pour renfermer le produit des dîmes qu'ils percevaient à Oulchy-le-Château et à Oulchy-la-Ville, à raison des deux tiers, à l'encontre du prieur d'Oulchy pour l'autre tiers.
En 1309, ces dîmes rapportaient au commandeur du Mont-de-Soissons sept muids de blé et trois muids d'avoine, portés au revenu de la grange d'Oulchy, grangie de Ulcheia, pour 33 livres 5 sols tournois, à raison de 75 sols pour le muid de blé, et de 40 sols pour celui d'avoine.
Dans un terrier de 1392, on voit que cette grange n'existait plus. Elle avait été brûlée pendant les guerres par les Anglais.

Billy-sur-Ourcq
Département: Aisne, Arrondissement: Soissons, Canton: Oulchy-le-Château - 02

Domus Hospitalis Billy-sur-Ourcq
Domus Hospitalis Billy-sur-Ourcq

Des lettres de Jacques, évêque de Soissons. du mois de décembre 1236, portent que Gaudefroy, seigneur de Margival, a donné aux frères de la chevalerie du Temple, pour leur venir en aide dans la Terre-Sainte, tout ce qu'il avait à Billy-sur-Ourcq, en terres arables, en bois, nommés Bois de Forest et de Endefois, en prés, cens, terrages, hommes, justice et seigneurie ; leur accordant, en outre, sa maison de Billy, rien réservé ni excepté, si ce n'est un muid du bois de Forest. Cette donation était faite à la charge d'une rente perpétuelle de dix livres fortes à payer chaque année au donateur, et après lui à ses héritiers. En 1239, les religieux de Longpont, Longi pontis, vendaient à Robert, alors commandeur de la maison du Temple, près de Soissons, pour le prix de 30 livres de Provins, la maison qui leur avait été donnée par maître Gauthier, autrefois curé de Billy-sur-Ourcq. La maison du Temple de Billy était située contre le sentier qui conduisait au moulin de la Ville ; les terres qui en dépendaient étaient de 80 arpents environ, affermées avec les rentes seigneuriales:
En 1309, 57 livres 4 sols.
En 1495, par suite des guerres, 8 livres seulement.
En 1757, 325 livres et deux muids de froment.
Et en 1788, 1,230 livres.

Vaux-Saint-Nicolas
Département: Aisne, Arrondissement et Canton: Soissons, Commune: Mercin-et-Vaux - 02

Domus Hospitalis Vaux-Saint-Nicolas
Domus Hospitalis Vaux-Saint-Nicolas

Cette maison est mentionnée dans des lettres de Garin, archidiacre de Soissons, de l'année 1220, par lesquelles Gilles de Ressons, de Ressuns, et sa femme, ont vendu aux frères de la chevalerie du Temple une vigne d'environ vingt setiers, située à la porte de la maison du Temple de Vaux, ad portam domui Templi in Vallibus, quitte de toutes charges, sauf d'un denier de cens.
D'après l'état de 1309, il appartenait à la maison de Vaux-Saint-Nicolas, ad domum de Vaus Sancti Nicolai, 28 arpents de vigne, valant en revenu 20 sols l'arpent ; trois arpents et demi de pré, à 50 sols l'arpent ; un moulin, appelé Caillouel, rapportant un muid de blé ; un pressoir, 20 sols, et diverses rentes et cens seigneuriaux ; le tout d'un revenu de 52 livres 6 sols A deniers.

La maison, qui était située dans la rue Beniart et allait jusqu'au chemin de la Procession, fut détruite pendant les guerres du XVe siècle, et les terres restèrent au domaine de la commanderie.

Mortefontaine
Département: Aisne, Arrondissement: Soissons, Canton: Villers-Cotterêts - 02

Domus Hospitalis Mortefontaine
Domus Hospitalis Mortefontaine

Les Templiers possédaient cette maison et, on voit, d'après l'inventaire de 1309, qu'il appartenait à la maison de Mortefontaine, « ad domum de Mortefontanea », neuf muids de terre, rapportant alors neuf muids de blé, avec des rentes en avoine, en vins et argent, tant à Mortefontaine qu'au hameau de Vauberon, « apud Vauberum » ; le tout d'un revenu de 70 livres 2 sols 8 deniers.

Au XIVe siècle, cette maison avait passé on ne sait comment, en la possession des chartreux. Par des lettres, datées de Compiègne, du mois de janvier 1339, les cardinaux Pierre et Bertrand, nonces du Pape, mandèrent à l'official de Soissons de faire une information pour savoir pourquoi le commandeur du Mont-de-Soissons était taxé de contribuer à leurs procurations pour la maison de Mortefontaine, qui appartenait alors aux frères chartreux. Les nonces demandaient comment ceux-ci l'avaient acquise, et s'ils avaient donné aux Hospitaliers quelque compensation pour la posséder.
On ne dit pas le résultat de l'enquête, mais les hospitaliers ne rentrèrent point en possession de cette maison.

Fismes
Département: Marne, Arrondissement et Cantons: Reims - 51

Domus Hospitalis Fismes
Domus Hospitalis Fismes

Les Templiers possédaient des biens à Fismes dans la première moitié du XIIIe siècle. Un seigneur du lieu, du nom de Robert Morel, avait, en 1230, renoncé en leur faveur à tous ses droits sur des terres, prés et maisons qui leur appartenaient à Fismes. Le même personnage leur avait vendu, en 1235, des droits de vinage et de justice.
La maison du Temple de Fismes était située sur l'ancienne chaussée Brunehaut, allant vers Braisne. Il en dépendait une cinquantaine d'arpents en labour, prairie et vigne, qui, avec des dîmes et divers droits seigneuriaux, rapportaient, en 1309, 63 livres 15 sols 9 deniers, toutes charges déduites.

Cette maison fut détruite pendant les guerres du XVe siècle ; et les terres réunies au domaine de la commanderie avec les droits de seigneurie, étaient affermées, en 1788, 600 livres.

HOSPITALIERS de MAUPAS
Département: Aisne, Arrondissement et Cantons: Soissons - 02

Domus Hospitalis Maupas
Domus Hospitalis Maupas

Ancienne commanderie de l'Hôpital, dont le plus ancien titre qui nous reste est un état des biens et revenus de cette maison et de ses dépendances, dressés le 4 juin 1319, par son commandeur, le frère Philippe Courtois. D'après ce document, qui est entièrement écrit en latin, on voit que les Hospitaliers avaient dans leur terre de Maupas toute justice et seigneurie.
Le domaine comprenait alors cinq muids de terre arable, d'un revenu de 4 livres 15 sols ; quinze arpents de vigne, rapportant 7 livres 10 sols ; huit arpents et demi de pré, valant 6 livres 16 sols ; un moulin, loué 50 livres, et des cens et rentes s'élevant chaque année à 25 livres environ.

Il y avait, à l'époque dont nous parlons, en la maison de Maupas, un commandeur, un frère prêtre pour desservir la chapelle, un frère servant d'armes, un donné et une donnée.

Les commissaires délégués pour la visite prieurale de 1495 font leur rapport en ces termes : « Avons visité la chappelle de l'Hospital de Maupas, fondée de Saint Jehan de troys messes pour sepmainne, servie par ung cliappellain séculier ou frère à voulenté du commandeur, assez bien pour le présent reparée et entretenue, garnye d'ung calice, de une croix d'argent et ornemens assez pour le service d'icelle. »
« Après avons visité la maison dudit lieu, laquelle est completanment en point. Il y a une salle basse, deux chambres, cuisines, estables faicts par les commandeurs passez et ledit commandeur présent les a bien réparez et meublez et y faict sa continuelle résidence, en laquelle et au terroir qui est à l'entour a toute jurisdicion, et de son temps l'a exercée et coppé oreilles et foeste. »

Revenu de la maison de Maupas en 1495, 173 livres en argent, et 46 muids de froment.
Maupas était autrefois de la paroisse de Saint-Léger de Mersin, maintenant de la commune de Soissons. La maison de l'Hôpital était située à un quart de lieue de la ville, à gauche de la route de Paris.
Les terres groupées autour de la maison étaient, au siècle dernier, de 200 arpents, affermées :
En 1757, 500 livres.
Et en 1788, 1,100 livres.

D'après l'inventaire de 1319, la commanderie de Maupas comptait plusieurs membres :
La maison de Dhuizel, domus de Duisello.
La maison de l'Arbre-Saint-Martin, domus Arboris Sancti, Martini.
La maison de Magny, domus de Manny.
La maison de Couloisy, domus de Coloisi.
El la maison d'Altichy, domus de Attechi.

Dhuizel
Département: Aisne, Arrondissement: Soissons, Conton: Presles-et-Boves - 02

Domus Hospitalis Dhuizel
Domus Hospitalis Dhuizel

Cette maison était gouvernée en 1319 par un frère de l'Hôpital, du nom de Nicolas de la Barre ; et son revenu était alors de 61 livres 10 sols tournois.
La maison fut détruite au milieu des guerres du XVe siècle.

En 1483, le commandeur Charles de Brunières loua à Jehan Lanthonier, pour en jouir viagèrement, lui, sa femme et ses enfants, une masure, nommée l'Hôpital, tenant au chemin de la Vicomté, avec les quatorze arpents de terre qui en dépendaient, au canon annuel de 24 sols parisis, mais à la charge d'y construire une maison convenable pour y demeurer. Il ne paraît pas que cette clause ait été exécutée ; car, par suite de la disparition de la maison, nous trouvons au commencement du XVIe siècle les terres qui en dépendaient réunies au domaine de la commanderie.

L'Arbre de Saint-Martin
Département: Aisne, Arrondissement: Soissons, Conton: Presles-et-Boves, Commune: Filain - 02

Domus Hospitalis Saint-Martin
Domus Hospitalis Saint-Martin

C'est ainsi qu'on appelait un domaine, situé à Saint-Martin, hameau de Filain, sur le chemin conduisant à Vailly. Il comprenait en 1319 dix muids de terre arable, rapportant 16 livres 4 sols parisis ; neuf arpents de pré, d'un revenu de 63 sols ; quinze arpents de vigne, valant 7 livres par an ; et un moulin avec un petit bois, d'un rapport de 6 livres parisis.
Le revenu général, avec les cens et rentes seigneuriales, était alors de : 42 livres 10 sols.
Et en 1788, de 1,100 livres.
Il y avait à la maison ou ferme de l'Arbre de Saint-Martin une chapelle dédiée à sainte Berthe, placée sur une hauteur à trente pas de la maison.

Magny
Département: Aisne, Arrondissement: Soissons, Canton: Rozoy-sur-Serre, Commune: Vincy-Reuil-et-Magny - 02

Domus Hospitalis Magny
Domus Hospitalis Magny

Cette maison, située au hameau de ce nom, se trouvait sur le chemin de Chavignon à Pargny, limitée au nord par le grand chemin de Laon. C'était une ferme avec cent arpents de terre, qui rapportait avec quelques cens :
En 1319, 53 livres 11 sols.
Et en 1788, 975 livres.

Couloisy
Département: Oise, Arrondissement: Compiègne, Canton: Attichy - 60

Domus Hospitalis Couloisy
Domus Hospitalis Couloisy

Située sur la route de Soissons à Compiègne, la ferme de Couloisy fut démolie vers le milieu du XVIIe siècle ; et les terres furent réunies au domaine de la commanderie.


Attichy
Département: Oise, Arrondissement: Compiègne, Canton: Attichy - 60

Domus Hospitalis Attichy
Domus Hospitalis Attichy

La maison d'Attichy était connue au siècle dernier sous le nom de la Ferme de Morenval, du nom du hameau où elle était située. Elle se trouvait sur le chemin de Malvoisine à Blérancourt. A la fin du XVIIe siècle, M. de Marillac, seigneur d'Attichy, fit un échange avec le commandeur du Mont-de-Soissons, qui lui céda 78 essieus de terre de sa ferme de Morenval contre 100 essieus que le sieur de Marillac lui abandonna au terroir d'Attichy, au lieudit les Hoys. Louis XIV confirma cet échange par ses lettres patentes du mois d'août 1699.
En 1757, on voyait près de la ferme de Morenval une chapelle tombant en ruines, desservie autrefois par le curé d'Attichy, qui recevait des Hospitaliers 25 livres par an, pour y dire une messe chaque semaine.
La ferme de Morenval, qui contenait plus de 200 arpents de terre, était affermée :
En 1757, 1,000 livres.
Et en 1788, 2,700 livres.

Le revenu général de la commanderie du Mont-de-Soissons et de Maupas était :
En 1495, de 345 livres.
En 1583, de 4,200 livres.
En 1757, de 10,000 livres
Et en 1788, de 24,000 livres.

Commandeurs de Mont-de-Soissons
1230. Frère. Robert.
1309. Frère. Jehan de Gillocourt.
1359. Frère. Jehan de Hesdin.
1370. Frère. Guillaume de Chaconin.
1376. Frère. Aubert de Vauvillers.
1392. Frère. Aimé de Montagny, alias Montigny.
1409. Frère. Guillaume Prévost.
1416. Frère. Jehan Cacheleu.
1456. Le chevalier. Edmond de Monnecove.
1481. Le chevalier. Mathieu de Sully, alias Soully.
1483. Le chevalier. Charles de Brumières, alias Brunières.
1499. Le chevalier. Michel d'Argilmont, alias d'Harzillemont.
1517. Le chevalier. Nicole de Melun.
1527. Le chevalier. Pierre de Fontaines.
1533. Le chevalier. Paris du Gard.
1555. Le chevalier. Louis de Vallée-Passay.
1571. Le chevalier. Antoine de la Fontaine.
1573. Le chevalier. Jehan de Cuvyler, seigneur de Coucy.
1587. Le chevalier. Louis de Mailloc.
1594. Le chevalier. Adrien de Bryon.
1615. Le chevalier. Nicolas de la Fontaine.
1640. Le chevalier. Guy de Chauveau.
1650. Le chevalier. Gilbert de Vieubourg.
1651. Le chevalier. Lconore de Boullainvillers.
1669. Le chevalier. Adrien de Vignacourt.
1680. Le chevalier. Antoine de la Bardoullière.
1696. Le chevalier. Gabriel de Cassagniet de Tilladet.
1721. Le chevalier. Bernard d'Avrus de la Chastellerie.
1727. Le chevalier. Euslache de Bernard d'Avernes, bailli, Grand-croix, Grand-Prieur de Champagne.
1747. Le chevalier. Christophe-François de Thumery.
1755. Le chevalier. Pierre de Polastron.
1757. Le chevalier. Louis-Jacques de la Cour.
1768. Le chevalier. Jean du Merle du Blancbuisson.
1782. Le chevalier. Joseph de Hennot de Théville.
1787. Le chevalier. Charles-François de Calonne d'Avesnes.

Commandeurs de Maupas
1319. Frère. Philippe Courtois.
1355. Frère. Jehan de Brayetel.
1390. Frère. Regnaul de la Fontaine.
1414. Frère. Cyprien Coussé.
1416. Frère. Jehan Gacheleu.
1428. Frère. Jehan Boulant.
1457. Frère. Jehan Legrand.
1462. Frère. Guillaume Radoul.

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