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Commanderies de l’Ordre de Malte
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Le Temple-d'Ayen

Département: Corrèze, Arrondissement: Brive-la-Gaillarde, Canton: Ayen - 19

Domus Hospitalis Ayen
Domus Hospitalis Ayen

Ayen, ou plutôt le Temple-d'Ayen, était le chef-lieu de la commanderie de ce nom. L'ordre de Malte y possédait une église paroissiale dont le commandeur était patron primitif, « seigneur spirituel et vrai collateur pour la conférer à un prêtre d'obédience, suivant les privilèges de l'ordre. »
Une visite de 1616 nous montre cette église dans un pitoyable état. Le saint sacrement y reposait dans « une boîte de bois.... eslevée en hault, avec une corde malprope, avec un cercle de bois, sans ciboire. »
Elle ne possédait ni calice, ni corporaux, « et rien autre qu'une nappe et une vieille chasuble de serge rouge pourrie et rompue. »
Elle était desservie par deux vicaires à qui le commandeur servait une pension de sept setiers de froment, leur abandonnant, d'autre part, une vigne de quinze journaux et diverses terres. Cette pension, en 1683, avait été augmentée de soixante livres.

Ce pauvre petit édifice était placé sous le vocable de saint Jean-Baptiste, ce qui semble indiquer qu'il était postérieur à la suppression des Templiers. On y voyait un reliquaire de cuivre, fait en forme de tour ronde, qui renfermait des reliques de sainte Catherine, de saint Antoine et de saint Biaise, et il était flanqué d'une petite chapelle voûtée placée sous le vocable de ce dernier saint.

Le commandeur percevait toutes les dîmes de la paroisse, et ces dîmes, levées sur le lieu du Temple et sur le hameau de la Charmille, produisaient environ soixante setiers de différents grains. La dîme des agneaux rapportait, en outre, trois livres par an, et celle du chanvre ou de la filasse, dix à douze livres de filasse.

Le commandeur levait encore la dîme du vin sur le hameau de la Charmille et en tirait environ quatre charges de vin. Il habitait le temple de Mons, les bâtiments de la commanderie ayant été « ruinés lors des guerres civiles. » On voyait, à une petite distance de l'église, les restes d'une immense construction carrée, maison forte qui avait été élevée probablement par les Templiers.
Les habitants étaient tenus de faire cuire leur pain dans le four du commandeur et payaient pour cela une redevance de deux sols par maison ; mais ce four étant tombé vers 1590, ils se trouvèrent affranchis par-là de cette obligation.

Le principal revenu de la commanderie consistait en rentes foncières sur le Temple et sur le hameau de la Charmille. Ces dernières produisaient cinq setiers de froment, deux setiers d'avoine, douze sols et deux poules ; les autres avaient été successivement réduites de cent vingt setiers de blé à soixante-quinze.
Les charges, d'autre part, s'élevaient environ à vingt livres payées au duc de Noailles, comte d'Ayen. En somme, c'était là un assez pauvre chef-lieu de commanderie, car il ne produisait que soixante livres par an.

Du Temple d'Ayen, il ne reste plus que les masures d'une chapelle. M. Debert de Lacrousille, maire d'Ayen en 1820, nous apprend, dans des notes historiques envoyées à la préfecture (1), que des fouilles pratiquées dans ce lieu ont amené la découverte d'un ensemble considérable de fondations permettant d'affirmer qu'il y eut là un bourg très important.
1. Série T, antiquités, histoire.

A propos d'Ayen, M. de Lacrousille parle d'une pierre qui est fameuse dans la région et qu'on vient visiter de fort loin pour obtenir la guérison de nombreuses maladies. Cette pierre est située au milieu, d'un pré qui, avant la Révolution, appartenait au prévôt d'Ayen. On prétend quelle a été apportée là par la même voie que la maison de Lorette. Elle émerge d'un pied environ au-dessus du niveau du sol. Sur l'angle nord, sont deux empreintes produites par le frottement des genoux des visiteurs ; près de l'angle opposé, est une légère excavation dans laquelle on appuie le coude droit, et entre les deux angles est un trou rond, profond de trois pouces, dans lequel on place les pièces de monnaies exigées pour que le pèlerinage donne de bons résultats. A gauche, on dépose le vêtement s'appliquant à la partie du corps qui est malade, chemises, bas, culottes, etc. Quel que soit le mal dont on est affligé, on n'a, pour obtenir une prompte guérison, qu'à s'agenouiller, réciter une prière et laisser une offrande. Cette offrande est bien vite enlevée par les bergers et les enfants du voisinage, qui guettent les dévots.
Cette pierre, dans le langage du pays, s'appelle lo peyro de las urlas, c'est-à-dire la pierre des hurlements.

Mons
Département: Corrèze, Arrondissement: Brive-la-Gaillarde, Canton: Varetz - 19

Domus Hospitalis Mons
Domus Hospitalis Mons

Le temple de Mons, principal membre de la commanderie d'Ayen, était situé dans la paroisse de Varetz, à deux pas de la Vézère. Il possédait une petite chapelle de dévotion qui était placée sous les vocables de saint Jean-Baptiste et de saint Remy. Cette chapelle était tombée à peu près dans le même état que l'église du Temple-d'Ayen. On n'y trouva, en 1616, qu'un calice d'étain avec sa patène, et une vieille chasuble de futaine rouge « toute rompue et, pourrie. »

Le chapelain qui la desservait, était tenu d'y célébrer la messe les dimanches et jours de fête pour la commodité des habitants du hameau. Ceux-ci portaient baptiser leurs enfants dans l'église paroissiale de Varetz, mais ils se faisaient enterrer dans le cimetière de Mons. On voyait dans cette chapelle le tombeau du commandeur Géraud et son portrait, ainsi que celui du commandeur de Naberat. Ce dernier, dont le nom revient fréquemment dans cette étude, car les visites que j'analyse ont été presque toutes rédigées par lui, procura de grandes améliorations à la commanderie d'Ayen et au membre de Mons, en particulier. Une enquête de 1620 dit qu'il était « homme de bien et d'honneur et bon religieux. »

C'est à Mons que résidait ou que devait résider le commandeur. La maison était considérable, mais elle était très mal entretenue et presque inhabitable. A une petite distance, sur la Vézère, se trouvait un moulin complètement ruiné.

Ce membre possédait de nombreuses propriétés dans le voisinage, à savoir : quinze stérées de terres labourables situées autour de la maison ; deux garennes d'une contenance de vingt stérées ; la garenne de Veynas ; le pré de la commanderie, de quatorze journaux ; une vigne, appelée la Vignie de la commanderie, de soixante-dix journaux, etc.

Il était dû de rentes foncières, à Mons, quinze setiers de froment, trente setiers de seigle, quinze setiers d'avoine, quatre livres, dix sols, des poules et des corvées ; et dans les villages et tènements du Piq, d'Escurous, de la Chapelle, de Vors, de Bos, de Bosredon, de la Toumazie, du Four, de Grand-Gorse, de la Brousse, de Biscaye, de Lachavade, de Troussac, d'Ussac, de Rochebacon, de Lagrange, du Rieux, de Lintilhac, d'Auger, de Trebeyret, du Mas, de Bois-la-Combe, de Salvaniac, de la Jaubertie, de Sadroc, de la Chèze et de l'Hôpital-Saint-Viance, quatre-vingt-quinze setiers de froment, deux cent vingt-cinq setiers de seigle, cent quatre setiers d'avoine, trente livres, soixante-trois poules et trente-cinq jours de corvées.

Le commandeur percevait encore quelques petites rentes sur la ville de Donzenac et les dîmes du village de Lagrange et du tènement du Bois-d'Aurel, valant quarante-cinq livres.

Les revenus du tout montaient, les charges payées, à six cents livres, auxquelles il fallait encore ajouter cent quatre-vingts livres provenant de la grande vigne de la commanderie.

25. Autre copie suivie de la reconnaissance par François d'Espeyruc du tènement de l'Hugounarie en faveur de M. François d'Escoubleau de Sourdis, chevalier de Malte, abbé commendataire d'Obazine, représenté par Bertrand de Jouvenel, lieutenant de la terre et seigneurie dudit Obazine (1664), et de l'assignation de Joseph d'Espeyruc devant le Grand Conseil du roi, rue Saint-Honoré, à Paris, touchant ladite reconnaissance (1742).

63. Reconnaissance par Pierre Amarzit, Antoine Verlhac, avocat, etc., en faveur de frère Etienne de Pradal, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de la commanderie du Temple de Mons et la Vinadière, pour le village de la Chièze, suivant un arrentement de 1447 (1665).

63. Cession par Me Pascal Verlhac, sieur de la Morélie, avocat en la cour, au profit du seigneur du Vialard, des terres de Lachaize, mouvant de l'évêque de Tulle et du commandeur du Temple et de Pratviel, pour paiement de 3547 livres (1687).
Sources : Inventaire sommaire archives départementales de Corrèze.

Prugne
Département: Corrèze, Arrondissement et Canton: Brive-la-Gaillarde, Commune: La Chapelle-aux-Brocs - 19

Domus Hospitalis Prugne
Domus Hospitalis Prugne

Prunie (carte de Cassini), Prugnie ou Prugne (carte IGN), membre de la commanderie d'Ayen, était autrefois le chef-lieu d'une petite paroisse ; aujourd'hui, il appartient à la commune de Lachapelle-aux-Brocs, et ce n'est même plus un hameau (1).
1. Situé absolument sur la limite des cantons de Brive et de Beynat, il figure dans Le grand Atlas du département de la Corrèze sous le nom d'Emprugne.

L'ordre de Malte y possédait une petite église paroissiale qui servait aux habitants du village de la Grange, et où un vicaire, moyennant une rétribution annuelle de vingt-cinq livres, célébrait la messe deux fois par mois.
Près de cette église, se trouvaient « de vieilles mazures demonstrant y avoir heu autresfois des maisons du temps des Templiers. »

Le commandeur levait la dîme de tous les grains sur Prunie et sur les hameaux du Gauchet, du Bleygeat et du Battut, et tirait par-là environ quarante setiers de blé.
Il était seigneur haut, moyen et bas justicier dudit Prunie et y percevait les droits de lods et ventes, mais il n'y possédait aucun fonds. Il lui était dû, en rentes féodales, onze setiers de froment, trente-sept setiers de seigle, quatre-vingt-huit quartons d'avoine, quatre livres, treize gélines et six jours de corvées.
D'ordinaire, ce membre s'affermait, soit avec celui de Mons, soit avec celui de Langlade ; il pouvait valoir cent cinquante livres en 1616, et cent trente livres en 1683.

Allassac
Département: Corrèze, Arrondissement et Canton: Brive-la-Gaillarde - 19

Domus Hospitalis Allassac
Domus Hospitalis Allassac

Allassac était une annexe du temple de Mons. On y voyait, en 1616, « de vieilles et anciennes mazures de quelques murages de maisons, n'y ayant aucune apparence d'y avoir eu autresfois esglise ou chapelle. » L'ordre de Malte y possédait quelques fonds, des rentes et une mine d'ardoise.
En 1683, le tout était affermé quatre-vingt-quinze livres.

Langlade
Département: Corrèze, Arrondissement: Brive-la-Gaillarde, Canton: Saint-Pantaléon-de-Larche - 19

Domus Hospitalis Langlade
Domus Hospitalis Langlade

Le membre de Langlade était compris dans la paroisse Saint-Sernin de Brive. Il possédait une chapelle de dévotion qui était placée sous le vocable de saint Jean-Porte-Latine. En 1616, cette chapelle avait perdu une partie de sa voûte et était presque complètement ruinée. On en avait enlevé deux cloches que les garnisons voisines menaçaient d'emporter.
A côté, se trouvaient les restes de bâtiments importants qui étaient inhabités depuis un temps immémorial et dont la destruction, d'après la tradition, remontait aux Templiers. Je dirai, en passant, que cette tradition était erronée, car la maison de Langlade n'a jamais appartenu à l'ordre du Temple, ainsi que le prouve une charte du mois de février 1275, dont on trouvera un extrait aux pièces justificatives.

Sur la fin du XVIIe siècle, le commandeur avait fait remettre en état un petit logement pour un vigneron chargé de l'entretien des terres et des prés voisins de la chapelle.
Les revenus de ce membre consistaient en dîmes de tous grains levées, par moitié avec le prieur de Brive, sur le village de Langlade, et donnant cent ou cent vingt setiers de blé en terres et en rentes foncières sur Langlade, le Mazaud, la Chassagne, etc. Les rentes produisaient vingt-cinq setiers de froment, cinquante et un setiers de seigle, vingt-cinq setiers d'avoine, neuf poules, neuf livres et des corvées.
D'un autre côté, il était dû au seigneur de Noailles neuf setiers de seigle et neuf setiers d'avoine. La haute justice appartenait au duc de Ventadour, baron de Donzenac, et la moyenne et la basse au commandeur. En 1683, le membre de Langlade, toutes charges acquittées, était afferme cinq cents livres.

Le Chambon
Département: Corrèze, Arrondissement et Canton: Brive-la-Gaillarde - 19
Le Chambon était un domaine annexé au membre de Langlade. Il était situé à un quart de lieue de Brive et consistait en terres, vignes, bois, dîmes et rentes. Il est probable que ce domaine se rattachait primitivement à un membre dont le chef-lieu était Brive. L'ordre de Malte possédait dans cette ville une maison qui fut vendue, vers la fin du XVIe siècle, par le commandeur Gabriel Géraud, à maître Pierre Lescot. C'est dans cette maison que « les sieurs commandeurs se souloient tenir les hyvers, caresmes ou en temps de guerre. »

Belveyre
Département: Corrèze, Arrondissement et Canton: Brive-la-Gaillarde, Commune: Nespouls - 19

Domus Hospitalis Belveyre
Domus Hospitalis Belveyre

Le membre de Belveyre était situé dans la paroisse de Nespouls. (Possession des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem) Il comprenait une chapelle de dévotion dédiée à saint Jean-Baptiste, dans laquelle le curé de Nespouls était tenu, en retour d'une redevance de trente setiers de seigle, de célébrer la messe deux fois par mois. C'était là une obligation dont il se dispensait volontiers. La visite de 1616 nous apprend qu'il se contentait d'aller à Belveyre le jour de la fête patronale et qu'il exigeait à cette occasion un plantureux repas du fermier des revenus du membre.
A côté de cette chapelle se voyaient « certaines vieilles mazures de vieux bastiments où soulloit avoir deux grands corps de logis ruinées depuis le temps des Templiers, où il y a encore une cisterne voûtée, et y a encore quelques vieux portais et fenestrages. »
Il convient de faire ici la même rectification que pour Langlade. Belveyre était, au XIIIe siècle, une maison de Saint-Jean de Jérusalem et non une maison du Temple (1). Autour de ces vieux restes d'un passé florissant, s'étendaient quelques terres de peu de valeur.
1. Voir aux pièces justificatives les documents N° III et IV.

Le commandeur levait, sur les villages de Belveyre et de Farge, la dîme générale des grains, du vin et du lin ; mais il abandonnait un cinquième du produit à l'abbé d'Obazine.
En 1721, cette dîme produisait de quatre-vingts à quatre-vingt-dix setiers de froment, et du vin pour une valeur de cent livres.
Le commandeur jouissait des droits de lods et ventes et percevait, en rentes foncières, cinquante-sept setiers de froment, quarante setiers de seigle, vingt-sept setiers d'avoine, vingt livres et dix-neuf poules.
Quant à la juridiction, elle appartenait à tous les degrés au vicomte de Turenne.
Les revenus de Belveyre étaient affermés, en 1616, deux cent soixante livres ; en 1683, quatre cents livres, et en 1720, cinq cents livres.

L'Hôpital d'Eyzac
Département: Corrèze, Arrondissement: Tulle, Canton: Chanteix - 19

Domus Hospitalis Eyzac
Domus Hospitalis Eyzac

L'Hôpital d'Eyzac était une annexe d'Ayen située dans la paroisse de Chanteix ; « n'y ayant autre à ladite annexe qu'un petit jardin contenant deux ou trois esminées terre, ou environ ; et n'y a aucune esglise, chapelle, ny maison ; si bien y a quelques vestiges ou fondements monstrants y avoir heu autresfois une chapelle et quelques bastiments de maisons. Et oultre ce, y a quelques apparences d'y avoir heu autresfois un petit estang et moulin près dudit jardin, le tout en ruine ; il y a plus de cent ans. » Le commandeur y percevait la dîme et quelques rentes. Le tout était affermé cent dix livres en 1683.

Saint-Georges-de-Salons
Département: Corrèze, Arrondissement: Tulle, Canton: Uzerche, Commune: Salon-la-Tour - 19

Saint-Georges-de-Salons
Domus Hospitalis Saint-Georges-de-Salons

Ce membre était situé dans la paroisse de Salons, voisine d'Uzerche. Il possédait une petite chapelle qui était complètement ruinée en 1616 (1).
Elle fut reconstruite vers 1700. Le commandeur levait la dîme et quelques rentes foncières qu'il affermait cent cinquante livres en 1616, et deux cent quinze livres en 1721.
1. Il y avait autrefois, dit L'auteur d'un procès-Yerbal de 1620, « sur un chemin champestre d'Uzarche à Lymoges, un petit oratoire ayant esté abattu il y a longues annés par autorité du procureur du roy de Lymoges, d'aultant que les voleurs se logeolent dedans, tuoyent et desvalisoient les passans. »

Hôpital-Fondège (ou Fond-d'Eyge)
Département: Corrèze, Arrondissement: Tulle, Canton: Argentat-sur-Dordogne - 19

Domus Hospitalis Fondège
Domus Hospitalis Fondège

Ce membre était compris dans la paroisse d'Argentat. Il consistait « en un grand tènement appelé le village de l'Hospital-de-Fondège, estant entre les rivières d'Egge et de Dourdogne, auquel lieu le commandeur prend les cens et rentes, » etc.
Il en levait d'autres sur le village de Lalo, situé dans la paroisse de Saint-Cirgues, sur celui de Merle, dans la paroisse de Saint-Geniez, et sur ceux de Lascazes et de la Pause, dans la paroisse de Sexcles. Le tout produisait environ quarante-cinq setiers de grains, quatre livres et quatre poules et, en outre, un saumon de trois pieds.
On remarquait, dans le village de Merle, dans le voisinage des tours appartenant à M. de Noailles, les vestiges d'une vieille chapelle dédiée à saint Léger.
L'Hôpital-Fondège était affermé cent livres.

Saint-Jean-de-Dône
Département: Cantal, Arrondissement et Canton: Aurillac, Commune: Saint-Simon - 15

Saint-Jean-de-Dône
Domus Hospitalis Saint-Jean-de-Dône

Ce membre était situé en Auvergne, à une petite distance d'Aurillac. Il comprenait une église paroissiale, placée sous le vocable de saint Jean-Baptiste, dont le commandeur était collateur. Quant aux dîmes et aux rentes levées sur la paroisse, elles appartenaient, pour moitié, aux chanoines de Saint-Géraud d'Aurillac. A ce membre était jointe l'annexe d'Orzeaux (?), située dans la paroisse de Saint-Cernin. L'ensemble de ses revenus était affermé, en 1683, deux cent quarante livres et deux fromages du Cantal.
En 1721, les charges ordinaires dues au roi et à la religion, c'est-à-dire au trésor de Malte, s'élevaient pour la commanderie d'Ayen à : 162 livres.
Les décimes du clergé, la capitation, etc., à : 279 livres.
Total : 441 livres.
Les revenus des onze membres énumérés plus haut, auxquels il faut joindre quelques rentes sur la cure de Mansac, sur Brive (1) et sur Turenne, étaient affermés : 2,969 livres.
Il restait donc au commandeur un revenu annuel net de toutes charges de 2,527 livres.
1. Je n'ai pas cru devoir faire figurer ici le membre de Brive. L'ordre de Malte, au XVIIe siècle, ne possédait plus dans cette ville que quelques rentes assises sur diverses maisons. J'ai dit plus haut que l'hôtel du Temple avait été vendu par le commandeur Géraud.
L'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte en Limousin et dans l'ancien diocèse de Limoges, page 21 et suivantes. - A. Vayssière
Sources : A. Vayssière. Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze. Tulle 1884. - BNF


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