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Marseille. Fort Saint-Jean
Département: Bouches-du-Rhône; Arrondissement et Canton: Marseille - 13

Domus Hospitalis Fort Saint-Jean
Domus Hospitalis Fort Saint-Jean

Au XIIe siècle, le site de l’actuel Fort Saint Jean à Marseille est concédé à l’Ordre de Malte (alors appelé « Les Hospitaliers de Jérusalem ») qui s’y installe et élève sa commanderie pour acheminer ses troupes vers la Terre Sainte. Il occupe d’abord l’ancienne Chapelle de Saint Jean Baptiste, puis entreprend la construction d’une nouvelle église, d’un hôpital et du Palais du Commandeur. L’ensemble est achevé en 1365.

La Fondation Française de l’Ordre de Malte a participé, en collaboration avec le ministère de la Culture, à la restauration du clocher de la chapelle du Fort Saint Jean, contribuant ainsi à la conservation de ce monument historique attaché depuis neuf siècles à l’histoire de l’Ordre de Malte.

Le Fort a été restauré notamment afin de s’ouvrir au grand public avec la programmation d’expositions au Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM).
Sources : Fondation Ordre de Malte
Commanderie de Marseille
Les ordres militaires, ordre du Temple et ordre de Saint-Jean de Jérusalem, apparaissent à Marseille à la fin du XIIIe siècle, leur installation étant liée au développement des relations commerciales du port avec l’Orient. Les deux commanderies sont situées chacune à une extrémité du port de Marseille, celle des Templiers se trouvait à l’emplacement de l’actuelle église des Augustins en bordure du « barri vieux » prés de la platea Templi, là où était vendues les céréales importées et du plan Fourmiguier où était radoubés les navires. Les Hospitaliers étaient à l’entrée du port où se situe aujourd’hui le fort Saint-Jean.

L’ordre du Temple était présent vers 1171 lorsque le pape Alexandre III prend sous sa protection leur église. Les Templiers disposaient d’une chapelle et d’un embarcadère sur les îles du Frioul.

La commanderie des Hospitaliers est construite sous les murailles du château Babon. Elle est mentionnée dès 1178. En 1202 le pape Innocent III accorde aux Hospitaliers des droits de sépulture, ce qui entraîne un conflit avec l’église des Accoules. À cette époque la commanderie a une grande influence, d’où le souhait du comte de Provence, Alphonse II d’y être enterré.

En 1216, le vicomte Uc de Baux permet aux Templiers et aux Hospitaliers d’assurer le transport des pèlerins et des marchands vers l’Espagne et l’Outre-mer. Puis un accord, avec la commune de Marseille datant de 1233, permet aux frères templiers et hospitaliers, d’envoyer en Syrie deux navires par an avec mille cinq cents passagers par navire. Des registres notariés du milieu du XIIIe siècle indiquent qu’au moins trois navires templiers et trois hospitaliers plus des navires nolisés partaient de Marseille pour Gênes, Chypre et Saint-Jean-d’Acre.

Lors de l’accord entre Foulques de Villaret, Jacques de Molay et Clément V sur un nouveau passage en Terre sainte, les Hospitaliers restent seuls en lice après l’arrestation des Templiers. À l’automne 1309, Ramon d’Empuries, amiral de l’Ordre, passait de nombreux contrats pour l’armement, le ravitaillement et le transport de soldats tandis que le grand maître de l’Hospital fit construire seize galées à Marseille. Au XIVe et au XVe siècle les Hospitaliers affrétaient des navires pour des liaisons régulières avec Rhodes.

Au début du XIIIe siècle, les Hospitaliers construisent une église à nef unique, dénommée église Saint-Jean, à proximité de l’église Saint-Laurent. Elle est englobée au cours du XVIe siècle à l’intérieur des remparts du fort Saint-Jean. Au milieu du XIVe siècle, les Hospitaliers font construire un nouveau bâtiment contigu à la tour Saint-Jean (actuellement tour du roi René) en bordure de la passe et appelé par la suite palais du commandeur. C’est dans ce palais que sont reçus les cardinaux de la suite papale lors de la venue d’Urbain V à Marseille.

Le 2 mars 1660, Louis XIV, il entre dans Marseille par une brèche ouverte dans les remparts et il décide de la construction de deux ouvrages à l’entrée du port : au sud la citadelle Saint-Nicolas et au nord le fort Saint-Jean dont l’enceinte s’appuiera sur la commanderie hospitalière avec la tour du roi René et englobera la tour du fanal. La citadelle Saint-Nicolas est mis en chantier rapidement tandis que la construction du fort Saint-Jean est plus lente car elle nécessite le départ des Hospitaliers. Après transformation au XVIIe siècle ce palais devient une des plus belles demeures de la ville, la seule susceptible de loger princes et personnes de haute qualité.
Sources : Wikipedia
Fort Saint-Jean, chapelle de la Commanderie
Désacralisée et largement amputée en 1660 lors de la construction du fort, l’église Saint-Jean, peu connue, est cependant l’un des édifices religieux les plus anciens de Marseille.

Dans la perspective d’une restauration du bâtiment, une opération archéologique de trois mois a été mise en place afin d’établir un diagnostic architectural et stratigraphique du site.

La campagne de fouilles menée conjointement à l’intérieur et à l’extérieur de l’édifice et terminée au mois de février 1994 a livré de précieux renseignements sur cette église.

On attribuait traditionnellement son édification aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem dans les premières années du xive siècle, mais elle se révèle en fait être un édifice de type roman d’un siècle plus ancien. Le type de chevet reste encore indéterminé, de même que l’orientation primitive de l’édifice, différentes restructurations du xve au xviiie siècle ayant fortement altéré son plan.

Un des principaux apports de cette opération a été la découverte

de deux chapiteaux en calcaire blanc à décor végétal. Jusqu’alors masqués par un mur de refend moderne, ils sont engagés dans les murs gouttereaux et reçoivent la retombée de l’un des arcs dou-bleaux. L’ensemble de ces éléments est datable du début du xine-siècle et semble appartenir au premier état de l’édifice.

L’abside, installée dans la partie occidentale de l’église à l’emplacement d’un des murs pignons primitifs, a pu être datée de la première moitié du xvie siècle et serait donc contemporaine de la construction du portail monumental oriental.

Un sondage à l’Ouest du bâtiment a mis en évidence plusieurs niveaux d’inhumations ainsi que des aménagements liés à la Commanderie des Hospitaliers et aux fortifications du xviie siècle.

De plus, une recherche d’archives a permis le recensement des sources disponibles concernant l’édifice et a fourni différentes données sur les remaniements architecturaux modernes. (Responsable de la fouille : Philippe Mellinand.)
Sources : Persee
Fort Saint-Jean
Le fort Saint-Jean vu du haut du pont transbordeur en 1908.
Plaque autochrome de Léon Gimpel reproduite dans le livre Marseille au temps de Nadar. © Parenthèses, 2001

Description
Depuis plusieurs décennies, le fort Saint-Jean et la commanderie des Hospitaliers, englobée depuis le XVIIe siècle dans les murailles du fort, font l’objet de restaurations menées par les Monuments historiques.
Ces travaux ont entraîné la réalisation de nombreuses opérations archéologiques. Plusieurs d’entre elles ont apporté des informations concernant l’occupation grecque de l’ancien promontoire Saint-Jean. Les autres découvertes, disséminées, portent en grande partie sur la chapelle romane de la commanderie médiévale. L’intervention de 1994 a montré que ses élévations ont été conservées malgré les multiples transformations apportées par les casernements militaires modernes.

La commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem
Faisant pendant à l’ordre religieux et militaire des Templiers établi à l’extrémité orientale du port, les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem s’installent à l’entrée de la ville dans la seconde moitié du XIIe siècle. Grâce à de nombreux legs, la commanderie se développe aux XIIIe et XIVe siècles : elle comprend alors plusieurs bâtiments parmi lesquels l’hôpital, le palais du commandeur et la chapelle, bordée du cimetière. Ces éléments ont été observés lors du diagnostic de 2005.

La chapelle reste l’édifice le mieux documenté de par son état de conservation. En partie insérée dans les remblais du fort, elle se compose d’une nef unique scandée de trois travées. Celles-ci, soulignées par des arcatures aveugles, sont supportées par des demi-colonnes ornées de chapiteaux à décor végétal.

Des chapelles latérales ont été progressivement ajoutées. L’orientation, comme la forme du chevet originel, pose problème car les façades ont été modifiées à partir du XVIe siècle. À cette époque, la chapelle, qui fait alors office d’église paroissiale, est pourvue d’une abside semi-circulaire et d’un portail ouvrant sur la ville.
Sources : Inrap
Fort Saint-Jean
Cet imposant bâtiment du Fort Saint Jean et du Mucem avec ses arches caractéristiques appartient à l’ensemble appelé Commanderie. On pouvait le situer face à la mer, à l’emplacement duquel se trouvaient les anciens bâtiments du DRASSM (département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-marines) ; l’ensemble aujourd’hui rénové est dévolu à L’I2MP, Institut méditerranéen des métiers du patrimoine.
L’ancien hôtel du commandeur a été détruit en partie en août 1944 à la suite de l’explosion du dépôt de munitions et d’explosifs entreposés là par l’armée d’occupation allemande. D’une datation incertaine, il oscille entre le XIe siècle et le XIIIe siècle selon les travaux divers des historiens. Il est attesté dans des textes de 1385 : les Six de la Guerre (représentant des institutions) qui étaient conseillers de la ville affectés à sa défense, avaient constaté la nécessité de remettre les remparts côté mer en état, depuis l’anse de l’Ourse, au-delà de la Major, jusqu’à la tour Saint-Jean. Ils demandèrent donc aux Hospitaliers de murer les fenêtres de l’hôtel du commandeur qui se trouvaient en façade et interrompaient ainsi l’enceinte fortifiée. Sur le toit, il était prévu d’installer un chemin de ronde avec hourds 3 et échauguettes 4, mais les Hospitaliers ne semblent pas avoir été très prompts à s’exécuter puisque d’autres textes datés de 1407 puis 1408 leur rappellent leurs obligations.
Sources : Tourisme Marseille
Fort Saint-Jean Présentation
Au XIIIe siècle, les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem installent à l’entrée du port une forteresse et une commanderie.
La Tour Carrée est construite par le roi René, Comte de Provence, au XVe siècle. La tour du Fanal, bâtie en 1644, signalait l’entrée du port. Louis XIV, au XVIIe siècle sépare le fort de son quartier en creusant une large tranchée, et tient ainsi les Marseillais en respect en bâtissant de l’autre côté l’entrée du port, le fort St. Nicolas.
Le fort fait partie intégrante du MuCEM : son accès sera réouvert lors de l’inauguration du musée.
Les salles voutées abritées dans les entrailles de pierre du fort Saint-Jean, monument historique du XIIe siècle, proposeront des galeries d’exposition sur les thèmes de la fête et des spectacles. Une opportunité unique d’aborder de façon ludique des faits révélateurs de l’évolution des sociétés, en Méditerranée tout particulièrement. Dans cet espace public, les visiteurs pourront également déambuler dans un jardin méditerranéen suspendu sur les hauteurs du fort et s’émerveiller du magnifique panorama offert sur la mer.
Sources : Martigues Tourisme
Images du Fort-Saint-Jean : Google

Histoire du Fort Saint-Jean (Vidéo)
Marseille : Le fort Saint-Jean, millefeuille architectural
Visite guidée au fort Saint-Jean. Classé historique depuis 1964, ce monument est par lui seul, un écrin du patrimoine de la ville de Marseille, témoin de l’Histoire de la cité phocéenne depuis plusieurs siècles. Destiné à un ordre religieux, sanitaire, puis militaire, il est aujourd’hui un lieu qui inspire à la curiosité et à la mémoire. Découverte de son Histoire avec Vanessa Hen, responsable du département des bâtiments et de l’exploitation.
Sources : Marie Celine
Commanderie de Marseille
— Folios 327-341.
— Visite générale de la commanderie de Marseille, possédée par le bailli Jacques-Armand de Vachon de Belmont, grand commandeur.
Elle commence le 29 janvier 1762.
Les visiteurs généraux sont le commandeur du Poët-Laval et Pierre Moutte, prêtre agrégé de l’église prieurale.
Le chef consiste en directes à Marseille. Il y avait autrefois dans cette ville une église sous le litre de Saint-Jean-Baptiste, avec un sacristain en titre.
Les confréries et fondations des chapelles de cette église ont été transférées dans d’autres églises, en attendant sa reconstruction.
Après sa démolition, les vases sacrés, reliques, vaisselle et ornements ont été déposés dans la sacristie du prieuré de Saint-Jean d’Aix.
Se reporter à la visite dudit prieuré.
Attenante à l’église démolie, il y avait une très grande maison dépendant du chef membre.
Elle fut prise par le roi pour y faire le fort Saint-Jean, qui est à l’entrée du port de Marseille, côté nord.
L’immeuble fut estimé par M. Lebret, intendant de Provence, 84.000 livres.
En attendant le paiement du capital, l’ordre reçut 3.000 livres, de rente à partir du 1er juillet 1727.
Le chevalier du Muy a la jouissance des 3/4 de cette pension pendant sa vie et tant qu’il sera dans l’ordre, en vertu d’un accord du 29 mars 1727, passé, par la médiation de l’intendant Lebret, entre le bailli d’Oppède, alors receveur, et le marquis du Muy, qui devait agir pour procurer à l’ordre l’indemnité pour la construction du fort Saint-Jean.
Le 1/4 restant est payé par le chevalier du Muy au receveur de l’ordre, qui donne 625 livres, au commandeur et 125 livres, au sacristain.
Moulin de Ravelly, à une lieue de Marseille, quartier de Saint-Louis (folios 327-328).

— Visite des membres de Bras et de Favery
1er février 1762.

— Visite du membre de Montfort
Le 3 février. Chapelle.
Château flanqué de tours carrées.
La porte d’entrée est aux armes du commandeur de Glandèves.
Droits seigneuriaux. Terres.

— Visite du membre de Lorgues
Le 5 février.

— Visite du membre de Vidauban.
Il consiste d’abord en l’église paroissiale.
Tableau aux armes du bailli de Roussel. Terres.

— Visite du membre de Salègues.
Le 11 février ; des membres de Cagnosc et de Ruette.

— Visite du membre de Rue.
Le 12 février (folios 328-336).

— Visite du membre de Régusse
Le 13 février.
Il consiste en l’église paroissiale.
Chandeliers de laiton fournis par le bailli de Belmont. Maison curiale.

— Visite du membre de Saint-Vincent.
Vieux château.

— Visite des membres de Quinson, au Moulin de La Tour, Saint-Maurin, Saint-Maximin.
Ce dernier ne consiste qu’en censives, dont extraits aux archives d’Arles (15 février).

— Le revenu de la commanderie est de 18.771 livres.
Les charges sont de 5.285 livres, 15 sols, 3 deniers.
Reste net 13.485 livres, 4 s. 9 d.
— Ordonnances datées de Brignoles, 17 février 1762.

— 3. Visite générale de la commanderie de Marseille, possédée par Clément-Jérôme-Ignace de Rességuier, chevalier, bailli, grand-croix de l’ordre. Elle commence le 14 juin 1786.
Les visiteurs généraux sont le commandeur du Poët-Laval et de Beaulieu, et Jean Audran du Clos, prêtre du diocèse de Senez.
Ils sont rejoints à Marseille par Jacques-Laurent Abrard, religieux d’obédience, l’un des secrétaires de l’ordre, et logent chez Roubaud, hôte du logis où pend pour enseigne la Croix de Malte.
Le chef consiste en directes et censives à Marseille et dans son terroir. Les reconnaissances ont été renouvelées de 1753 à 1783, au nombre de 123.
Les extraits en sont déposés aux archives du grand prieuré de Saint-Gilles, à Arles.
Pension de 180 livres, servie par le marquis de Marignane.
Il y avait autrefois à Marseille une église sous le litre de Saint-Jean-Baptiste, desservie par un sacristain en titre de bénéfice, à la collation et nomination du commandeur, qui ne peut le conférer qu’à un prêtre conventuel.
Ce bénéfice est actuellement possédé par Pierre-Honoré Rayberli, commandeur de Bayonne.
Les services de l’ancienne église et de ses chapelles ont été transférés dans d’autres églises de Marseille, en attendant la construction d’une église nouvelle.
Les vases sacrés et ornements ont été déposés dans la sacristie du prieuré de Saint-Jean d’Aix.
Historique de la suppression des bâtiments de la commanderie pour la construction du fort Saint-Jean (Cf. l’article H. 889, visite de la commanderie de Marseille).
Moulin à eau de Raveli, au quartier de Saint-Louis.
— Visite du membre de Quinson, ou moulin de La Tour, le 13 juillet, au diocèse de Riez. Ce moulin est sur la rivière du Verdon.
— Visite du membre de Saint-Maurin, au diocèse de Riez, le 13 juillet.
Officiers de justice.
Domaine. Forêt contiguë à celle de Saint-Vincent (folios 1-10).

— Visite du membre de Saint-Vincent, le 13 juillet.
Mêmes officiers de justice qu’à Saint-Maurin.
Domaine. Grande forêt de chênes, de haute futaie.

— Visite du membre de Régusse, le 14 juillet, au diocèse de Riez.
église paroissiale, sous le titre de N.-D. de Pitié.
Calice d’argent très ancien. Autre aux armes d’un commandeur de Forbin.
Croix d’argent aux mêmes armes.
Reliquaire d’argent contenant des reliques de sainte Lucide.
L’église contient huit autels.
La chapelle du seigneur du lieu est sous le titre de l’Annonciation.
Maison contiguë è l’église, et dont une partie sert d’habitation au curé.
Mention du bailli de Belmont (1761).
Le commandeur perçoit la moitié de la dîme des grains à la cote 16.
L’autre moitié appartient à l’évêque de Riez.
Le commandeur, l’évêque de Riez et un prébendé de la collégiale d’Aups perçoivent la dîme du terroir de Villeneuve-Coutelas, chacun dans un quartier particulier.
Ils sont tenus de faire célébrer la messe, les dimanches et fêtes, dans la chapelle de N.-D. des Anges. Domaine.

— Visite du membre de Rue d’Ampus, le 15 juillet, au diocèse de Riez.
La justice est exercée par les officiers du chef.
Métairie (folios 1018).

— Visite du membre de Bras, le 17 juillet, au diocèse d’Aix.
Chapelle de L’Hôpital, sous le litre de N.-D. de Pitié.
Tableau aux armes du bailli de Rességuier.
Métairie de L’Hôpital.
Le commandeur de Marseille est seigneur temporel, en paréage avec M. Surian.
Officiers de justice. Domaine.

— Visite de la métairie de Favarié, dépendante du membre de Bras.

— Visite du membre de Montfort, le 20 juillet, au diocèse de Fréjus.
Chapelle domestique sous le titre de Saint-Blaise, vis-à-vis le château.
Les vases sacrés et ornements sont conservés dans une armoire du château.
Beau calice d’argent aux armes d’un ancien commandeur.
Château. Au-dessus de la grande porte, armoiries du commandeur de Glandèves, avec la date de 1713.
Description détaillée de l’édifice.
La fontaine a une canalisation nouvelle, due au bailli de Rességuier.
Elle porte l’inscription suivante : « Istis sitientibus incolis aquam praebui anno M.DCCLXXXII. Aliis prodesse dilat. »
Le commandeur est seul seigneur temporel. Officiers de justice.
Droit de leyde sur toutes les marchandises qui se vendent à Montfort, à raison de 2 deniers par charge de marchandise quelconque, et de 3 deniers par trentenier de bétail.
Transaction entre le bailli de Belmont et la communauté (11 avril 1753).
Le four banal avait été vendu par la communauté au bailli de Forbin le 8 mai 1640.
Le commandeur en a joui jusqu’au 12 février 1767, date où elle voulut racheter le four, conformément à la faculté accordée par les règlements du Conseil.
Il y eut une contestation, terminée par transaction du 10 avril 1784, intervenue entre le commandeur de Foresta, procureur général et receveur de l’ordre au grand prieuré de Saint-Gilles, le bailli de Rességuier et la communauté de Montfort.
Banc du commandeur, marqué de la croix de l’ordre.
Métairie au-dessous du village. Domaine (folios 18-31).

— Visite du membre de Lorgues, le 26 juillet, au diocèse de Fréjus.
Les commissaires descendent chez Testanier, hôte du logis où pend pour enseigne le Petit Paris.
Directes et maison à Lorgues, inféodée par le bailli de Rességuier, le 13 août 1785, à cause de son dépérissement extrême, qui l’aurait rendue fort onéreuse au commandeur.

— Visite du membre de Salgues, le 27 juillet, au diocèse de Fréjus.
Officiers de justice.
Métairie. Mention de Catherine de Vergis, femme séparée de biens de Joseph Bovis, conseiller au siège d’Aix (1758).
Mention de Bruni, seigneur d’Entrecasteaux, président à mortier honoraire au parlement d’Aix (1777).
Mention de la maison de l’abbaye au Thoronet (1785).
Mention de noble Esprit-Bernard Bovis, habitant de Lorgues, à propos d’une source.
Inféodation d’une source faite en 1690 par le commandeur de Ventavon.

— Visite du membre de Cagnosc.
Le commandeur y fait exercer la justice par ses officiers de Salgues.
Métairie.

— Visite du membre de Notre-Dame de Ruette, possédé à vie par noble Pierre-Louis-Jean-Casimir de Blacas d’Aups, chevalier non profès de l’ordre, sous les conditions de la concession faite à feu noble Joseph de Blacas-Vérignon, son oncle, également chevalier non profès.
Ruines d’un château où maison forte des Templiers.
Les verbaux d’anciennes visites y indiquent un logement rétabli dans une aile. Mais il est à présent détruit.
Les matériaux ont été employés à la construction d’un nouveau bâtiment sur l’emplacement d’une ancienne chapelle. Domaine.

— Visite du membre de Vidauban, le 28 juillet, au diocèse de Fréjus.
église paroissiale, sous le titre de Notre-Dame de Philerme.
Tableau aux armes du bailli de Roussel.
Ostensoir d’argent, avec son croissant doré, son chaînon et ses cristaux, aux armes d’un ancien commandeur.
Calice d’argent aux armes d’un commandeur de Forbin.
Grand « porte Dieu » d’argent, en forme de boîte, aux armes d’un commandeur de Glandèves.
Grande croix processionnelle de cuivre, plaquée d’argent, avec Christ d’ivoire, et refaite entièrement à neuf, depuis la dernière visite.
Chasuble, étole, manipule et bourse de satin vert, avec broderie de point de toutes couleurs, aux armes d’un commandeur de Glandèves.
Voile de ras de Sicile blanc broché, de toutes couleurs, pour l’exposition du Saint-Sacrement.
Mention d’un nouveau bréviaire pour le diocèse de Fréjus.
Dais en damas cramoisi. Autre dais avec pentes de salin blanc, fleuri de toutes couleurs, et franges de soie mêlée.
Banc du seigneur du lieu.
Huit chapelles. Mention du bailli de Belmont, commandeur de Marseille (1764).
Dîme.
Deux greniers à blé.
Domaine (folios 31-42).

La visite achevée, les commissaires se retirent chez Louis-Gabriel Thomas, hôte du logis où pend pour enseigne la Croix d’or, pour y rédiger leurs écritures et y faire leur enquête sur le vicaire perpétuel et les secondaires de la paroisse.
— Dénombrement du membre de Saint-Maximin.
— Revenu de la commanderie de Marseille : 31.490 livres, 19 s. 2 d.
Charges : 12.320 livres, 16 s. 6 d.
Reste net : 19.170 livres, 2 s. 8 d.
— Ordonnances, datées de Vidauban, 1er août 1786 (folios 42-49).

— 4. Copie d’un verbal de visite de la commanderie de La Vernède, possédée par Joseph de Cays, chevalier.
Le 22 octobre 1718, Charles d’Ayguières-Frignan, commandeur de La Selve, et Jacques de Viguier, chevalier, commissaires à ce député, sont requis par le commandeur de La Vernède, de procéder à la vérification des améliorissements par lui faits à sa commanderie.
Entré dans la cinquième année de la jouissance de cette commanderie, il tient à faire la preuve de ses réparations. Il exhibe une commission adressée aux premiers requis des commandeurs et des chevaliers.
Elle est datée de Malte, 14 décembre 1717, signée de François-Emmanuel Pinto, vice-chancelier, et scellée du sceau et effigie du grand maître.
Les commissaires, s’y conformant, partent d’Arles pour La Vernède, située au-delà du Rhône (en Camargue), dans le terroir de la ville de N.-D. de la Mer (ou des Saintes-Maries).
Arrivés, ils prêtent serment sur la croix de leur habit, entre les mains l’un de l’autre. Ils ont amené avec eux Jean Raybaud, avocat, notaire apostolique, et lui font prêter serment sur l’évangile.
Domaine composé de trois terres différentes, la métairie de La Vernède, en terres labourables et herbages ; le clos d’herbages de La Cavalerie, séparé du tènement de La Vernède par un canal creusé par le Roi pour transporter le sel du salin de Peccais ; enfin les herbages du Clamadour, à demi-lieue de La Vernède, et confrontant les terres de l’abbaye de Valmagne.
L’ordonnance de visite générale de mai 1713, rendue par François-Joseph Doria, commandeur de Saint-Blaise de Mons, et Charles Véran, prêtre conventuel, prescrivait à Pierre de Demandols, jouissant alors de la commanderie de La Vernède, un certain nombre de réparations dont les commissaires vérifient l’exécution.
Par la même visite de 1713, il était ordonné au commandeur subséquent, qui a été le chevalier de Cays, d’autres réparations.
Les commissaires les vérifient également. Mais l’ordonnance en a prescrit encore d’autres, trop coûteuses pour pouvoir être exécutées, à cause du faible revenu de la commanderie, qui n’atteignait pas 111 livres net.
Le 6 avril 1714, le commandeur supplia le grand maître de faire examiner par des commissaires si la totalité des réparations ordonnées dans la visite de 1713 sont d’une absolue nécessité.
La langue de Provence prit une délibération favorable le 26 avril. Le même jour, le grand maître et son conseil nommèrent plusieurs commissaires aux deux premiers requis. Les frères Joseph de Sade-Eyguières et Charles d’Ayguières-Frignan, chevaliers, constatèrent qu’une « jasse » ou bergerie avait été brûlée par les fanatiques rebelles de Languedoc depuis longtemps (les Camisards) et n’avait pas été relevée. Les chevaliers de Sade et d’Ayguières réduisirent les travaux portés par l’ordonnance au strict nécessaire.
Le commandeur montre aux nouveaux commissaires qu’il a dépensé plus dans la commanderie que ne lui avaient demandé les premiers.
Par ses soins, le revenu de la commanderie s’est élevé de 1.450 livres, à 2.500 livres.
Les charges étant de 509 livres, 15 s., le revenu net est de 1.990 livres, 5 sols.
Enquête faite à Arles le 26 octobre 1718. Avis et conclusion, datés d’Arles, 27 octobre. Le commandeur de Cays a bien et légitimement dépensé les sommes mentionnées dans le présent verbal, et ses améliorissements sont bons et valables.

H. 892. (Liasse.) — 9 pièces, papier, dont 4 cahiers, 47 feuillets, et 1 pièce imprimée. 1 sceau.
1666-1824. — Grand prieuré de Saint-Gilles.
Finances. Papiers d’ordre général.

1. Requête adressée au lieutenant général en la sénéchaussée d’Arles, par François-Gabriel de Jarente-Labruyère, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, receveur et procureur général de l’ordre au grand prieuré de Saint-Gilles.
Un arrêt du Grand Conseil du roi, du 11 mai 1764, a commis ledit lieu tenant général au rapport d’arpentement et bornage des divers membres composant le grand prieuré, pour y être procédé en juridiction gracieuse et successivement, afin d’éviter de grands frais.
Les opérations ont été terminées par celles de la Sylve-Godesque.
Le receveur demande le dépôt, dans les archives de l’ordre de Malte en Arles, de tous les verbaux de transcription des rapports faits en exécution de l’arrêt.
Au pied de la requête, décret (13-19 février 1766).
Signification, faite le 19 février, des requête et décret, par un huissier royal à masse d’armes, à Jean-Antoine de Vidal, marquis de Montferrier, l’un des syndics généraux de Languedoc, en la personne du greffier subrogé de la commission, faute d’élection de domicile, et successivement à une longue liste de personnages intéressés : Jean-Louis de Buisson de Beauteville, évêque d’Alais, abbé commendataire de Valmagne ; les chanoines de la cathédrale d’Alais, mense d’Aigues Mortes ; les consuls de Saint-Laurent d’Aigouze et du Cailar ; Charles de Baschi, baron du Cailar, marquis d’Aubais ; Jean-Baptiste-Joseph-Hubert-Gaspard de Coriolis d’Espinouse, abbé commendataire de Saint-Gilles ; Jean Leblond, ci-devant consul de France à Venise, seigneur de La Motte ; les consuls de Saint-Gilles ; Pierre Malbois, bourgeois d’Aigues Mortes ; les consuls de Vauvert ; les religieux de l’abbaye de Franquevaux ; Louis-Henri de Rochemore d’Aigremont, abbé commendataire de Franquevaux ; les chanoines de Saint-Gilles ; ou leurs représentants.
A la suite de la requête, du décret du lieutenant général et de l’exploit de signification, le lieutenant général permet le dépôt et l’injonction aux fins requises, à la charge, par l’archivaire de l’ordre de Malte, de représenter les pièces quand il sera ordonné (Arles, 10 mars 1766).
Injonction, le 12 mars.
Sources : Bondurand, Édouard : Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Archives civiles. Supplément à la série C. Série D. Archives religieuses. Supplément aux séries G et H. Nîmes 1916 BNF

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