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Commanderies de l’Ordre de Malte
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Commanderie de Valence

Domus Hospitalis Valence
Domus Hospitalis Valence

— Tel qu'il existait au XVIIIe siècle le ressort de la commanderie était très étendu.
D'abord l'héritage de l'Ordre du Temple qui lui était échu à la suppression de l'Ordre. La maison du Temple de Valence était sous le vocable de Saint-Emilien. Elle possédait une importante annexe dans l'Ardèche, Grozon, qui porta jusqu'à la fin le nom de Temple de Grozon (commune de Saint-Barthélemy-le-Pin, canton de Lamastre).

Comme les textes l'appellent Garauzon, des érudits l'ont parfois méconnue et ont déclaré ne pas savoir où il se trouvait. Dans la plaine de Valence, les possessions les plus importantes étaient la Ruelle dont des donations ou achats de Viguier, Guillaume de Châteaubourg et autres lui assurèrent la propriété au début du XIIIe siècle, et à Jonas, acquis à partir de 1262.

Les commandeurs de Valence sont cités dès 1178 (1).
1. En voici la liste, avec quelques corrections de graphie, d'après E.-G. Léonard, Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple, page 40-41.
Poncius de Valle, 1176-1177
Odo, 1179, 1186-1188
Guillelmus de Paulac, 1183
Hugo de Rochefort, 1204, 1206, 1209
Johannes Raynaus, 1258
Raimundus Alemannier, Arnaldus de Autenna, 1260
B. de Rupeforti, 1263
Guizo, 1264
Raimundus de Ominano (!) 1278
Martinus de Bocosello, 128, 1306, 1308.


Dans l'orbite de celle de Valence, la préceptorie de Lus-la-Croix-Haute, bien qu'éloignée de Valence, et dont les biens furent dévolus à une autre commanderie.
La commanderie propre de Saint-Vincent existait à Valence dès la fin du XIIe siècle, au plus tard en 1195, date d'une transaction avec le prieuré de Saint-Félix sur les pâturages (2).
2. Léonard, Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple, reconstitué par le marquis d'Albon (Paris), 1930, in-8° V-259, page 41.

Voici quelle était sa situation au XVIIIe siècle, lors de la visite en 1761. L'église ayant été complètement ruinée durant les guerres de religion, l'ordre en albergea, le 13 février 1603, le terrain au notaire Moncha (3).
3. Archives de la Drôme, 40 H 259.

La commanderie n'avait conservé qu'un champ près la porte de Tourdeon. Le chef de la commanderie fut pratiquement transporté à Saint-Vincent-de-Charpey, sur la commune de ce lieu.

Du membre de Valence dépendaient le domaine de l'abbaye (commune de Valence), sur les confins de Valence, au nord des Berthets, celui de la Ruelle, au mandement de Chabeuil, entre Malissard et la route de Valence à Chabeuil, dont nous connaissons l'origine ; celui de Barry, aujourd'hui sur Marcel-lès-Valence, alors sur Alixan ; celui des Routes au mandement de Charpey (Bésayes) et sur Fiancayes (entre Chatuzange et Marches) ; la seigneurie de Saint-Vincent, avec son château, le four et le moulin banal, la grange du Pin dans la montagne, servant de bergerie, un domaine assez important ; enfin des terriers au nombre de 6, celui de Valence, à l'est de la ville, confinant sur une vaste partie avec celui de Saint-Félix ; celui d'Alixan ou Châteauneuf d'Isère, plus souvent dit de Bayanne, à raison de son assiette ; celui de Chabeuil ; celui de Montélier ; celui de Saint-Vincent.

Saint-Laurent-en-Royans

Saint-Laurent-en-Royans
Domus Hospitalis Saint-Laurent-en-Royans

Les membres annexés étaient les suivants :
— Saint-Laurent-en-Royans, diocèse de Die, dont la cure était à son patronage, où il possédait la dime, quelques terres, un terrier.
— Echirolles au diocèse de Grenoble, naguère du Temple (3 bis), distant d'une lieu de cette ville, comprenant une chapelle où l'on disait la messe une fois par semaine, une ferme et son domaine assez dispersé, enfin un terrier de cens et rentes perçues à Echirolles, Grenoble, Eybens, Bresson, Jarrye, Herbeys, Claix.
3 bis. Léonard, Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple, page 159, donne une courte liste de précepteurs d'Echirolles ; Jean, 1235 Gontier, 1259 ; Julien, 1274-1275 ; Jean Forel, 1293-1295.

Maurice-en-Trièves

Saint-Maurice-en-Trièves
Domus Hospitalis Saint-Maurice-en-Trièves

— Saint-Maurice-en-Trièves, au diocèse de Die, dont l'église, de vieilles masures, le tout en mauvais état, auraient appartenu aux Templiers ; un bâtiment de ferme avec ses terres, plus un terrier perçu tant sur Saint-Maurice que sur Saint-Jean d'Hérans.

Villard-Jullien

Domus Hospitalis Villard-Jullien
Domus Hospitalis Villard-Jullien

— Villard-Jullien, aussi en Trièves, dont le terrier était prescrit sans espoir de retour ; de vieilles masures attribuées aussi aux Templiers, un bâtiment neuf construit au XVIIIe siècle, avec les dépendances de cette ferme, environ 45 séterés; le petit terrier de Valbonnais (Isère, arr. de Grenoble) qu'il faut joindre à l'un ou l'autre des précédents membres.
— Le temple de Grozon, consistant en deux bâtiments séparés, l'un moulin banal, l'autre bâtiment de la ferme, qui exploitait 107 séterés.

Montélimar

Montélimar
Domus Hospitalis Montélimar

— La commanderie de Montélimar n'était en droit qu'un membre dépendant de Valence aux derniers siècles. A l'origine, cette commanderie de Saint-Jean paraît avoir été autonome et grouper autour d'elle un certain nombre d'autres maisons.
L'héritage du Temple était important, puisque cet ordre possédait au moins une préceptorie à Montélimar, citée en 1259, et une commanderie à Boynezac (canton de Montélimar, commune de la Touche) (4), des biens et peut-être une commanderie à Saint-Paul-Trois-Châteaux, une commanderie à Notre-Dame de Thoronne (commune de Clansayes), dont un commandeur particulier est encore cité au XVe siècle (5). Tout cela se retrouve dans la temporalité.
4. Léonard, Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple, page 40.
5. Archives de la Drôme, 40 H 340.


L'église de Saint-Jean avait été démolie durant les guerres de religion. L'emplacement avait été concédé en 1617 aux P. Recollets, qui y avaient construit leur église.
Toutefois, les commandeurs y avaient leur caveau dans la chapelle de Notre-Dame de Philerme, un banc et le droit de titre. Sur le sol de l'ancienne chapelle du Temple, s'élevait la chapelle des Pénitents.

Dromette

Domus Hospitalis Dromette
Domus Hospitalis Dromette

De cette commanderie dépendaient les domaines que voici :
— Le domaine ou membre de Dromette près l'ancienne route de Saint-Paul et dont une partie s'étendait également sur Châteauneuf-du-Rhone, un grand bâtiment de ferme, 418 séterés, dont bonne partie en bois ; 560 aux Blaches, 22 en pré et 25 en terre au quartier de Belle-Barbe, 213 à la Ryerière, quartier de la Rochette à Montélimar, et à la Rouberte sur Châteauneuf.
— Celui de Montboucher, vulgairement appelé la Commanderie, dont une petite partie du domaine était assise au mandement de Sauzet, le tout de plus de 100 séterés.
— Des terres peu considérables dispersées sur Puy Saint-Martin, voire même à Charols, avec des masures sur la colline.
— Le Temple, lieudit de la première commune, évoque le souvenir des premiers possesseurs.
— Le domaine et fief de Boynezac, avec une ancienne chapelle, depuis longtemps profanée, un bâtiment de ferme et 850 séterés, dont plus de 500 en bois, avec quelques vignes.

Saint-Paul-Trois-Châteaux

Saint-Paul-Trois-Châteaux
Domus Hospitalis Saint-Paul-Trois-Châteaux

— Le membre de Saint-Paul-Trois-Châteaux était réduit à un champ dit de l'hôpital, de trois saumées complantées de vigne, et une terre de cinq éminées, et dans la ville à un magasin et une écurie (6).
6. Héritage du Temple, Cf. Les Templiers à Saint-Paul-Trois-Châteaux, par l'abbé Malbois, Bulletin de la Société archéologique de la Drôme, tome LXII (1929-30), page 30-35.

Les terriers étaient les suivants :
— Montélimar, très considérable, Portes (5 reconnaissances seulement), Saint-Paul (y compris Thoronne, tombé dans l'oubli) ; Bourdeaux, naguère préceptorie, Crupies et Bezaudun ; enfin les reconnaissances très dispersées, sur Livron, Loriol, Mirmande, Grane, Crest, Aouste, Montclar, Vercheny, que l'on appelait rentes foraines.
En 1767, le revenu total de la commanderie de Valence s'élevait à 18.305 livres, les charges ordinaires à 3.966. Mais le commandeur de Gaillard n'y avait depuis 1747 consacré pas moins de 51.879 en travaux et améliorations de tout ordre, qui ne figuraient à aucun chapitre et sous aucune forme au passif.
La liquidation de l'Ordre de Saint-Antoine allait encore accroître le temporel de la commanderie. L'union ayant été consommée par lettres patentes du 30 mai 1777, M. Mésangère, homme d'affaires du commandeur de Gaillard, prit possession, en 1778, des prieurés de Pont-en-Royans, de Sainte-Croix, de Brizis ou Saint-Antoine à Crest et de La Clastre, enfin de la chapelle Saint-Antoine de Loriol, dépendait alors de la commanderie de Saint-Antoine de Valréas.
Dans son dernier état la commanderie de Pont-en-Royans jouissait des dimes au Pont, dont elle desservait la cure, à Choranches, de la chapelle unie de Claix (sur Saint-Just) et de son petit terrier, du prieuré uni de Val Chevrières, de la dime de Sainte-Eulalie avec son annexe de Laval-Sainte-Mémoire, d'une pension sur la cure de Chatelus, du prieuré uni de Vassieux avec ses droits et terriers, d'un terrier sur le Pont et ses alentours, des maisons, domaines ou terres au Pont et surtout à Choranches et Sainte-Eulalie.
Au prieuré de Sainte-Croix était uni celui de Sainte-Agathe de Die. Les bâtiments considérables de Sainte-Croix élevés à la fin du XVIIe siècle sous l'épiscopat de Mgr Armand de Montmorin pour servir de séminaire au diocèse de Die étaient devenus très inutiles, lorsque son successeur Mgr Pajot de Plouy, ayant changé d'idée, refusa d'exécuter le contrat.
Des terriers constituaient le principal et maigre revenu des autres établissements, la dime ayant été en général abandonnée aux curés pour leur tenir lieu de portion congrue. Le tout ne devait pas net assurer un supplément de 2.500 livres.
Les archives de la commanderie qui répondent à la nature de ses biens et revenus, ont été sectionnées, comme il a été indiqué, entre Arles (Marseille aujourd'hui) et Valence. Le sectionnement existe aussi pour la seconde section, celle de Saint-Antoine, parce que l'on a expédié aussi au grand Prieuré, la partie des archives centrales qui concernait ces commanderies, à Lyon et à Marseille.
De ces fonds de Marseille, il est facile même à Valence de prendre aujourd'hui une connaissance sommaire.

D'abord nous avons dans le fonds même du local des inventaires de 1618 et du XVIIe siècle de ce qui se trouvait là-bas et provenait pour grande part de recouvrements faits au début du XVIIe siècle à Valence ou environs (40 H, 165, 166, 379, 380), puis la copie du répertoire sommaire contemporain exécutée en 1921. Ce fonds des archives des Bouches-du-Rhône présente certaines particularités.
Pendant 35 ans, de 1865 à sa mort en 1899, les archives de ce département ont eu un collaborateur bénévole, archiviste adjoint auxiliaire, excessivement zélé, Emmanuel de Grasset, qui a lu et analysé une grande quantité de chartes. Au début de sa carrière, il a justement appliqué son activité au fonds de Malte. Seulement il a extrait matériellement du fonds toutes les chartes ou pièces essentielles pour en constituer des liasses à part, en répartissant en deux séries ce que les anciens inventaires mêlaient complètement les titres du Temple (H 2) et ceux de Saint-Jean de Jérusalem (H), et en laissant, bien entendu son individualité aux titres de Saint-Antoine-en-Vienne (H O V).

Comme à cette époque de singulières instructions ministérielles prescrivaient de n'indiquer que les dates extrêmes des liasses et d'omettre les dates des pièces elles-mêmes, il s'ensuit que pour les dates et pour certaines autres précisions juridiques, il faut utiliser les anciens inventaires (7).
7. Pour Pont-en-Royans seul, voir l'ancienne copie de l'Inventaire ancien dans 40 H 498.
— Bouches-du-Rhône, Malte 3322-3503 B, et pour les fonds de Saint-Antoine, réuni à Valence 3529-3778.


Ce premier classement a été maintenu dans le nouveau, exécuté par M. Billioud, grâce à des concordances ingénieuses et qui s'applique aussi à l'ensemble. Je regrette que la reconstitution du fonds n'ait pas été poussée plus loin et que les divisions internes ne soient plus celles d'autrefois (Bouches-du-Rhône, 3322-3528 et 3529-37781 pour les fonds réunis de Saint-Antoine).

Le fonds de la commanderie de Valence et de son annexe n'a pas été organisé comme celui de Saint-Paul par un feudiste de l'ancien régime. En dernière analyse, il a été versé en l'an VII seulement dans les archives départementales par Mésangère, notaire et homme d'affaires de la commanderie (8).
8. Inventaire de la série L (arrêtés) par J. de Font-Réaulx, page 556.

Antérieurement, ce dernier avait remis à la municipalité de Valence un certain nombre de terriers à fin de brûlement : il ne l'a pas dit, mais on a tout lieu de le penser. Ces volumes et d'autres analogues de diverses provenances et de même caractère, ont pris le chemin non du bûcher, mais d'une armoire profonde, d'où André Lacroix les a retirés en 1862. Des côtes, provisoires, barbouillées à l'encre noire, rappelleront toujours cette étape.

N'ayant pas été refondu et trié au XVIIIe siècle, ce fonds laisse mieux apparaître les différentes couches qui l'ont formé. Copieux à certaines époques, il l'est moins à d'autres, comme si certains hommes d'affaires avaient laissé des paquets de documents et de procédures, et que d'autres n'avaient pas constitué d'archives ou les avaient gardées chez eux. Les terriers et lièves forment une série continue.

Le second tiers du XVIIe siècle est mieux fourni que ce qui suit : c'est le temps du procureur Teyssier. Au XVIIIe siècle, le commandeur Paul Dominique Balthazard de Gaillard d'Agoult s'éprit d'un grand zèle pour sa commanderie et ses archives. Pour l'une, il fit, on l'a vu, des travaux considérables ; pour les autres, il aménagea un local à Charpey, dressa des catalogues, commença un livre de raison, classa en de petites liasses, avec bordereaux, sans grande méthode, les papiers de tel ou tel sujet, (traités avec des notaires pour reconnaissances, cures...) ou telle localité (Echirolles, Villard-Jullien). Notamment il garda, en les numérotant, toutes les lettres reçues. Son zèle se refroidit ensuite ; il quitta le pays, alla demeurer à Marseille et passa la main à son homme d'affaires, Mésangère, qui conserva de même toutes les lettres qu'il recevait jusqu'en 1787. Que se passa-t-il ensuite ? Détruisit-il par prudence ou bien craignait-il l'encombrement ; car le successeur de M. de Gaillard, M. de Foresta, ne résidant pas, il avait transporté en son étude toutes ses archives.

La correspondance, divisée en deux sections, depuis la réunion de Saint-Antoine, est, malgré cette disparition, très considérable, 4.500 lettres environ, sans analogue dans aucun autre fonds ecclésiastique.

Lorsque Mésangère prit possession des divers établissements de Saint-Antoine, il ne trouva guère que quelques baux ou terriers récents, sauf au Pont où ces documents étaient plus considérables. Le prieur Louis d'Arliac, 1638-1656, qui y résidait seul, avant le retour à la conventualité qui eut lieu cette année 1658, avait collectionné un stock de procès pour dimes ou autres causes qu'il avait dû poursuivre contre les récalcitrants. Depuis lors les papiers sont diversement fournis, hors les états de maison, périodiques, présentés lors des visites, et la comptabilité, dont il subsiste quantité de pièces ou de quittances.

Cette section a été très étudiée par le chanoine Fillet, qui en a tiré bien des éléments de son histoire de paroisses du Royans (9) ; l'ordre y était alors médiocre, mais depuis lors la confusion était devenue totale. Ce fonds avait été si peu classé et sa vraie nature si méconnue, qu'une partie des registres de comptabilité et un terrier de Valchevrières ont été expédiés à Grenoble en 1857. Ils y occupent les articles H 28-36.
Les registres avaient été dégagés les premiers du chaos originel, pourvus de numéros, et classés sur le papier. Pont-en-Royans eut ainsi son petit chapitre. C'est dans l'Isère : expédions-le là-bas, jugea-t-on. Ainsi fut fait ; mais les comptes analogues en cahiers, les papiers et procès furent laissés en place et resteront à Valence.
9. Histoire religieuse de Pont-en-Royans. Valence, Lantheaume 1887, in-8°, 96 page (Extrait du du Bulletin d'histoire ecclésiastique de Valence, tome V, page 82-88 ; tome VI, pages 43-48, 162-168 ; tome VII, page 26-43, 68-80, 118-128, 153-161, 189-199, 221-226.
— Notice historique sur la paroisse de Sainte-Eulalie-en-Royans, ibid., 1888, in-8°, 19 pages.
— Histoire religieuse de Saint-Laurent-en-Royans, ibid., 1895, 93 pages (Extrait de la même, revue, tome XIV, pages 121-135, 161-176, 217-226 ; tome XV, pages 22-30, 51-64, 96-111, 12112-6).
— Visite et inventaire du prieuré de l'église de Pont-en-Royans (publication d'un document conservé dans 40 H 398 tome VII, pages 38-45.
— Notice historique sur la paroisse de Choranche, Grenoble, imprimerie Breynat et Cie (1894), 23 pages. (Extrait du Bulletin de la Société de statistique de l'Isère, IVe série, tome II, pages 25-47.
Dans Les commanderies de l'Ordre de St-Antoine en Dauphiné (Ligugé, 1928, in-8°, 152 pages, l'abbé Maillet-Guy consacre les pages 89-90 à la commanderie de Livron, les pages 135-145 à celle de Saint-Médard de Piégros, les pages 145-158 à celle de Sainte-Croix-en-Diois ; enfin les pages 159-172 à celle du Pont-en-Royans. Il utilise le chanoine Fillet, l'ancien inventaire, les archives du Rhône, mais très peu ou point celles des Bouches-du-Rhône.


Le fonds entier vient d'être organisé en 1936. Il va du n° 161 au n° 457 de la subdivision 40 H de l'Ordre de Malte, la séparation avec les annexes antoniennes se faisant après le n° 497. Je rappelle que pour Sainte-Croix et tous les autres prieurés réunis, y compris Saint-Sauveur et Véronne, sauf Pont-en-Royans, presque tout se trouve à Marseille, que pour ce dernier fonds, si des documents essentiels comme les terriers ne se trouvent qu'à Marseille, les documents pour les deux derniers siècles sont plus nombreux à Valence. On a reconstitué les petites liasses du commandeur de Gaillard, tenu compte des localités, mis en tête de chaque sous chapitre les terriers. Bref pour Valence proprement dit, l'ordre s'établit ainsi : Généralités, inventaires, correspondance, comptes, bois, cures ; Saint-Vincent-de-Charpey, Valence, Bayanne, Chabeuil, Montélier, St-Laurent-en-Royans, Montélimar et toutes ses dépendances ; Echirolles et le Trièves, Grozon. Le tout s'étend sur 13 m. 55 de rayons (dont 2,40 pour la partie de St-Antoine).

La commanderie de Valence n'a fait l'objet d'aucune étude spéciale.
Signalons aussi le carton (unique) S 5270-5273 des Archives nationales, concernant la réunion, prise de possession et état à cette époque des maisons de Saint-Antoine, dont Avignon et Valréas (2), Brisis-lès-Crest (7), Pont-en-Royans (20), Sainte-Croix et la vallée de Quint (22). (1774-1780) (10).
10. Il fut utilisé par M. l'abbé Maillet-Guy.
Sources : J. de FONT-RÉAULX. Bulletin de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme.- BNF

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