Fontaine-sous-Montdidier
Département: Somme, Arrondissement et Canton: Montdidier - 80
Domus Hospitalis Fontaine-sous-Montdidier
1. Fontaine-sous-Montdidier (Somme), arrond et cant. Montdidier.
2. Belle-Assise, à une demi-lieue de Fontaine, sur lu gauche de la route de Breteuil à Montdidier.
3. Rocquencourt (Oise), arrondissement Clermont, canton Breteuil.
Les Hospitaliers, en possession du Temple de Fontaine, y réunirent leur maison de l'Hôpital dans la ville de Montdidier, puis la commanderie de Bellicourt avec la maison de Tricot, et la commanderie du Bois-d'Écu.
Il fallait que la commanderie de Fontaine offrît bien des avantages pour être recherchée comme elle l'était, à la fin du XIVe siècle. Chez les Hospitaliers, on n'accordait de commanderies qu'à des frères de mérite qui, par leur expérience, leur ancienneté, et surtout par leurs longs services, avaient bien mérité de l'Ordre. Cependant il n'était pas sans exemple que la faveur, grâce à de hautes influences, apportât parfois des exceptions à cette règle. En voici la preuve : en 1379, la commanderie de Fontaine était venue à vaquer. Gérard de Vienne, alors Grand-Prieur de France, la fit administrer provisoirement par un frère de l'Ordre, le chevalier Nicole de Francqueville, originaire de la Picardie, jusqu'à l'arrivée du nouveau titulaire, le chevalier Jean de Parfontrieu, qu'on attendait de Rhodes. Dans l'intervalle, la famille de Francqueville, qui avait beaucoup d'influence à la Cour, chercha à obtenir du Roi que son parent devînt titulaire de cette commanderie. Le Souverain, en ayant fait la demande au Grand-Prieur, celui-ci n'osa pas refuser ; et lorsque le chevalier de Parfontrieu arriva, il trouva Nicole de Francqueville en possession de sa commanderie. Le Grand-Prieur s'excusa de son mieux près du Grand- Maître, faisant valoir en cas de refus, pour ses raisons, « l'indignation » du Roi et les dommages qui en povoient et estoient apparans advenir, non tant seulement à ladicte baillie de Fontaine, mais à toutes les aultres baillies estans oudit païs de Picardie et d'oultres païs, esquelz les parens et amis du frère Nicole de Francqueville se transportent moult souvent et mesmement pour obvier au péril de la personne de frère Jehan de Perfontru qui, bonnement, neseurement ne poroit demourer à la seureté de son corps en ladicte baillie qui est située de toutes pars entre les parans et amis dudit frère Nicole (4) »
4. Archives nationales MM 30 f° 147 v°.
Pour dédommager le chevalier de Perfontrieu de sa déconvenue, le Grand-Prieur lui accorda une pension de cinquante francs qui devait lui être servie, chaque année, au couvent de Rhodes, jusqu'au jour où il serait pourvu d'une nouvelle commanderie (5)
5. Archives nationales MM 30 f° 145 v°.
Les commandeurs de Fontaine avaient accordé, comme seigneurs de ce village, une charte communale à ses habitants. Nous croyons devoir en transcrire ici les principales dispositions, telles que nous les donne un terrier de la seigneurie, de l'année 1450 :
« Primo. Appartient aux seigneurs de l'Hospital, seigneurs de ladicte commanderie en ladicte ville de Fontaines toute justice, haute, moyenne et basse, droit de tonlieu, forages, rouage, exploits de justice, amendes, fourfaictures, espaves, four, molin, etc. »
« Item, l'ostel seignorial, ainsi qu'il s'estend et comporte en maisons, cappelle et gardins. »
« Item, audit hostel, a deux pressoirs à vin où les genz de ladicte ville sont baniers de presser leurs vins de xiii solz les deux, sur l'amende de soixante solz. »
« Item, sont tous ceux de la ville baniers au thor et au ver, sur l'amende que dessus. »
« Item, sont baniers au molin comme à blé et oille comme dessus. »
« Nota que aucuns sont franz le moitié de l'an qui ne paient que demy moulture. »
« Nota que se cas estait qui fut trouvé ferine molute à aultre molin que le ferine qui seroit trouvée à le sac avec ce tout, et qui seroit dessoubz ladicte ferine est confisquée au seigneur, avec amende de LX solz. »
« Item, a ban trois sepmaines devant le feste de la ville, trois sepmaines après que nul des subjects ne peult vendre vin à brocque pour tant que plaise au seigneur vendre ou faire vendre sur l'amende dessus dite. »
« Item, sont les subjects baniers comme dessus au four et ne peult nul des subjects, avoir four sans licence du seigneur sur l'amende que dessus (6). »
6. Archives nationales S 5948, Censier de Fontaine.
Au XVe siècle, les commandeurs résidaient à Montdidier, à cause de l'état de ruines où se trouvait l'hôtel seigneurial de Fontaine, comme nous l'apprend le rapport de la visite prieurale de 1493 : « La maison de la religion audit lieu de Fontaine, par le passé, avoit grand édifice, comme se voit par les ruynes d'icelle, mais lointemps a, par les guerres des Angloys et de Monseigneur de Bourgogne, lesdites maisons ont eslé brullées et desmytes, et n'y a guères bon lieu pour habiter le Commandeur. Dedens ledit clos d'icelle, sont les maisons, granges et eslables pour les censiers qui sont assez bien réparez, et pareillement au villaige dudit lieu de Fontaines, lequel est habité à présent de XL feux, la religion a toute jurisdicion et y soloit avoir justice levée qui fut abolue parle temps desdites guerres. Plus auprès dudit Fontaines, a ung aultre petit villaige, appelé Framicourt (1), où ladite commanderie a deux ou troys feuz.
« Au villaige de Villers-le-Tournelles (2), ledit Commandeur souloit cuillir les dismes, valant xxx frans. Plus y a auprès dudit lieu de Fontaines, ung villaige, nommé Cantegnies (3), auquel le Commandeur prent le quint sur le fief d'Ayencourt, qui s'arrente pour chascun an, VI frans. »
Il y avait à Fontaine un fief, appelé le Fief de Tenailles, qui relevait de la commanderie. C'était une ferme tenant à l'église, avec une vingtaine de journaux de terre. Il appartenait, en 1665, à Charles de Lancry, écuyer, seigneur de Garouge.
Au XVIIe siècle, il ne restait plus aucune trace des ravages que la commanderie avait essuyés autrefois. La maison du Commandeur avait été rebâtie, mais moins grande qu'auparavant. Elle formait un assez beau corps de logis construit en pierres, et recouvert de tuiles. La chapelle avait été entièrement restaurée, et la ferme bien réparée. L'enclos du manoir seigneurial contenait alors huit journaux de terre, au couchant du chemin de Montdidier, et s'étendant du midi au nord, depuis la grande rue jusqu'au chemin des Perettes.
Les terres du domaine comprenaient 150 journaux en plusieurs pièces, appelées la Coulure-des-Baillons, le Camp-Rogier, la Vallée, la Couturelle-des-Bosquets, etc.; deux clos de vigne, contenant 15 journaux, un bois de 4 à 500 journaux, appelé le Bois de l'Hôpital, le Bois de la Vente et le Bois de Baillon.
1. Framicourt, à un quart de lieue au nord de Fontaine, sur la rive gauche de la rivière de Dom ; carte de Cassini.
2. Villers-Tournelle : Département: Somme, Arrondissement et Canton: Montdidier - 80
3. Cantigny : Département: Somme, Arrondissement et Canton: Montdidier - 80
A Framicourt, la commanderie avait un moulin sur la rivière de Montdidier, et percevait toutes les dîmes de ce territoire, ainsi que celles de Fontaine.
Le revenu de la maison de Fontaine était, d'après le Livre-Vert :
En 1373, de 209 livres.
En 1495, de 372 livres.
En 1381, de 1,100 livres.
En 1693, de 2,000 livres.
En 1757, de 2,500 livres.
Et en 1783, de 3,300 livres.
Belle-Assise
Département: Somme, Arrondissement et Canton: Montdidier - 80
Domus Hospitalis Belle-Assise
La commanderie avait toute justice à Belle-Assise, dont le domaine était affermé : En 1373, vingt-quatre muids de blé, valant chaque muid, 16 sols.
En 1693, le fermage était de 950 livres.
En 1757, de 2,600 livres.
Et en 1783, de 4,000 livres.
Rocquencourt
Département: Somme, Arrondissement et Canton: Montdidier - 80
Domus Hospitalis Rocquencourt
Il y avait une chapelle qui dépendait de cette maison ; car dans un bail fait en 1397 par le commandeur de Fontaine à un nommé Jean Aux-Jumeaux, de la maison de Rocquencourt et de ses dépendances, moyennant un fermage de trente-deux francs, il est dit que le preneur sera chargé « de faire desservir la chapelle de quatre messes par sepmaine, d'y tenir deux cierges ardens d'une demi-livre chascun et une torche pour alumer quant on lèvera Dieu en ladite chapelle (1) »
1. Archives nationales MM 31 f° 236.
En 1450, la maison était inhabitable, et la chapelle fermée. En 1495, l'une et l'autre avaient disparu ; et les terres réunies au domaine de la commanderie étaient affermées:
En 1693, 1,200 livres.
Et en 1757, 2,000 livres.
Montdidier
Département: Somme, Arrondissement et Canton: Montdidier - 80
Domus Hospitalis Montdidier
Le document qui nous fournit ces renseignements est un accord fait en 1267, entre les mayeurs et échevins de la communauté de Montdidier d'une part, et les Hospitaliers de l'autre, par lequel ceux-ci cédèrent aux représentants de la ville tous les tonlieu qui leur appartenaient, moyennant un cens de cent sols payable chaque année, à la fête de saint André l'apôtre, sous peine d'une amende de deux sols par chaque jour de retard, mais sous la réserve expressément faite par les frères de l'Hôpital, de la justice et des coutumes dont ils jouissaient depuis un temps immémorial à Montdidier, ainsi que des franchises et privilèges qu'ils avaient pour leurs maisons, terres et fabrication de monnaie.
Lorsque les Hospitaliers eurent pris possession de la commanderie de Fontaine, ils y réunirent leur maison de Montdidier. Cette maison possédait alors, ainsi que nous l'apprend le Livre-Vert, un four banal dans la ville, une rente de treize muids de mouture, évalués treize livres, sur un moulin situé au-dessous de la Porte-Saint-Sépulcre, cent journaux de terre en dehors de la ville, et divers cens et redevances sur des maisons et héritages tant à Montdidier que dans les villages environnants, à Hargicourt, Mésières, Grévillers, Remaugies, au Ploiron, etc.
Pendant les guerres du XVe siècle, la maison de Montdidier fut brûlée par les Anglais. Elle fut rebâtie en1470 par Pierre Rolin, commandeur de Fontaine. Il la fit recouvrir de chaume, parce que l'usage auquel il la destinait était d'y remiser des grains. Plus tard, elle fut aliénée et donnée en arrentement perpétuel. Il ne resta plus que les terres aux environs de Montdidier, qui étaient affermées :
En 1693,150 livres.
En 1757, 400 livres.
Et en 1783, 1,000 livres.
Bellicourt
Département: Oise, Arrondissement: Compiègne, Canton: Ressons-sur-Matz - 60
Domus Hospitalis Bellicourt
Bellicourt était une petite commanderie qui avait pour membre la terre et seigneurie de Tricot dont nous parlerons ci-après. La Maison Temple de Bellicourt était autrefois dans la paroisse de Cuvilly (1). On le voyait à droite de la route de Paris à Roye, un peu au-dessus du point de jonction de cette route avec celle de Compiègne.
Lorsque la maison de Bellicourt devint la propriété des Hospitaliers, elle comptait trente-huit muids de terre qui étaient loués, en 1373, à un fermier séculier. Celui-ci en rendait chaque année quarante-cinq muids de grains, moitié blé, moitié avoine ; chaque muid valant l'un dans l'autre vingt sols.
Il y avait des dîmes que le Commandeur faisait recevoir à Ressons, à la Neuville, à Ricquebourg et lieux circonvoisins. Il avait également celles de Cuvilly et de Biermont, avec des cens et rentes à Bellicourt. Son revenu s'élevait, à l'époque dont nous parlons, à 124 livres annuellement.
Au siècle dernier, le domaine de Bellicourt comprenait deux fermes contiguës l'une à l'autre. Dans une de ces fermes, se trouvait une chapelle autrefois dédiée à saint Barnabé, et depuis à saint Jean-Baptiste, où le curé de Cuvilly venait dire la messe deux jours par semaine. Cette chapelle fut démolie à la révolution.
Les terres de ces deux fermes contenaient 335 journaux de labour et 63 arpents de bois-taillis. Les Hospitaliers possédaient, en outre, à Autrevaux, hameau de Cuvilly, et touchant aux terres de Bellicourt, 549 journaux de mauvaise terre d'un petit rapport.
1. Cuvilly : Département: Oise, Arrondissement: Compiègne, Canton: Ressons-sur-Matz - 60
Le Commandeur était seul seigneur de Bellicourt et d'Autrevaux.
Le revenu de la maison de Bellicourt était :
En 1693, de 1,755 livres.
En 1757, de 3,380 livres.
Et en 1783, de 5,000 livres.
Tricot
Département: Oise, Arrondissement: Clermont, Canton: Courcelles-Epayelles - 60
Domus Hospitalis Tricot
L'ancien Temple de Tricot se composait, au siècle dernier, d'une ferme et de 150 journaux de terre arable. Elle était affermée :
En 1757, 1,400 livres.
Et en 1783, 2,500 livres.
Le fermage, en 1373, était de vingt muids de grains, moitié blé, moitié avoine, évalués vingt francs.
Le Bois d'Écu
Département: Oise, Arrondissement: Beauvais, Canton: Crèvecoeur-le-Grand, Commune: Luchy - 60
Domus Hospitalis Bois d'Écu
Chez les Templiers, les commandeurs étaient obligés de résider en leurs commanderies, et de cultiver eux-mêmes leurs terres. Il en était de même pour les Hospitaliers, à qui on permit cependant, au XIVe siècle, d'affermer leurs commanderies, sous leur responsabilité, à des frères de l'Ordre ou à des personnes d'une capacité et d'une moralité reconnues. C'est ainsi que nous voyons en 1374, le commandeur du Bois-d'Ecu, frère Raoul de Quarrois, accorder bail pour six ans à Jehan Cresson et à son fils, qui était un frère de l'Hôpital, de la maison du Bois-d'Écu, à l'exception de la grande salle au-dessus de la chapelle ; des chambres et cuisine y tenant, que le Commandeur se réservait avec deux étables.
L'entrée en jouissance des preneurs était fixée, comme presque toujours, au mois de juin, le jour de la Nativité de saint Jean-Baptiste, le grand patron de l'Ordre. Les terres étaient alors ensemencées, et les preneurs à fin de bail devaient les laisser dans le même état qu'ils les avaient trouvées, c'est-à-dire « vint et un muys plains de blez de bonnes et souffisantes semenches, deux muys et demi de vesche, VIII muis de pois, III de fèves, VII d'aveine et XXI muys ou environ de jachière, arés d'une raye d'esté bien et souffisanment. »
Le fermage était de LIIII muids de grains, deux tiers en blé, et un tiers en avoine. Les preneurs devaient veiller à la conservation du mobilier de la chapelle, qui consistait « en un calice, une platine d'argent, un messel, un anliphonier, un bréviaire, un sauptier, une aube, une casuble, troys nappes d'autel, une estolle, un fanon et deux paires de corporéaux (3) »
1. Puits-la-Vallée : Département: Oise, Arrondissement: Clermont, Canton: Froissy - 60, à une demi-lieue de La Chaussée du Bois d'Écu.
2. Francastel : Département: Oise, Arrondissement: Beauvais, Canton: Crèvecœur-le-Grand - 60, à trois quarts de lieue de La Chaussée du Bois d'Écu.
3. Archives nationales MM 29 f° 113.
En 1495, la commanderie du Bois-d'Écu était dans le plus triste état, comme nous le dépeint le rapport de la visite prieurale qui eut lieu à cette époque: « Audit lieu de Bosdeseus, a une chappelle fondée de saint Leu, chargée de troys messes la sepmaine et vespres aux bons jours, servie par frère Eustace Mullot, laquelle yra prestement par terre qui ne la reliera et desia est la volte tumbée à occasion qu'elle fust brullée par les guerres du duc de Bourgogne estans devant Beauvois, et mal garnie d'ornemens. » « Audit lieu, souloit avoir une grante maison pour le Commandeur et de grant édiffice, comme le monstre par les ruynes d'icelle, et maintenant n'y a lieu de habiter. La maison du fermier, grange et astables, sont en bon estat. »
« Auprès d'icelle maison, a ung villaige nommé La Chaussée du Bos-d'Escus, ou a X ou XII hommes de la religion a toute jurisdicion. »
Le mauvais état de la maison du Bois-d'Ecu, le peu de produit qu'on en retirait, détermina sans doute l'Ordre à la réunir à la commanderie de Fontaine, avec la maison du Galet qui en dépendait. Son revenu, qui était à la fin du XVe siècle, de 99 livres, s'élevait.
En 1693, à 2,150 livres.
En 1757, à 3,420 livres.
Et en 1783, à 7,000 livres.
Le Gallet
Département: Oise, Arrondissement: Beauvais, Canton: Crèvecœur - 60
Domus Hospitalis Le Gallet
Amicie, dame de Breteuil, la même qui avait donné en 1222, aux Templiers d'Esquennoy son bois d'Halincourt, leur fit encore donation quelques années plus tard de la terre et seigneurie du Gallet. Des lettres de l'évêque de Beauvais, du mois de décembre 1226, font savoir que la dite dame de Breteuil a légué, par son testament, en pure aumône, aux frères de la chevalerie du Temple, pour le secours de la Terre-Sainte et pour obtenir chaque année un anniversaire dans l'église du Temple à Paris, la ville du Gallet, villam que dicitur le Galet, avec tous les droits de justice et de seigneurie qu'elle y possédait (1).
1. Archives nationales S 5223, Supplément Carton 343.
En 1258, Arnould et Grégoire de Paillart du Galet, vendirent par plusieurs actes aux frères de la chevalerie du Temple du Gallet, fratribus militie Templi de Galeto, diverses pièces de terre sur le territoire de ce village.
Guillaume Lecoc, commandeur du Bois-d'Écu, affermait en 1371, à un nommé Peronel de Rotule, la terre avec la seigneurie du Gallet, moyennant dix-huit muids de grains, moitié blé, moitié avoine par an.
En 1495, la maison du Gallet n'existait plus. Il restait les terres qui étaient affermées, avec les redevances seigneuriales, 20 livres parisis. Ces terres contenaient environ cent journaux en labour et bois. Elles furent réunies au domaine du Bois-d'Écu, à partir du XVIe siècle.
Le revenu général de la commanderie de Fontaine était :
En 1373, de 438 livres. Les guerres du XVE siècle l'avaient fait descendre.
En 1405, à 372 livres.
Il était remonté, en 1583, à 4,500 livres.
En 1693, à 9,480 livres.
Enfin il était, en 1757, de 20,395 livres.
Et en 1783, de 29,940 livres.
Commandeurs de Fontaine
1357. Frère Pierre de Pacy.
1373. Frère Martin Giroust, prêtre.
1374. Frère Pierre de Hautavesnes.
1379. Le Chevalier Nicole de Franqueville.
1381. Le Chevalier Palamède d'Orliens.
1386. Frère Nicole Route.
1394. Frère Jehan de Nuefmoulin.
1419. Frère Antoine Spifanne.
1420. Frère Gueroult Boissel.
1421. Frère Jehan Grant.
1458. Frère Girard du Hem.
1470. Frère Pierre Rolin.
1501. Le Chevalier Jacques de Courcelles.
1571. Le Chevalier Frédéric de Halencourt.
1590. Le Chevalier François de Briois.
1616. Le Chevalier René Dollez, seigneur de la Neufyille-Ferrière.
1645. Le Chevalier Henri du Châtelet de Moyencourt.
1664. Le Chevalier Charles de Machault.
1681. Le Chevalier Eustache Bernard d'Avernes.
1694. Le Chevalier Eléonore de Beaulieu de Bethomas, bailli, Grand-croix.
1726. Le Chevalier Gabriel de Calonne de Courlebonne.
1731. Le Chevalier Jacques-François de Gourmont de Courcy.
1734. Le Chevalier Joseph de Laval de Montmorency, Grand-croix.
1743. Le Chevalier François de Bernard d'Avernes.
1766. Le Chevalier Adrien de la Viefville d Orvillé de Vignacourt.
1783. Le Chevalier Nicolas-Pierre Desvos.
Commandeurs de Montdidier
1333. Frère Eustache de Laitre.
1373. Frère Nicole de Thionville, prêtre.
1387. Frère Guilbert Ponchet.
1425. Frère Jehan Grant.
Commandeurs du Bois-D'Écu
1371. Frère Guillaume Lecoc.
1374. Frère Raoul de Quarrois.
1389. Frère Jehan Cacheleu.
1438. Frère Jehan Léguai.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France — Eugène Mannier — Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)
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