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Commanderies de l’Ordre de Malte
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Commanderie de Cavalès

Département: Gard, Arrondissement: Nîmes, Canton: Saint-Gilles

Domus Hospitalis Cavalès
Domus Hospitalis Cavalès

— Folios 141-144.
— Visite générale de la commanderie de Cavalès, possédée par Joseph-Paul de Gautier-Valabre.
Les commissaires et visiteurs généraux sont Dominique-Gaspard-Balthazar de Gaillard, commandeur de Valence, et Joseph Ferrand, prêtre de l’église collégiale ce Saint-Gilles.
La visite commence le 13 novembre 1761.
La commanderie consiste en un seul membre, situé dans le territoire de Saint-Gilles.
Le revenu est de 4.300 livres.
Les charges sont de 868 livres, 10 s.
Reste net 3.431 livres, 9 s. 6 d.
— Ordonnances (14 novembre).
Cachets du chevalier de Gaillard et du prêtre Ferrand.
Sources : Bondurand, Édouard. Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790. Archives civiles. Supplément à la série C. Série D. Archives religieuses. Supplément aux séries G et H. BNF

Autres Commandeurs
Jacques de Chiavari-Montredon
Il devint Chevalierde Malte, le 17 novembre 1625. Après sa profession et de nombreux services rendus à l’Ordre il fut nommé, par ancienneté, Commandeur de Cavales par bulle du Grand-Maître du 25 juillet 1661. Cette Commanderie venait d’être nouvellement créée et notre chevalier en fut le premier commandeur.

— Frédéric de Berre-Collongue
Commandeur de Cavalès. Il était fils d’Honoré et de Marguerite de Castellane. Il fut Grand-Prieur de Toulouse le 1er décembre 1688 et mourut en 1704. Etaient présent : 11 chevaliers et 4 prêtres.

Jacques de Villages la Chassagne.
En 1711 et 1712, nous le trouvons commandeur d’Homps. Il obtint ensuite la commanderie de Cavalès.

Le 4 mai 1732 fut pour les chevaliers de Malte un jour de profession et contrairement aux habitudes, cette cérémonie n’eut pas lieu au Grand Prieuré mais dans la chapelle des religieuses de Notre Dame de Miséricorde, située sur l’emplacement du Théâtre antique. Sans doute le récipiendaire,
Trophime Elzéar de Romieu, devait avoir une parente religieuse dans ce couvent. Il fut reçu par son parent, Jean-Charles de Romieu, commandeur de Saint-Félix.
La messe, dite par Antoine Augarde, commença à huit heures, pendant laquelle Jacques de Villages la Chassagne, commandeur de Cavalès, lui mit les éperons d’or aux pieds, et à laquelle assistèrent de nombreuses personnes parmi lesquelles le bailli d’Oppède, le bailli de Grille, le chevalier d’Aiguières Frignan, commandeur de Bordères, le chevalier d’Albert Sainte-Croix, le chevalier de Saint-Andiol, le chevalier de la Touche, le chevalier de Beauregard, le chevalier des Pennes Vento. Le procès-verbal fut rédigé par Jaubert, secrétaire.
Sources : Bulletin de la Société des amis du vieil Arles. Aix, Juillet 1906. BNF

CAVALET ou CAVALÈS

— En 1255, et le 8 mars, Féraud de Barras, prieur de Saint-Gilles, acheta une partie de la métairie noble de Cavalet. Par la suite, il acquit le reste de ce domaine.
Nous ne savons pas qui fut le vendeur. Peut-être l’abbé de Saint-Gilles ? Cavalet est dite « métairie noble » et l’abbé est, en 1255, seul seigneur du terroir (1). Mais nous n’avons pas de preuves. »
En 1674, Cavalet est un « membre » du Grand Prieuré de Saint-Gilles (2).
Les bâtiments sont de forme longue, de surface soixante et dix cannes carrées. Au « premier étage », il y a quatre chambres.
Les bâtiments d’habitation sont complétés par une écurie, basse-cour, une « vanade », (hangar) un pigeonnier à trois étages en forme de tour carrée.
Le bas de ce pigeonnier est un volailler.
L’étage intermédiaire sert à renfermer les outils, et le haut est occupé par les pigeons.
Il y a un puits.
— On y élève 300 bêtes à laine.
La visite de mai 1713 nous apprend que le fermier de Cavalet est Jacques Baulès de Saint-Gilles.
Dans la cuisine, il y a un four à cuire le pain.
L’écurie, de 7 cannes sur 3 et demie, voit son toit soutenu par deux piliers en pierre de taille.
Au dessus est un grenier à foin.
Elle est garnie de deux crèches et de deux râteliers.
Son toit est de tuiles (illisible).
Le puits a un garde-fou en pierre de taille.
— On sème 40 charges de blé, mesure de Saint-Gilles.
Les prés occupent 40 sétérées. Il existe un petit bois où les arbres sont fort éloignés les uns des autres.
Les herbages, ce sont les « restoubles », les « ribes », et une lisière de terre hors la chaussée.
Un énorme souci : du chemin du port à l’herbage du Contrat (Contras), les gens font un chemin, même avec les charrettes, dans les terres de semence, au milieu, au lieu de passer au chemin.
Aucun procès n’est en cours. Mais Troudet a fait construire un bâtiment au port (passage du Rhône), en partie sur les terres de la commanderie, pour y loger ses employés. Il doit s’agir, pour ces constructions, de l’équivalent, en rive languedocienne, des « Cabanettes du Port » de la rive provençale, et qui, elles, dépendent de la commanderie de Saliers.
Il semble bien qu’il s’agisse soit du Maire Troudet, soit de quelqu’un de sa famille. En effet, à peu prés à la même date (tout de même un peu plus tard, vers 1740) Jean-François Troudet, Maire de Saint-Gilles, possède une maison servant de bureau, un pailler et un jardin au port.
Les terres mitoyennes au couchant et au Nord sont des terres de Cavalet.
— Les « avis », « conseils », ordres » donnés par les visiteurs : s’efforcer de terminer à l’amiable le différent avec Troudet.
Faire réparer l’étable à cochons.
Récurer tous les fossés.
Empêcher les passages.
Et surtout, raccommoder l’abreuvoir, pour y aller commodément.
1. — Note de Ph. Ritter : — Voir l’Histoire du Château des Arènes, par Félix Mazauric, page 168
— Les Fasian ou Faisan ont donné plusieurs Chevaliers des Arènes de 1142 à 1256.
— Par les Archives des BDR, on apprend qu’un Bertrand Fasian vend son domaine noble de Cavaletz au GP de St Gilles le 8 mars 1225.
2. — Note de Ph. Ritter : — Voir Jean Raybaud, Tome II, page 221
— « Petit-Argence et Cavalès, membres du GP de Saint-Gilles, ont été démembrés par délibération de la « Langue de Provence » de 1654.
Le conseil des chevaliers, en date du 10 mai 1656 ordonna de les détacher en commanderies et de les faire borner. »

Sources : Roseline Jéolas. Association d’Histoire, d’Archéologie et de Sauvegarde de Saint-Gilles.
Extrait du Rapport des Expositions du mois d’Août 1987 (Daté du 5 août 1987)
« DOMAINES RHODANIENS D’ORIGINE MEDIEVALE » Sources : Médiathèque de Saint-Gilles. BNF


Plus d’informations sur Cavalès (Fichier Pdf)

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