Commanderie de Barbentane
Département: Bouches-du-Rhône, Arrondissement et Canton: Arles - 13
Domus Hospitalis Barbentane
— Folios 198-215.
— Visite générale de la commanderie de Barbentane (1), possédée par Charles-Dominique dOrléans-La Motte.
1. Ne figure pas dans le Dictionnaire topographique du Gard.
Elle commence le 12 novembre 1761.
Les visiteurs sont le chevalier de Gaillard et le prêtre Ferrand.
Ils se rendent à Bellegarde, à deux lieues dArles, dans le logis de Saint-Nicolas, et y mandent le fermier du membre ou chef de Saint-Jean de Barbentane, situé dans le terroir de Bellegarde.
— Visite de la métairie de Bellegarde (folios 199-202).
Bellegarde
Domus Hospitalis Bellegarde
Le 7 décembre 1761, les visiteurs vont à Montpellier, au logis du Cheval blanc. Ils y mandent un maître chirurgien de Montpellier, chargé des affaires du commandeur, et vont voir le membre, situé à une lieue. Sur le portail, sont les armes du commandeur de La Valette (folios 203-205).
— Visite du membre de Soriech.
Soriech
Département: Hérault, Arrondissement et Canton: Montpellier, Commune: Lattes - 34
Domus Hospitalis Soriech
« Monseigneur, notre commune aujourdhui presque privée du secours religieux, renfermait avant 1789 les paroisses de Lattes, Soriech et Maurin ; les curés de Saint Hilaire, de Saint Marcel et de Montels desservaient plusieurs domaines qui en dépendaient ; la Céreirède avait son chapelain ; deux aumôniers étaient chargés de lhôpital de Lattes et de la maladrerie des chevaliers de Malte »
Il semble quelle ait été constituée sur la base dune villa gallo-romaine au patronyme de « Soregia » dont des éléments furent mis à jour au XIXe siècle.
Lordre du Temple sy installera et bâtira une grande propriété incluant lEstagnol et Boirargues. Les bâtiments de la paroisse seront plus ou moins inclus dans la « Grange » des templiers.
Les Chevaliers de Malte avaient remplacé les Templiers.
Lensemble sera vendu comme bien national en 1791.
Sources : Etudes Héraultaises
— Ordonnances, du 9 décembre (folios 205-208).
30 mai 1763
— Folios 209-215.
— Visite générale du membre de Liviers, dépendant de la commanderie de Barbentane, possédée par Pierre-Paul de Piolenc.
Jai trouvé sur le site de Nemausensis la localisation de Liviers, mais sans précision. Il existe 2 Mas de lOlivier :
Mas de lolivier, 13810 Eygalières
Mas de lolivier, 13104 Arles.
Sources : Nemausensis (Fichier PDF)
Il y un Mas de Liviers, mais il se trouve entre Aigues-Mortes, Saintes-Maries-de-la-Mer à plus de 70 kilomètres !
Elle commence le 30 mai 1763.
Les visiteurs sont Chrysostome de Gaillard dAgoult, commandeur de Poët-Laval, et le prêtre Luponis.
Le revenu de Saint-Jean de Barbentane est de 4.600 livres.
La métairie de Souliech est affermée 1.800 livres.
En tout 6.400 livres.
Les charges sont de 638 livres.
Le revenu net est de 5.861 livres, 19 sols, 11 deniers.
Il en faut déduire 507 livres, 4 s. 8 d., plus la contribution, non encore réglée, aux chaussées, pour le mas de Liviers.
— Ordonnances (1 juin 1763)
Sources : Bondurand, Édouard. Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790. Archives civiles. Supplément à la série C. Série D. Archives religieuses. Supplément aux séries G et H. BNF
Commanderie de Barbentane
Le 12 novembre 1761, les mêmes commissaires font la visite de la commanderie de Barbentane, en compagnie de M Pierre Rocquelain, notaire de Saint-Gilles, secrétaire de lOrdre.
Ils se rendent à Bellegarde où ils ont mis pied à terre chez le sieur Bascoul, hôte du logis, où pend pour enseigne Saint-Nicolas ; là, ils mandent le sieur Jacques Barrière, fermier du membre de Saint-Jean de Barbentane, situé dans le terroir dudit Bellegarde. Celui-ci leur déclare que ladite commanderie consiste : premièrement en son chef qui est une métairie appelée Saint-Jean de Barbentane, située près de Bellegarde, Aux deux moulins de Bellegarde, Au membre de Liviers, et au membre de Soliech.
Le 30 mai 1763, le frère Chrysostome de Gaillard dAgoult, chevalier de lOrdre de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de Poët-Laval, et M Jean-Dominique Luponis, prêtre du diocèse de Glandevès, résidant en la ville dArles, commissaires et visiteurs généraux nommés par Henri-Augustin de Piolenc, grand prieur de Saint-Gilles, visitent le mas de Liviers dépendant de la commanderie de Barbentane, jouie à titre déchevissement par frère Pierre-Paul de Piolenc.
Celui-ci leur déclare que ledit mas de Liviers ne consiste quaux bâtiments ou logement du fermier et de ses bestiaux, et en un domaine de terres labourables et quelque peu dherbages, le tout situé en Languedoc, terroir de Saint-Gilles, le long du petit Rhône.
Après cette déclaration, ils partent de la ville dArles le même jour, en compagnie du sieur de Piolenc et de leur secrétaire, et vont prendre retraite à Espeiran, terre dépendante de labbaye de Saint-Gilles, pour être plus à portée de faire, le lendemain, la visite dudit membre de Liviers.
Et le lendemain, 31 mai 1763, ils se rendent au mas de Liviers, distant denviron trois lieues dudit Espeiran, de quatre de la ville de Saint-Gilles, et denviron cinq du chef-lieu de ladite commanderie de Barbentane.
Le domaine consiste en un terrain contigu, où lon sème annuellement 10 salmées blé et où lon peut nourrir 600 bêtes à laine, et confronte du levant le terroir de Negou-Roumieu, dépendant de la commanderie, de Capette, chemin entre deux, du midi de long en long la rivière du Rhône, du couchant le terroir de la commanderie du plan de la Peyre, draye de Massillargues entre deux, et du nord le terroir de Selvegodesque.
Le revenu général de la commanderie de Barbentane sélève à la somme de 6.400 livres.
Les charges sélèvent à la somme de 538 livres, 1 sol, 1 denier.
Reste net au commandeur, 5.861 livres, 19 s. 11 d.
Commanderie de Barbentane
Frère François de Mars Liviers, commandeur dAvignon, qui jouissait de la métairie de Barbentane, ci-devant membre du grand prieuré, mourut le 17 février 1656 ; il y a fait bâtir le logement quon y voit, qui de là a pris le nom de métairie de Liviers. Elle fut unie à la commanderie dEchirolles, en conformité du décret du conseil, du 15 de janvier 1615. (Page 221)
Frère Bertrand de Moreton Chabrillan, commandeur dEchirols, quitta en lannée 1665 cette commanderie pour prendre celle dAvignon. La délibération de la langue du 21 mai 1654 fut alors exécutée.
Eschirolles fut unie à la commanderie de Valence ; et on détacha de celle-là les métairies de Barbentane et de Bellegarde, qui formèrent la commanderie de Barbentane.
On y unit aussi les moulins de Bellegarde : mais la métairie de Soliech, qui dépendait de la métairie de Montpellier, qui devait y être unie, ne le fut point alors, parce que frère Henry de Thomas La Matte, qui en jouissait, était encore en vie.
Barbentane fut conféré, le 24 avril de cette année, à frère Gaspard DAgout Olières. (Page 227)
Commandeurs
M. de Villages de Lasalle, commandeur de Barbentane.
Pierre-Paul de Piolenc, commandeur du Bastit et de Barbentane.
Charles-Dominique dOrléans-La Motte.
Chevalier François de Mars-Liviers.
Frère Gaspard DAgout Olières.
Sources : Raybaud, Jean. Histoire des grands prieurs et du prieuré de Saint-Gilles. Tome 2. Nîmes 1906. BNF
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