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Commanderie de Saliers

Département: Gard, Arrondissement et Canton: Arles - 13

Domus Hospitalis Saliers
Domus Hospitalis Saliers

Figarès
Département: Bouches-du-Rhône, Arrondissement et Canton: Arles - 13


Domus Hospitalis Figarès

Le tènement de Feugarès (1)
1. Feugares, aujourd’hui Figarès, propriété sur la rive gauche du Petit-Rhône, appartenant à la famille de Joncquières, relevant de la commanderie de Saliers en Camargue, canton et commune d’Arles (Bouches-du-Rhône)
Tome 1 Page 171


Le concile avait aussi donné deux commissions, l’une à Guillaume de Montdragon, archevêque d’Aix, au doyen de Gap et à Bertrand Millon, chanoine de Carpentras ; et l’autre à Durand, évêque de Marseille, au même doyen de Gap et à Auger de Pont de Sorgue, chanoine d’Aix. Mais ces commissaires ne travaillèrent pas d’abord, puisque frère Arnaud d’Abeillan, sous-commandeur de Trinquetaille et de Saint-Gilles, prit possession, le 12 de juillet, en vertu du décret du concile, de la grange de Saliers, située dans le terroir d’Arles, qui appartenait à la maison du Temple de Saint-Gilles.
Ces prises de possessions ne se trouvent plus, et il ne reste qu’un seul acte, qui prouve que le chanoine Pont de Sorgue y procéda. Il y a même apparence qu’il fit seul cette fonction. (1)
1. Cependant la prise de possession de Saliers se trouve dans les archives d’Arles, d’où M. Hector Mazer, de Saint-Gilles, en a transcrit une copie dans le tome III des Preuves manuscrites de l’Histoire de Saint-Gilles, dont la Fabrique de cette ville est en possession.
Tome 1 Pages 237-238


Frère Gaucher de la Bastie, grand prieur de Toulouse, mourut en cette année. Ce prieuré fut conféré, le 23 de novembre, à frère Pierre d’Hauterive, commandeur d’Avignon. Frère Bertrand Rostang, surnommé Monge (1), acheta, le 22 de décembre 1382, de Guillaume Trabustel, écuyer, une maison dans Arles, pour servir de logement aux commandeurs de Saliers. Il était natif de cette ville, et fils de Pierre Rostang, écuyer, surnommé Vache.
1. Commandeur de Saliers, en Camargue.
Tome 1 Page 345


Rhodes
La ville de Rhodes était, dans ce temps-là, fort dépourvue d’hommes et d’argent, ainsi que de munitions ; et celle de Smyrne, dont le pape avait confié la garde à l’Ordre, l’engageait à des dépenses, qu’il ne pouvait soutenir, surtout dans la conjecture fâcheuse du schisme. Le conseil envoya des ambassadeurs au pape, au roy de France, et au grand maître, pour leur demander des secours. Ils arrivèrent à Avignon, le 30 de juin 1390.
Le pape accorda d’abord des indulgences, à ceux qui contribueraient, par leurs aumônes, à la défense de Smyrne, et chargea le grand prieur de Saint-Gilles, Casillac, de faire publier la bulle en France, et de recevoir les deniers, qui en proviendraient.
Le grand maître tint, par ordre du pape, une assemblée générale à Avignon, le 1er de septembre, où l’on traita des moyens les plus convenables, pour procurer un prompt secours. On y fit une imposition extraordinaire, pendant cinq années, outre les responsions ; et on délibéra, qu’au mois d’avril de l’année suivante, on enverrait à Rhodes un vaisseau, chargé de chevaliers, de servants et de munitions. Le pape confirma les décrets de cette assemblée. Environ ce temps-là, on cessa d’avoir deux receveurs des responsions, dans le prieuré de Saint-Gilles. On n’y en établit qu’un, qui fut Rostan de Borjon, commandeur de Saliers, et Monteil Aimar, qui prit le titre de receveur général. Le trésor lui donnait cent florins d’or de gages. Peu de temps après, frère Hugues Giraud, commandeur d’Arles, fut fait grand commandeur. Il avait été auparavant, gouverneur de Smyrne.
Il devait aller à Rhodes, au mois d’avril 1391, avec les chevaliers et soldats qu’on y envoyait, pour la défense de la place. Il y a apparentée que le vaisseau ne partit point, puisque Giraud était à Avignon, au mois de juin de cette année. Il y mourut même peu de temps après. Frère Jean Flote, commandeur de Vénose, lui succéda en cette charge.
Tome 1 Pages 351-352

Izmir ou Smyrne en Turquie, Région: Égéenne
En 1320 elle fut conquise une deuxième fois par les Turcs de Mehmet Bey, émir d’Ayd?n. Son fils Umur Bey perdit la citadelle du port (en turc Liman Kalesi) au profit des Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem le 28 octobre 1334. Jusqu’en 1402 les Croisés et les Turcs gardèrent leurs positions respectives, les Croisés dans la Citadelle du port et les Turcs dans la « citadelle de velours » (Kadifekale), jusqu’à ce que Tamerlan soit victorieux contre les Hospitaliers, et détruise la Citadelle du port en décembre 1402.
On avait été, averti, dans ce temps-là, que le grand seigneur, Mahomet II, préparait une puissante armée pour assiéger Rhodes. On cita, le 17 d’août, quelques grands prieurs, et on leur ordonna d’envoyer les commandeurs et chevaliers, qui étaient nommés dans la bulle de citation. Elle fut portée en France par le maître écuyer de Rhodes, qui alla trouver Ricard à Saint-Gilles, au commencement de l’année 1470. Celui-ci la fit publier au chapitre de cette année, qu’il tint à Montfrin. Les commandeurs Guillaume Ricard et Jean d’Arlende furent cités. Nous ignorons les noms des autres ainsi que des chevaliers. Le chapitre étant fini, Ricard alla passer l’été en Rouergue.
Peu de mois après, le grand seigneur ayant fait publier qu’il assiégerait Rhodes, l’année suivante, le grand maître écrivit à tous les grands prieurs de faire partir un nombre de commandeurs et tous les chevaliers et servants d’armes de leurs prieurés. Ricard ayant vu que cet ordre était pressant, devança, de deux mois, la tenue du chapitre de l’année 1471. Il le convoqua, pour le 6 de mars, à Arles, dans la maison de la commanderie du Temple, à laquelle on donna, peu de temps après, le nom de Sainte-Luce.
Il exhorta fortement tous les commandeurs de donner des preuves de leur zèle dans cette occasion ; et leur déclara qu’il avait résolu d’aller à Rhodes malgré son âge avancé. Le bailli de Manosque, Castellane, et les commandeurs Melchior Cossa, de Trinquetaille, Cellion de Demandols, de Comps, et Jean Claret, qui étaient présents, offrirent d’y aller.
Tome 2 Page 20

Marseille
Alphonse, roi d’Aragon, avait, dans ce temps-là, pris, par surprise, la ville de Marseille, et l’avait entièrement saccagée. Frère Aimar Hugol, commandeur de cette ville, de Saliers et Malemort, représenta, au chapitre qui se tint à Montpellier, le 13 janvier 1426, que les habitants avaient souffert un si grand dommage que ceux, qui possédaient des maisons et des terres chargées d’impôts envers les commanderies, ne pouvant plus les payer, étaient en état de les déguerpir.
Le chapitre chargea le même frère Jean Claret, commandeur d’Arles, d’aller à Marseille, et de diminuer ces impôts, s’il le jugeait à propos.
Tome 1 Page 371

Montfrin
Département: Gard, Arrondissement: Nîmes, Canton: Remoulins - 30

Domus Hospitalis Montfrin
Domus Hospitalis Montfrin

Ce bailli ayant été informé que le grand maître devait tenir un chapitre général, au mois d’aout 1501, anticipa la tenue du chapitre, et il le tint à Montfrin, le 29 de mars. On y nomma, pour y assister, les commandeurs frère Manuel de Berre de Saliers, Antoine de Ponteves d’Aix, Jean de Roquelaure de Durban, Claude de Poitiers de Douzins, Guillaume Seytre de Poët-Laval et Jean de Valon, du Bastit, le plus ancien. Le chapitre se tint au temps marqué. Rochechinard et le grand commandeur Conay y assistèrent.
Tome 2 Page 41

Gap
Département: Hautes-Alpes, Arrondissement et Canton: Gap - 05

Domus Hospitalis Gap
Domus Hospitalis Gap

Les États du royaume s’étant assemblés à Blois, le 6 de décembre, ces ligueurs obligèrent le roi de donner, le 17 de janvier 1577, une déclaration qui défendit l’exercice de la religion prétendue réformée, tant en public qu’en particulier. Cette ordonnance ayant été publiée, les huguenots prirent d’abord les armes et portèrent le fer et le feu dans les provinces, où ils étaient puissants. François de Bonne de Lesdiguières, un de leurs principaux chefs du Dauphiné, prit la ville de Gap. La démolition des églises fut le fruit de sa conquête. Celle de Saint-Martin, chef de la commanderie, située hors la ville, et la maison du commandeur avec l’église qui la joignait appartenant anciennement aux Templiers, qui était dans l’enceinte de la ville, furent consumées par le feu.

Arles
Ces désordres empêchèrent les commandeurs du prieuré d’aller au chapitre de cette année 1577, qui devait se tenir à Arles, de crainte d’être pris ou tués en chemin par les gens de guerre. Il n’y assista que frère François du Broc, commandeur de Sainte-Luce, Charles de Grasse Briançon, commandeur de Saliers, et le chevalier de Barras. Comme le nombre n’était pas compétent, ils ne tinrent qu’une seule assemblée.
Tome 2 Page 145

Le bailly de Manosque, Briançon, mourut en cette ville, au commencement de cette année 1603. Le commandeur de la Pène, lieutenant du grand prieur, fit alors porter à Arles les titres du baillage, et des commanderies de Puimoisson et Saliers, que Briançon gardait à Manosque. Le baillage fut conféré au grand commandeur Olioules, qui en prit possession, le 25 d’avril.
Tome 2 Page 174

Le 8 avril 1645. On élut plusieurs officiers subalternes, et entre autres trois capitaines de secours, ou sergents-majors, dont l’un fut le bailli frère Balthasar de Demandols, commandeur de Saliers. On lui donna pour aides-majors frère Claude de Demandols Trigance et Charles de Castellane Saint-Juers ; et frère Etienne de Bardat fut fait agent réal. On partagea les troupes de la campagne en huit régiments, dont on donna le commandement aux langues.
Tome 2 Page 215

Le bailly Baltasar de Demandols mourut à Arles, dans sa maison de Saliers, le 12 septembre de cette 1675.
Le grand prieur de Toulouse, Graveson, mourut aussi, le 10 mars de cette année. Son successeur fut frère Paul-François de Béon Casaux, commandeur de la Capelle, qui avait été reçu du même passage que Chabrillan.
Tome 2 Page 230

Saliers
Département: Gard, Arrondissement et Canton: Arles - 13

Domus Hospitalis Saliers
Domus Hospitalis Saliers

Le démembrement de la Vernède et du Clamador, membres de la commanderie de Saliers, ordonné par la langue en l’année 1645, pour en former une commanderie, eut alors son exécution. Elle fut conférée à frère Hugues de Loubens Verdale.
Tome 2 Page 231

Frère François d’Agout Seillons
Le lendemain de la mort de Chabrillan, le grand prieuré fut conféré au grand commandeur François d’Agout Seillons.
La grande commanderie fut donnée, le 7 mars, au bailly frère Jacques d’Agout Chanousse, commandeur de Saliers.
Le bailly de Manosque, Tressemanes, mourut en 1683. Les grands dons qu’il fit à l’Ordre obligèrent les procureurs du trésor de lui faire dresser une épitaphe.
Il eut pour successeur frère Jean-François de Verdelin ; il était frère du grand commandeur Jean-Jacques de Verdelin.
Tome 2 Page 233-234

Le concile avait aussi donné deux commissions, l’une à Guillaume de Montdragon, archevêque d’Aix, au doyen de Gap et à Bertrand Millon, chanoine de Carpentras ; et l’autre à Durand, évêque de Marseille, au même doyen de Gap et à Auger de Pont de Sorgue, chanoine d’Aix. Mais ces commissaires ne travaillèrent pas d’abord, puisque frère Arnaud d’Abeillan, sous-commandeur de Trinquetaille et de Saint-Gilles, prit possession, le 12 de juillet, en vertu du décret du concile, de la grange de Saliers, située dans le terroir d’Arles, qui appartenait à la maison du Temple de Saint-Gilles. Ces prises de possessions ne se trouvent plus, et il ne reste qu’un seul acte, qui prouve que le chanoine Pont de Sorgue y procéda. Il y a même apparence qu’il fit seul cette fonction. (1)
1. Cependant la prise de possession de Saliers se trouve dans les archives d’Arles, d’où M. Hector Mazer, de Saint-Gilles, en a transcrit une copie dans le tome III des Preuves manuscrites de l’Histoire de Saint-Gilles, dont la Fabrique de cette ville est en possession.
Tome 2 Page 237-238


Saint-Gilles
Département: Gard, Arrondissement: Nîmes, Canton: Saint-Gilles - 30

Domus Hospitalis Saint-Gilles
Domus Hospitalis Saint-Gilles

Le démembrement, la commanderie de Saint-Gilles ne cessa pas que d’être encore fort considérable.
Elle consista en la maison et domaines de Saint-Gilles.

Métairie d’Argence
Département: Gard, Arrondissement: Nîmes, Canton: Beaucaire - 30

Domus Hospitalis Argence
Domus Hospitalis Argence

En la métairie d’Argence (1), à présent commanderie.
1. Argence (Gard), commanderie de Saint-Jean, bornée par le Rhône, à l’ouest par les territoires de Bellegarde, de Manduel et de Redessan, au sud par le Petit-Rhône, et au nord par le territoire de Saint-Bonnet et le Gardon.

Claire-Farine
Département: Gard, Arrondissement: Nîmes, Canton: Saint-Gilles - 30

Domus Hospitalis Claire-Farine
Domus Hospitalis Claire-Farine

Commanderie de la Capette
Département: Gard, Arrondissement: Nîmes, Canton: Saint-Gilles - 30

Domus Hospitalis Capette
Domus Hospitalis Capette

Plan-de-Peyre
Département: Gard, Arrondissement: Nîmes, Canton: Saint-Gilles - 30

Domus Hospitalis Plan-de-Peyre
Domus Hospitalis Plan-de-Peyre

En celle de Claire-Farine (1), aux terroirs qui composent aujourd’hui les commanderies de Capette (3), Barbentane, et Plan de Peyre (4).
2. Claire-Farine, ferme de la commune de Saint-Gilles-du-Gard.
3. Capètte, ferme de la commune de Saint-Gilles, sur le Petit-Rhône, à trois lieues de cette ville.
4. Plan-de-Peyre (Gard), ferme de la commune de Vauvert, sur le Petit-Rhône, près de la Vernède, traversée par le canal de Pécays.


Le Daladel
Département: Gard, Arrondissement: Nîmes, Canton: Aigues-Mortes - 30

Domus Hospitalis Daladel
Domus Hospitalis Daladel

Mas du Courtet
Département: Gard, Arrondissement: Nîmes, Canton: Aigues-Mortes - 30

Domus Hospitalis Mas du Courtet
Domus Hospitalis Mas du Courtet

Aux domaines de Daladel et le Mas du Courtet (5).
5. Courtet et Daladel ou Daladers (Gard), fermes de la commune Saint-Laurent-d’Aigouze.

Bellegarde
Département: Gard, Arrondissement: Nîmes, Canton: Beaucaire - 30

Domus Hospitalis Bellegarde
Domus Hospitalis Bellegarde

En la métairie et moulin de Bellegarde (6).
Il se peut que ce soit le Moulin du Temple de Bellegarde

Aubais
Département: Gard, Arrondissement: Nîmes, Canton: Gallargues-le-Montueux - 30

Domus Hospitalis Aubais
Domus Hospitalis Aubais

Et la maison et domaine d’Aubais (7).

Cette commanderie fut cotisée dans l’état des responsions de l’Ordre, tant pour elle que pour toutes les commanderies, qui en avaient été démembrées, à la manière de celle de Saliers.
Dans un ancien état des responsions, fait environ l’an 1325, sont marqués Saint-Gilles ancien, Saint-Gilles nouveau.
Le premier était la maison prieurale, et le second était celle du Temple.
Page 246

Liste des commandeurs de Saliers
Bable (Antoine), commandeur de Saliers (page 81)
Barras (Gaspard), commandeur de Saliers (pages 138, 155, 187)
Berre (Manuel de), commandeur de Saliers (pages 24, 26, 41, 42)
Castillon (Ardouin de), commandeur de Saliers (pages 103, 114)
Demandols (Balthazar de), commandeur de Saliers et de Petit-Argens (pages 215, 225, 230)
Grasse (Charles de), Briançon, commandeur de Saliers (pages 103, 126, 144, 145, 146, 148)
Sources : Raybaud, Jean. Histoire des grands prieurs et du prieuré de Saint-Gilles. Tome 2. Nîmes 1905 BNF

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