Hospitaliers   Origines   Hospitaliers

Origines de l'ordre de l'Hôpital<
Informations
Chers visiteurs
Vous avez certainement constaté le point d'interrogation dans la barre d'adresse de votre navigateur.

Il y est écrit « Non sécurisé »

Vous pouvez naviguer sur le site sans aucune crainte. La sécurisation d'un site Internet est obligatoire dès lors qu'il y a des demandes de mots de passes ou des paiements en ligne.

Sur ce site il n'y a rien de tout ceci.

Origines de l'Ordre

L'Odre de l'Hôpital à Chypre

Château de Kolossi
Château de Kolossi, ancienne commanderie des Templiers.
Puis des Chevaliers de l'Hôpital.
Sources :http://www.cathedraledepapeete.com/pages/mouvements-et-associations/ordre-de-malte/origine-et-histoire-de-l-ordre-de-malte.html

Dès le commencement de mars 1291, les habitants d'Acre, attendant de jour en jour l'arrivée de l'ennemi, avaient réparti leurs troupes en quatre divisions. La première obéissait à Jean de Grailly et à Othon de Granson ; la seconde au chef du contingent chypriote et au lieutenant des Teutoniques. Les grands-maîtres de l'Hôpital et de l'ordre de S. Thomas étaient à la tète de la troisième, et les grands-maîtres du Temple et de S. Lazare commandaient la quatrième. Les premières troupes musulmanes parurent aux environs d'Acre à la fin de mars ; l'armée assiégeante, entièrement concentrée le 5 avril devant la ville, commença l'investissement le 12 sous la direction du nouveau sultan, Malek el Aschref Khalil, qui venait de succéder à son père. Quelques sorties sans résultat des assiégés, l'arrivée du roi de Chypre (4 mai) avec un faible secours, ne suffirent pas à arrêter les progrès des assiégeants, qui successivement parvinrent à miner et à détruire la plupart des défenses de la place. L'assaut fut donné le 16 mai ; le fossé près de la porte S. Antoine, à l'angle nord de la première enceinte, comblé, et une brèche pratiquée dans la muraille. Les assiégés faiblissaient quand les Templiers accoururent. Le maréchal de l'Hôpital, Matthieu de Clermont, à la tête des Chrétiens, parvint à refouler les Musulmans et à boucher la brèche ; on profita de ce répit pour embarquer les femmes et les enfants, mais l'état de la mer ne permit pas aux navires qui devaient les emmener de sortir du port. Le surlendemain (18 mai), l'ennemi reprit l'assaut; tandis qu'à la porte S. Antoine Matthieu de Clermont, par des prodiges de valeur, repoussait une seconde fois les Musulmans, d'autres troupes du sultan avaient forcé l'enceinte à l'angle nord-est, du côté de la barbacane du roi Hugues, et s'étaient dirigés vers la porte S. Antoine. Les grands-maîtres du Temple et de l'Hôpital, avec les chevaliers Syriens et Chypriotes, y rejoignirent l'ennemi, mais sans pouvoir l'arrêter. Le grand-maître du Temple tomba percé d'une flèche et mourut peu après de sa blessure. Jean de Villiers, également blessé, fut sauvé par ses valets et transporté sur un navire. Matthieu de Clermont, dont l'héroïsme avait soulevé l'admiration de tous, succomba à son tour près de la rue des Génois. En même temps, les Pisans à la porte de S. Romain, les chevaliers de S. Thomas près de l'église S. Léonard, Jean de Grailly et Othon de Granson à la porte S. Nicolas et à la tour du Légat, avaient dû lâcher pied. L'ennemi était maître absolu de la ville ; les six vaisseaux qui se trouvaient dans le port avaient fait voile vers Chypre et l'Arménie, emmenant un certain nombre de fugitifs ; seuls les Templiers, qui s'étaient réfugiés dans leur château, et les chrétiens, qui avaient cherché asile dans les palais fortifiés de l'Hôpital et des Teutoniques, prolongèrent d'une huitaine de jours la résistance sur ces points isolés. Quand le sultan eut triomphé de ces derniers obstacles, il ordonna de ruiner la ville de fond en comble ; l'oeuvre de destruction, confiée à ses soldats, mais trop lente à son gré, fut hâtée et achevée par le feu. Pas un des Francs trouvés dans la ville ne fut épargné ; femmes et enfants furent vendus comme esclaves; les hommes, répartis entre les émirs, furent mis à mort par ordre de Malek el Aschref. Le grand-maître se réfugia à Chypre, et, quelques jours après son arrivée, malgré les souffrances que lui faisaient endurer ses blessures, il écrivit à Guillaume de Villaret, prieur de S. Gilles, pour l'informer du «  maleuret trebucement  » d'Acre et de la perte de la Terre Sainte. Un petit nombre de ses chevaliers, sept seulement au dire d'une autre source, avait réussi à s'échapper avec lui. «  La grande tristece de cuer, entrepris de très grant doleur  », que Jean de Villiers exprimait dans sa lettre, fut universellement ressentie, en Orient et en Occident. On comprit que la domination latine était irrémédiablement ruinée en Terre Sainte, qu'avec Acre disparaissait le dernier espoir des Chrétiens et le fruit d'efforts soutenus pendant près de deux siècles, avec plus de persévérance peut-être que d'intelligence politique et militaire, mais avec une éclatante valeur, qui avait forcé l'admiration de la Chrétienté et de l'Islamisme.

Château de Kolossi

Ordre de Malte
Sources : Château de Kolossi.
Ancienne commanderie des Templiers.
Puis des Chevaliers de l'Hôpital.

Kolossi Castle

Dans sa nouvelle résidence de Limisso, sur la côte méridionale de l'île de Chypre, Jean de Villiers se consacra à la réorganisation de son Ordre ; la fin de sa vie fut exclusivement remplie par cette tâche. Deux chapitres généraux, tenus par lui en 1292 (6 octobre) et 1293 (20 octobre), témoignent de ses efforts en ce sens. Si la Terre Sainte était irrémédiablement évacuée, la Chrétienté n'en conservait pas moins l'espoir, de jour en jour plus chimérique, d'y reprendre pied. Le grand-maître, partageant l'illusion générale, s'efforça de mettre ses chevaliers en mesure, si l'occasion se présentait, de prendre part à de nouvelles expéditions, et en tout cas de contribuer à la défense du royaume de Chypre et à la protection du royaume d'Arménie, tous deux menacés par les armes victorieuses des Musulmans. Nous ignorons l'époque exacte de la mort de Jean de Villiers ; elle se place entre le 20 octobre 1293 et le 30 septembre 1294 ; à cette dernière date, en effet, le chapitre général des Hospitaliers fut présidé par Eudes des Pins, son successeur.

 

Commandeurs de Chypre

Guillaume de Beaune. Sept. 1210 (nº 1354)
Guillaume de Forel (ou Forest). Juin et oct. 1237 (nº 2163 et 2174)
Guillaume Pijons. 7 août 1248 (nº 2482)
Martin de Chiambri. 22 sept. 1254 (nº 2693)
Doilus. 15 mai 1299 (nº 4460)
Guillaume de Saint Estène. 3 juin 1299 (nº 4464)
Simon le Rat [Après 3 nov.] 1303 (nº 4620)
Albert l'Aleman, lieutenant du grand-maître. 22 juill. 1310 [Chronique d'Amadi, 367)
Joseph Delaville Le Roulx. Les Hospitaliers en Terre Sainte et à Chypre (1100-1310). Paris, E. Leroux, 1904. In-8º, XIII-440 pages.

 

Ile de Chypre

La Commanderie des Templiers (Kolossi) et le château de Limassol

Kolossi

Bel exemple d'architecture militaire, construit originellement au XIIIème siècle et reconstruit au milieu du XVème siècle. Après la chute de Saint-Jean d'Acre en 1291, le château devint la Grande Commanderie des Chevaliers de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, qui passa aux templiers.

Commanderie Kolossi
Commanderie 1

Commanderie Kolossi
Commanderie Kolossi 2

Ville de Limassol

Construit au XIVe siècle sur le site d'un château byzantin, (où, selon la tradition, Richard Cœur-de-Lion épousa, en 1191, Bérengère de Navarre et l'y couronna Reine d'Angleterre), le Château abrite le Musée Médiéval de Chypre.

Rhodes-Chapitre-I Retour

Top

 

 

Licence Creative Commons
Les Templiers et Les Croisades de Jack Bocar est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas de Modification 4.0 International.
Fondé(e) sur une oeuvre à http://www.templiers.net/.
Les autorisations au-delà du champ de cette licence peuvent être obtenues à http://www.templiers.net/.