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Maison de l'Hôpital de Chevru

Département: Seine-et-Marne, Arrondissement: Provins, Canton: La Ferté-Gaucher — 77


Hôpital de Chevru
Hôpital de Chevru

L'établissement des Templiers à Chevru remonte aux premières années du XIIIe siècle, et résulte de plusieurs acquisitions qu'ils firent alors dans cette paroisse. Des lettres de Blanche, comtesse de Troyes, du mois d'août 1203, portent qu'en sa présence, Hugues de Chamilly, « de Chamilliaco », et Gille, sa femme, tant en leurs noms qu'en celui et se faisant fort du fils d'Etienne de La Tour, avaient vendu aux frères du Temple, leur part du village de Chevru, « partem suam de villa de Chevrous », moyennant 120 livres, prix pour lequel les frères avaient constitué une rente foncière de 11 livres par an. Cette rente devait être touchée par Hugues de Chamilly et sa femme, jusqu'à ce que le fils d'Etienne de La Tour ait atteint son âge de majorité. Il était convenu que s'il refusait alors de ratifier la vente, le prix en devait être réduit à 60 livres, comme aussi dans le cas où le sieur de La Tour viendrait à mourir avant sa majorité, ses héritiers ne pouvaient rien réclamer, si ce n'est une partie de la rente foncière fixée à sept livres et demie par an.

Quelques années après, les Templiers acquirent par voie d'échange, de Pierre de Cornillon et de Grille, sa femme, la rente d'un muid de blé à prendre chaque année, dans le moulin de Pont-Aufroy, « in molendino de Ponte Aufredi », un pré au Buisson, « apud Buissum (sur la rivière du Morin, entre Coulommiers et Chauffery) », des cens et coutumes à La Bretonnière, « ad Bretoneriam (près Le Buisson) », à Chercot, « Charcot (à une-demie lieue de La Bretonnière et pès Le Buisson) », à l'Essart, « ad Essartum », à la Montagne, « ad Montem (commune de Saint-Siméon) », au Bourget, « ad Borgeel (commune de Saint-Siméon) », à Chauflery, « ad Eseauferies », tout le terrage que le dit sieur de Cornillon possédait aux dits lieux, et tout ce qu'il pouvait avoir entre le chemin ferré, « inter cheminum ferratum », La Vanne (Saint-Rémi de la Vanne), Moret, « Moretum (commune de Jouy-sur-Moret ou Mérut, aujourd'hui Jouy-sur-Morin) », jusqu'à La Bretonnière, ainsi qu'il résulte des lettres de Godefroy, évêque de Meaux, du mois de février 1209.

La même année, les Templiers achetaient des religieux de la Charité-sur-Loire, tout ce que ceux-ci possédaient à Chevru. La maison de la commanderie était située à un quart de lieue, à l'est du village.

« A ung mille près de ladite maison, est le villaige du dit Chevreu, auquel a de 50 a 60 habitans, desquels les 40 ou environ sont hommes justiciables de la religion, avec que toute jurisdicion et justice levée audit lieu. (Visite de 1495). »

Près de la maison, se trouvait une chapelle dédiée à saint Jean-Baptiste, où l'on disait la messe trois jours par semaine.
Le Commandeur jouissait de toutes les dîmes de la paroisse de Chevru, et avait le patronage et la collation de la cure.
Les terres du domaine étaient d'environ 530 arpents, dont la plus grande partie dépendait de la maison de la commanderie, et le sur plus, d'une ferme appelée la ferme de la Maison-Rouge, située à Chevru, près de l'église.

La commanderie avait encore, non loin de Chevru, deux autres domaines. L'un, appelé le Temple, au Fay-Banchelin, paroisse de Chailly-en-Brie, où il y avait au XVe siècle, une maison avec une soixantaine d'arpents de terre, tenant au chemin qui conduisait à Marolles;

L'autre, appelé la ferme du Bourget, paroisse de Saint-Siméon, sur le chemin menant au Grand-Mont, comprenant 100 arpents de terre, et dont les bâtiments n'existaient plus au XVIIe siècle.

Un fief relevait de la seigneurie et commanderie de Chevru, c'était le fief de « Lhommé », situé dans la paroisse de Choisy-en-Brie, consistant en une maison avec quelques terres, et qui appartenait en 1702, à Charles de Lhommé de la Ruyère, chevalier de Saint-Lazare; et en 1764, aux demoiselles Madeleine et Geneviève de Lhommé, dames de Coffery, Lhommé et La Boulloie.

La commanderie possédait encore indivisément avec les Chartreux de Paris, le fief des « Sommes », situé dans la paroisse de Beautheil, et dont mouvait la terre et seigneurie de Maillard, qui se trouvait dans les environs.

Le revenu de Chevru était, en 1788, de 9,000 livres. Il n'était que de 200 livres au XVe siècle, alors que pour en élever le chiffre, les Hospitaliers jugèrent à propos d'y réunir d'autres biens.

Il y avait dans la Brie deux petites commanderies: L'une, nommée commanderie du Temple de Chauffour, et l'autre, commanderie de l'Hôpital de Rigny. Elles furent toutes les deux réunies en 1470, à la commanderie de Chevru.

Au XVIIe siècle, une autre annexion fut faite à Chevru: la commanderie de Tréfols, en Champagne.

Noms des commandeurs Hospitaliers de Chevru
1330. Frère Henri de Monnis.
1335. Frère Jehan Collet.
1342. Frère Guillaume Delamotte.
1370. Le chevalier Robert de Juilly, Grand-Prieur.
1377. Frère Pierre Bruyant.
1378. Frère Guy de Saint-Laurent.
1388. Frère Jehan Braquier.
1403. Frère Nicolas Baurain.
1407. Frère Jehan Fromentin.
1410. Frère Denis Lemire.
1424. Frère Denis Guibe.
1460. Frère Nicole de-Baurain.
1486. Frère Gauthier Goulon.
1500. Frère Guillaume Bertrand.
1503. Frère Guillaume de Nouvion.
1527. Le chevalier Hubert de Bourdon.
1544. Le chevalier Charles Pipa.
1556. Le chevalier Jehan de Saint-Germain.
1562. Le chevalier Christophe Charpentier.
1586. Frère Antoine Fournier.
1603. Frère Jehan de Lépine.
1634. Le chevalier Barthélemi Patelle.
1637. Le chevalier Pierre de Caen.
1644. Le chevalier Nicolas Vigneron.
1665. Le chevalier Jean de Haudesens des Clozeaux.
1672. Le chevalier Marcoult de La Haye.
1680. Le chevalier Jacques Asselin.
1692. Le chevalier Charles Merien.
1700. Le chevalier Alexandre-François de Haudesens des Clozeaux.
1715. Le chevalier Louis Liegeot.
1717. Le chevalier François Ancelot.
1732. Le chevalier Louis-Adrien Cabueil.
1736. Le chevalier Henri-Auguste Bataille.
1750. Le chevalier Nicolas Brucelles.
1764. Le chevalier Jean-Louis Godart de Beaulieu.
1781. Frère Antoine Bocheron, prieur de Saint-Jean-en-l'lle.
1786. Frère Louis-Augustin Godeheu, servant d'armes.

 

Domus Hospitalis Le Chaufour

Département: Seine-et-Marne, Arrondissement: Provins, Canton: Nangis, commune: Pécy — 77


Domus Hospitalis Le Chaufour
Domus Hospitalis Le Chaufour

Il n'y avait là d'abord qu'une simple grange qui servait aux Templiers, pour renfermer leurs dîmes. Des lettres du mois de juin 1212, de Godefroy, abbé de Saint-Jacques de Provins, nous font connaître que cette grange leur avait été donnée avec dix arpents de terre et douze deniers de cens, par Hugues de Praières, « de Praeriis » Etienne, Guillaume et Jean, ses frères, qui leur avaient cédé, en outre, moyennant finance, d'autres terres et censives à Chauffour, « apud Chaufor », et le droit de ramasser le bois mort dans le bois Hunaut, « in bosco Hunauldi. »

La Maison de Chauffour devait se trouver dans le triangle des villes ou villages de Jouy-le-Châtel Pécy et Bas Orby, ont trouve un chemin de Chauffour sur le plan du village de Pécy.

Des lettres de la même année, d'Eudes, maître de la Maison des pauvres ou de l'Hôtel-Dieu de Provins, portent que Simon Courteron et Helvide, sa femme, ont déclaré en sa présence, avoir donné aux frères du Temple, tout ce qu'ils possédaient à Orbies (commune Jouy-le-Chatel), près de Chauffour, dépendant du fief de Jean Le Gay ou Le Jais, chevalier, avec le tiers de 34 arpents de terre, dont ils leur vendaient les deux autres tiers pour 39 livres 45 sols.

En janvier 1224, l'abbé de Jouy, pour obtenir des Templiers de Chauffour, près de Jouy-le-Châtel, « Templariis de Calido Furno juxta Joiacum castrum » une renonciation à un droit d'usage qu'ils avaient dans ses bois, leur donna trente arpents de terre pour être ajoutés à ceux de leur bois Hunaut.

Vers le milieu du XIIIe siècle, la maison de Chauffour, avec les terres et bois en dépendant, fut donnée à vie à un nommé Adam Bourdon, citoyen de Paris, « civis parisiensis », à la charge et sous la condition d'y reconstruire à ses frais, tous les bâtiments alors tombés en ruines, et d'améliorer la culture des terres. Il paraîtrait qu'à sa mort, les Templiers eurent assez de peine à rentrer en possession de leur maison. Le Roi, par un ordre expédié en 1296, à son bailli de Troyes, lui prescrivit de faire opérer en leur faveur, cette restitution.

La maison de Chauffour subit de nouveaux désastres à la fin du XVe siècle; car nous voyons Gauthier Coulon, commandeur de Reims et de Chevru, accorder en 1494, en arrentement perpétuel, à Jehan Coulon le jeune, demeurant au Bas-Orbies, paroisse de Jouy-le-Châtel: « les masures du Temple où souloit avoir maison, chapelle, granche, estables, cour, jardin et pourpris, nommé (le Pastis ou Vieil Chaufour), contenant un arpent, clos de fossés; tenant à la forest de Jouy, avec 80 arpents de terre, sis audit lieu, moyennant le rendage ou canon annuel, pour les masures et accins, de cinq sols tournois, et de soixante sols pour les terres, et en outre à la charge et condition expresse de faire réédifier sur lesdits héritages, une maison de deux travées et deux travées d'estables, dedans quatre ans, et de essarter et mettre en culture dix arpens de terre en dedans six ans. »

Deux fiefs appartenaient à la maison du Temple de Chauffour. Le fief de « Lespingaut », consistant en un certain nombre de censives qui se percevaient au Petit-Paris, paroisse de Jouy-le-Châtel; et le fief du « Lutz », dans la même paroisse, rue du Lutz, composé de censives sur cent arpents de terre, bornés du nord au midi par un ravin, appelé le ruisseau de Bouilly.

Le revenu de Chauffeur était, en 1583, de 100 livres; en 1675, de 160 livres; en 1717, de 200 livres. Il avait atteint en 1788, le chiffre de 1.570 livres. La maison n'existait plus depuis le commencement du XVIIe siècle.

Anciens commandeurs Hospitaliers de Chauffour
1356. Frère Louis Beuyant.
1376. Frère Dimanche Blanchart.

 

Domus Hospitalis Rigny

Département: Seine-et-Marne, Arrondissement: Provins, Canton: Rozay-en-Brie, commune: Pézarches — 77


Domus Hospitalis Rigny
Domus Hospitalis Rigny

Nous avons trouvé cette ancienne commanderie de l'Hôpital mentionnée, pour la première fois, dans une charte d'Hugues de Châtillon, fils du feu comte de Saint-Pol, de l'année 1227, par laquelle Etienne de Baucelle, prévôt de Crecy, a déclaré donner à la maison de l'Hôpital de Rigny, « domui Hospilalis de Rigniaco », vingt arpents de bois que lui, Hugues de Châtillon, avait précédemment accordés au dit Baucelle, dans la forêt de Brie, en échange d'autres terres.

Trois ans après, en 1230, nous voyons Pierre, évêque de Meaux, faire donation à l'Hôpital de Rigny, de trente arpents de terre, que Hugues de Châtillon, comte de Saint-Pol, lui avait concédés pour en disposer envers qui bon lui semblerait. Ces trente arpents étaient à prendre dans le bois appelé les « Usages de Guerard », situé près Pezarche, du côté de Rigny.

Une sentence arbitrale, du 15 décembre 1298, mit fin à une contestation qui s'était élevée entre le Grand-Prieur de France et l'abbé de Marmoutier, au sujet d'un droit de dîme que ce dernier prétendait avoir sur les terres de l'Hôpital, appartenant à la maison de Rigny, « domui de Rungniaco », dans les paroisses des Ormelles (commune Les Ormeaux) et de Guérard, au diocèse de Meaux.

La maison de Rigny avec sa chapelle, se trouvait située, comme nous l'avons dit, dans la paroisse des Ormeaux, sur un chemin nommé le chemin de la Planchette. Elle était affermée en 1583, avec la grange de Rains, dont nous parlerons ci-après, 130 livres. Le domaine comptait, environ 140 arpents de terre. Ce nombre était réduit, au siècle dernier, à 60. La chapelle avait été démolie; la maison restait, et était louée en 1788, avec les terres, 455 livres.

L'ancienne commanderie de Rigny possédait deux membres: une maison, appelée la Grange de Rains; et une autre, nommée « la Maison du Temple de Soignies », qui avait été autrefois une commanderie du Temple.

Anciens commandeurs Hospitaliers de Rigny
1330. Frère Henri de Monnis.
1368. Frère Jehan Leroy, prêtre.
1415. Frère Regnaut Petit.
1419. Frère Nicolas Dasquet.
1421. Frère Denis Guibe.
1457. Frère Denis Guillot.

 

Domus Hospitalis Rains

Département: Seine-et-Marne, Arrondissement: Provins, Canton: Rozay-en-Brie, Commune: Hautefeuille — 77


Il ne reste aucun vestige, pas même le nom
La Grange de Rains était située près de Hautefeuille, dans l'ancienne châtellenie de Crécy. Il en dépendait 80 arpents de terre. Le Roi accorda, en 1329, aux Hospitaliers, des lettres d'amortissement pour ce domaine. Son revenu était alors de 42 livres tournois.

Au siècle dernier, il ne restait de la Grange de Rains, que les terres qui étaient affermées, en 1788, 900 livres.

 

Domus Hospitalis Soignies

Département: Marne, Arrondissement: Épernay, Canton: Montmirail, commune: Le Gault-Soigny — 52


Domus Hospitalis Soignies
Domus Hospitalis Soignies

Cette ancienne commanderie du Temple avait été supprimée par les Hospitaliers, et réunie à leur maison de Rigny, peu de temps après la chute des Templiers. Elle avait fait partie des biens qu'Hugues de Praieres avait donnés à ces derniers en 1194, comme il se voit dans des lettres confirmatives de Marie, comtesse de Troyes, datées de la même année, par lesquelles elle approuve l'abandon fait par Hugues et sa femme, aux frères du Temple, de leurs terres cultivées et de leur maison de Soignies, « gagnagium et herbagium de Soeigniaco. »
On trouve à Soigny une rue des Templiers.

La visite prieurale de 1495 mentionne ainsi la maison de Soignies: « Y a ung villaige deppendant de la commanderie de Regny, nommé « Songnies », auquel a une chappelle assez competemment entretenue ; la maison dudit lieu est en assez bon estat. Ledit Songnies est affermé chascun an, pour le pris de X livres. »

 

Domus Hospitalis Tréfols

Département: Marne, Arrondissement: Épernay, Canton: Montmirail — 51


Domus Hospitalis Tréfols
Domus Hospitalis Tréfols

Cette maison du Temple de Tréfols a commencé comme beaucoup d'autres, par être une grange, où les Templiers renfermaient le produit de leurs dîmes ou des terres qu'ils avaient aux environs. Des lettres de Mannessier de Galande, du mois de mai 1209, portent que ce Seigneur avait donné aux frères du Temple, la tierce partie d'une rente de 52 setiers de blé qu'il avait sur la grange du Temple de Tréfols, « in granchia Templi de Trefox », et de 20 sols sur le tonlieu de la dite ville.

Un chevalier, du nom de Gilot, donnait en juin 1233, aux frères du Temple, 46 sols sur sept livres de rente qu'il possédait sur le moulin de Tréfols, « in molendino de Trefous », nommé le Moulin-le-Comte, « molindinum Comitis. »

Nous trouvons non plus la Grange, mais la Maison de Tréfols, mentionnée dans des lettres de Thibaut, roi de Navarre, comte de Champagne et de Brie, du mois de juin 1263, par lesquelles il approuva et confirma la vente faite aux frères de la chevalerie du Temple, par Etienne du Bois, de dix-neuf arpents de terre, situés entre le Plessis et la maison du Temple de Tréfols, « inter Plexium et domum militie Templi de Trefos. »

Les Hospitaliers, qui remplacèrent les Templiers à Tréfols, continuèrent d'en augmenter le domaine, comme le constatent divers actes, et entre autres, une charte délivrée sous le scel du garde de la prévôté de Paris, du mois de juin 1315, portant que Jehan de Tiercelieu, écuyer, et dame Ermeline du Bois, sa femme, ont cédé, par voie d'échange, à Pierre-Simon Leroy, Grand-Prieur de France, et au couvent de l'Hôpital Saint-Jean de Jérusalem, « l'Hôtel du Bois », en la paroisse de Trefos en Brie, avec 41 sols 3 deniers de cens, douze boisseaux de blé de rente, droit de terrage au travers du Champguyon; 81 arpents de terre arable aux lieux dits le Champ dessous la Noue, le Champ-Marfeu, le Champ-lez-les-Corrois, etc.; 8 arpents de bois près de l'Hôtel; 5 arpents de pré; la sergenterie de la ville de Tréfos, franchises, droitures et prison du lieu.

En 1503, la maison de Tréfols avait pour commandeur frère Armand des Carrois. Son domaine comprenait: le Moulin-le-Comte, dont nous avons déjà parlé, 400 arpents de terre, 30 arpents de bois, 28 arpents de pré, le quart du tonlieu de Tréfols, un droit de terrage et des cens à Leuse.

Elle avait dans ses dépendances, la maison « du Bois-Guyot », avec 73 arpents de terre dans la rue aux Veaux, à Tréfols, et la maison de Champguyon qui en comptait 220. Ces maisons avaient disparu en 1512, et leurs terres avaient été réunies au domaine de Tréfols.

Le Commandeur avait droit de moyenne et basse justice sur les sujets de Rouilly, Changillart et Chigneux, dépendances de Tréfols, avec cens, saisines et amendes dans le Rouilly, aux Chigneux, au Pré-Neuf, au Buisson près Changillart, aux « oches » de Changillart, au Ru-Crosnier, à « Grenay » ainsi qu'à « Joysel » sur les terres du Châtel et du Moulin-le-Comte, etc.

De tout temps, la maison de Tréfols eut sa chapelle dédiée à saint Jean-Baptiste, et dans laquelle, au siècle dernier, on disait encore la messe deux jours par semaine.

Le revenu de Tréfols était, en 1788, de 1.750 livres. Il n'était que de 315 livres tournois en 1550. La maison de Tréfols cessa d'être un chef-lieu de commanderie vers le milieu du XVIIe siècle. Elle figure dans un terrier de 1668, comme un membre de la commanderie de Chevru.

Anciens commandeurs Hospitaliers de Tréfols
1392. Frère Pierre Bruyant.
1422. Frère Jean Martin.
1423. Frère Jean Cholet.
1460. Frère Nicole de Baurain.
1503. Frère Armand des Carrois, prêtre.

 

Domus Hospitalis Sézanne

Département: Marne, Arrondissement: Épernay, Canton: Sézanne — 51


Domus Hospitalis Sézanne
Domus Hospitalis Sézanne

Le Temple de Sézanne, ancien membre de Tréfols. Il y avait au XVe siècle, au faubourg de Broyes, à Sézanne, une maison qu'on appelait le Temple de Sézanne, et qui n'était plus, au siècle suivant, qu'une vieille masure près du Ru de cette ville. Elle avait servi dans le temps des guerres, de maison de refuge au commandeur de Tréfols. Il en dépendait quatre à cinq arpents de terre, au lieu dit « Champ-Puant » et un quartier servant de halle en la rue Traversaine.

La maison de Sézanne ayant été supprimée, le peu de terres qui en dépendait fat donné à cens et à rente perpétuelle.

Le revenu général de la commanderie de Chevru était, en 1495, de 132 livres en 1512, de 955 livres, en 1583, de 1.800 livres, en 1666, de 5,680 livres, en 1757, de 6,000 livres, et enfin, en 1788, de 17.080 livres.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France — Eugène Mannier — Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)

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